Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?
Yaoundé : un homme d’origine nigériane appréhendé avec 331 kg d'écailles de pangolin, une espèce protégée

Yaoundé : un homme d’origine nigériane appréhendé avec 331 kg d'écailles de pangolin, une espèce protégée

Paru le lundi, 02 août 2021 09:58

Un homme de 24 ans d’origine nigériane a été appréhendé au cours d’une opération menée, il y a quelques jours, conjointement par la brigade de gendarmerie de Nlongkak, les agents de la délégation régionale des forêts et de la faune avec l’assistance technique de Laga, une organisation non gouvernementale spécialisée dans l’application de la loi faunique.
D’après cette ONG, la quantité d'écailles saisie représente environ 1600 pangolins abattus au Cameroun, au Congo et au Gabon. Le butin a transité par Kye-Ossi, ville camerounaise frontalière du Gabon, devenue le principal point de transit des produits fauniques illégaux, selon la même source.

Le trafiquant présumé a été interpellé dans sa parfumerie située au quartier Briqueterie à Yaoundé. Les sacs d’écailles de pangolin ont été saisis pendant la perquisition de trois magasins. Outre les sacs d’écailles de pangolin, 3 peaux de panthères ont été saisies dans des sacs empilés dans les magasins.

En effet, apprend-on, le mis en cause utilisait ses boutiques de cosmétique et de chaussures comme paravent pour couvrir la vente illégale d’écailles de pangolin et de peaux de panthère et autres produits fauniques illégaux acquis auprès d’autres trafiquants.

À en croire l’adjudant-chef Claude Mboutou, commandant de la brigade de gendarmerie de Nlongkak, le trafiquant présumé a des connexions avec plusieurs réseaux de trafic de pangolin au Cameroun et à l’étranger, en particulier au Nigeria. D’après la même source, le concerné a régulièrement expédié des écailles de pangolin dans ce pays voisin avec la complicité de certains membres de sa famille installés sur place.

« Ces espèces ne sont pas protégées juste pour la fantaisie, elles sont protégées intégralement parce que la vie de ces animaux influence positivement la vie des humains », explique Harouna Nyandji, le sous-préfet de Yaoundé 1er, au journal Repères. 

D.M.

Lire aussi :

Malgré les efforts du gouvernement, le trafic d’écailles de pangolin se poursuit dans le pays

Dernière modification le lundi, 02 août 2021 10:00

● E-Arnaques


● Fact Cheking




 

Please publish modules in offcanvas position.