Un récent rapport du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) révèle que d’après le Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés, « environ 7 000 personnes fuyant l’insécurité dans la division Mayo-Tsanaga ont trouvé refuge dans des localités frontalières au Nigeria depuis juillet 2022 ».

Pour la seule période du 7 au 11 décembre 2021, les attaques attribuées aux groupes armés auraient jeté 2 600 personnes sur les routes en direction des villes et localités de Mokolo, Ldoubam, Ldingling et Ldamang. « Un nombre inconnu de personnes ont également fui vers le Nigeria », précise OCHA.

Dans le département du Logone et Chari, les groupes armés ont attaqué plusieurs localités, provoquant « le déplacement de plus de 100 ménages vers Dougoumachi dans le département de Blangoua ». « L’intensification des attaques, couplée au mauvais état des routes dû aux inondations, entrave sérieusement la réponse humanitaire dans la division du Logone et Chari », regrette OCHA.

La région de l’Extrême-Nord est l’une des plus touchées par l’insécurité. Avec les inondations et les conflits intercommunautaires, l’ONU estime que c’est plus d’un million de personnes qui ont besoin d’assistance humanitaire.

L.A.