20 officiers et 20 sous-officiers de gendarmerie sont en formation depuis le 6 décembre dernier au Centre de perfectionnement en police judiciaire (CPPJ). Financée par la France, telle que révélée ce jour par son ambassade à Yaoundé, cette formation entre dans le cadre de la lutte contre le terrorisme islamiste qui sévit dans l’Extrême-Nord du Cameroun. La formation va s’achever le 19 décembre prochain.

D’après la Gendarmerie nationale, elle vise à faire « acquérir aux stagiaires, les capacités de diligenter une enquête, à la suite d'une attaque terroriste. Le stage permettra spécifiquement aux stagiaires de comprendre l'environnement du terrorisme, les techniques d’investigation spécifiques en la matière, l'organisation du Cameroun dans le cadre de la riposte contre les actes terroristes, le rôle des autres acteurs ; et de conduire sur le terrain des équipes d'enquête en vue de la constatation et de la recherche des preuves après un acte de terrorisme », explique-t-on.

C’est en juillet 2015 que le Cameroun a enregistré pour la première fois un attentat terroriste sur son sol. C’était dans la région de l’Extrême-Nord, alors que le pays tentait d’endiguer les incursions du groupe terroriste, d’inspiration salafiste, Boko Haram. Depuis lors, les attentats dans cette région se sont multipliés.

A la fin de cette formation, les forces de défense et de sécurité seront enrichies de 40 Directeurs d’enquêtes post-attentats.

L.A.