Parvenu à cette date, le ministère de la Santé publique estime que plus de 311 personnes ont perdu la vie à cause de l’épidémie de choléra. Déclenchée en 2021, cette épidémie a causé plus de 15 000 cas de choléra dans huit des dix régions du pays. Ce qui classe le pourcentage létal de cette épidémie à environ 2 %.

Tout laisse croire que le nombre de décès a été contenu grâce à la riposte implémentée par le gouvernement. Cette riposte intégrait la multiplication des activités de surveillance renforcée de la maladie, la prise en charge gratuite des cas, les désinfections dans les communautés, le respect des règles d’hygiène. Et pour couronner le tout, le ministère de la Santé publique a souvent organisé des campagnes de vaccination.

Preuve que cette riposte a tenu les promesses des fleurs, la pandémie du choléra n’est pas encore complètement éradiquée sur le territoire national, mais désormais seule la région du Littoral. Elle continue d’enregistrer de nouveau cas avec une moyenne évaluée à une dizaine de cas par semaine.

Au niveau continental, la situation du Cameroun est de moins en moins préoccupante, même si le pays est toujours classé parmi les dix pays concernés par une épidémie de choléra en Afrique. C’est désormais le Malawi avec plus de 1 440 morts, ainsi que d’autres pays dans son voisinage, qui préoccupent l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Toutefois, le Cameroun ne veut pas se contenter du résultat engrangé. Il veut en faire plus en arrivant complètement à bout de cette épidémie de choléra. Le ministère de la Santé publique évalue pour cela son plan de riposte pour le rendre plus efficient dans l’avenir.

Michel Ange Nga    

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