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Gouvernance : la communauté urbaine de Douala se dote d’une cellule anti-corruption

Gouvernance : la communauté urbaine de Douala se dote d’une cellule anti-corruption

Paru le mercredi, 15 septembre 2021 10:32

Les 1304 agents de la communauté urbaine de Douala (CUD), exposés aux tentatives de corruption lors de la délivrance des actes d’urbanisme, l’attribution des boutiques dans les espaces marchands, le paiement des droits d’occupation temporaire de la voie publique, etc., sont désormais astreints au respect des règles de bonne gouvernance, d'éthique et de déontologie professionnelle.

Cette attitude leur est imposée depuis l’entrée en fonction le 31 août 2021 de la cellule de lutte contre la corruption au sein de la plus importante mairie du Cameroun. En plus d’être la plus peuplée avec plus de 3 millions d’habitants, cette collectivité territoriale décentralisée détient le plus gros budget initialement arrêté à 56,8 milliards et qui devrait être relevé à 100 milliards de FCFA afin de prendre en compte les grands travaux prévus dans la capitale économique. 

Cette cellule a pour mission « d’assurer la promotion des bonnes pratiques et la transparence dans l’accompagnement des missions de la CUD, de mener des investigations et de proposer toute mesure de nature à prévenir ou de juguler la corruption et les comportements déviants ». Tout agent de la CUD mis en cause dans des faits de corruption avérés court le risque de licenciement.  

L’arrêté la créant, signé par le maire, Roger Mbassa Ndine, le 30 avril, donne compétence à cette instance de «se saisir de pratiques, faits ou actes de corruption et infractions assimilées, dont elle a connaissance, d’être saisie par toute personne physique ou morale de plainte ou de dénonciation pour faits ou actes de corruption, par requête adressée au maire de la ville de Douala ».

Si la cellule est tenue de protéger ses sources d’information, elle peut néanmoins lever cette protection avec l’accord du maire si la volonté de nuire du dénonciateur est établie. Afin d’éviter les abus, l’ouverture de toute enquête est subordonnée à une demande d’explication adressée au personnel concerné.

Par ailleurs, toute décision du maire de la ville contre un personnel reconnu coupable d’acte de corruption doit être formalisée et notifiée à l’agent en cause sous huitaine avec ampliation à la Commission nationale anti-corruption (Conac), à la délégation régionale du ministère de la Décentralisation et du Développement local et à la délégation régionale du Travail et de la Sécurité sociale.

D.M.

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