Louis Richard Njock, le secrétaire général du ministère de la Santé publique (Minsante), a présidé le 19 janvier dernier, une réunion avec le Comité national de lutte contre la drogue (CNLD) au sujet des méfaits de la chicha au sein de la population jeune. Cette pipe à eau jugée nocive et toxique est de plus en plus consommée par les jeunes d’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

« Cette consommation concerne surtout une population jeune (15-20 ans) essentiellement séduite par l’attrait de la nouveauté, la convivialité et le goût aromatisé que procure le tabac à chicha », a expliqué le SG du Minsante citant une étude estimative de l’OMS

Le Minsante formule donc le vœu d’éliminer l’usage de la chicha chez les jeunes. Le comité fait valoir le risque sanitaire en indiquant que pour une séance de chicha de 45 minutes, on consomme une dose de nicotine qui équivaut à celle d’une cigarette et demi, le monoxyde de carbone de 20 cigarettes, le goudron de 26 cigarettes et un volume de fumée de 40 cigarettes. Selon les experts du Minsante, les risques sont nombreux : « la dépendance, l’élévation du rythme cardiaque et de la pression artérielle, l’intoxication au monoxyde de carbone, la perte de conscience, la limitation de la fonction pulmonaire, l’altération du larynx et le développement des cancers ».

Le Minsante veut donc profiter de la célébration de la Fête de la jeunesse, le mois de février prochain, pour lancer une grande campagne de sensibilisation pendant la semaine de la jeunesse. Les détails de cette campagne ne sont pas encore connus.

Michel Ange Nga

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