A la mairie de Yagoua, dans le département du Mayo-Danay, région de l’Extrême-Nord, où on suit de près l’évolution des inondations causées par le débordement des eaux du fleuve Logone, l’espoir est de retour. « La situation s’améliore considérablement », confie le service de communication de la mairie.

Si les eaux ne se sont pas encore complètement retirées, la vie reprend son cours doucement. Les habitants de la ville de Yagoua ont recommencé à pratiquer certaines routes, qui étaient complètement fermées il y a encore quelques semaines. « Malheureusement ces routes se sont considérablement dégradées », indique notre source.

De même, plusieurs axes qui relient Yagoua aux arrondissements du Mayo-Danay sont désormais aussi praticables. À l’exception des axes comme Yagoua-Guéré-Gobo à cause de l’effondrement d’un pont. Pour l’instant, seuls les piétons peuvent traverser cet ouvrage endommagé.

Les écoles qui étaient fermées à Yagoua ont commencé à rouvrir progressivement. C’est aussi le cas pour le marché de la ville où les eaux ne se sont pas encore complètement retirées.

Seul bémol, en aval du fleuve Logone, la situation est encore loin de s’améliorer. À cause d’une lézarde dans la digue, la ville de Kousseri, dans le département du Logone-et-Chari, est sous les eaux depuis quelques jours.

Le président a prescrit une étude pour identifier les véritables causes de ces inondations, qui incommodent une bonne partie de la région de l’Extrême-Nord. Car tout semble indiquer que cette période de l’année, qui correspond à celle où le Logone connaît un fort débit à cause de l’hivernage, ne suffit pas à tout expliquer…

M.A.N

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