Le président de la Confédération africaine de football (CAF) a annoncé ce 25 janvier que le stade d’Olembe est pour l’heure suspendu. Ceci après des bousculades qui ont fait officiellement huit morts et une trentaine de blessés la veille, lors de la rencontre Cameroun-Comores, comptant pour les huitièmes de finale de la 33^e coupe d’Afrique des nations (CAN) que le Cameroun abrite depuis le 9 janvier.

« Il n’y aura plus de match CAF à Olembe jusqu’à ce que les conditions de sécurité maximale soient garanties », a fait savoir Patrice Motsepe lors d’une conférence de presse qu’il donnait au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Le président de la CAF annonce également que « le match programmé dimanche à Olembe ne s’y déroulera pas (…). Il sera délocalisé au stade Ahmadou Ahidjo ». Le dirigeant du football africain fait ses annonces après avoir précisé que « la sécurité relève de la responsabilité du pays organisateur », déclinant ainsi la responsabilité de l’instance faitière dans les évènements dramatiques du 24 janvier.

À la CAF, on explique néanmoins que « cette mesure conservatoire » est prise « le temps que l’enquête dise ce qui n’a pas marché ». « Si d’ici vendredi comme indiqué, tout est clair et les dispositions et garanties données, a priori, les choses devraient reprendre leur cours, dans le respect des recommandations de l’enquête », explique-t-on.

Pour cette 33^e édition de la CAN, le Cameroun avait mis à disposition deux stades dans la ville de Yaoundé, dont l’arène nouvellement construite d’Olembe, dans la banlieue nord de la ville. Le stade d’Olembe, d’une capacité de 60 000 places, a accueilli la cérémonie et le match d’ouverture de la compétition. Il a également été choisi pour accueillir la cérémonie de clôture et la finale. C’est aussi dans ce stade qu’a évolué l’équipe nationale du Cameroun jusqu’aux huitièmes de finale.

Ludovic Amara

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