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Extrême-Nord : les chiffres du paludisme inquiètent

Extrême-Nord : les chiffres du paludisme inquiètent

Paru le lundi, 27 avril 2020 12:57

Dans la région de l’Extrême-Nord, les statistiques sur le paludisme donnent le tournis. Selon le chef de l’unité régionale de lutte contre le paludisme cité par le journal L’œil du Sahel, en 2018, la région a enregistré 377 230 cas de paludisme. Contre 464 117 en 2019. D’après Dr Jean Pierre Kidwang, ces cas représentent 66% des hospitalisations.

Logique donc que le taux de mortalité lié au paludisme resté élevé. Il se situe à 36,7% en 2019 contre 31% en 2018, avec en tête de classement les districts de santé de Mora, Mokolo, Guidiguis et Yagoua. Le taux de morbidité oscille dans les mêmes proportions, variant entre 29,7% et 29,8% au cours des deux dernières années. La palme d’or revient aux districts de santé de Gazawa, Bourha et Velé. Les enfants de moins de cinq ans paient le plus lourd tribut avec 72% des décès.

Afin de faire chuter ces chiffres, l’unité régionale de lutte contre le paludisme de l’Extrême-Nord a mené plusieurs actions. Dr Jean Pierre Kidwang invoque par exemple les campagnes de masse au cours desquelles 2 638 034 moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (Milda) ont été distribuées en 2019. Dans le même temps, les formations sanitaires ont procédé à la distribution de 159 000 moustiquaires aux femmes enceintes.

Pour autant, d’aucuns estiment que ces efforts doivent s’intensifier. Dans cette optique, les pouvoirs publics et leurs partenaires doivent intensifier les campagnes de sensibilisation des populations, renforcer la mise à disposition des médicaments, faciliter la prise en charge gratuite des moins de cinq ans, etc.

D.M.

Dernière modification le lundi, 27 avril 2020 12:58

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