Le porte-parole Force multinationale mixte (FMM) décrit comme « totalement inexactes, fausse et sans fondement », les informations selon lesquelles Boko Haram et l’État islamique province de l’Ouest (BH/EIPAO) ont mené une attaque contre le secteur I de la FMM fin juin à Mora, une ville de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. « Le fait émergent est que les criminels de BH/EIPAO sont actuellement témoins des attaques soutenues sans précédent par les troupes de la FMM, couplé à un rejet progressif, mais total des communautés affectées dans la région du lac Tchad », assure le colonel Dole Muhammad de la communication de la FMM.
Cette mise au point intervient après le relais d’un message de EIPAO (ISWAP) faisant état d’une attaque d’envergure qui aurait fait plus de 20 morts dans les rangs de l’armée camerounaise. Les terroristes prétendaient aussi avoir emporté un important stock d’armes en présentant des photos dont l’authenticité n’est pas pour l’instant prouvée.
LES INSURGÉS DE L'ÉTAT ISLAMIQUE DE LA PROVINCE DE L'AFRIQUE DE L'OUEST (L'EIPAO) SOUS PRESSION RECOURENT AUX MENSONGES POUR RESTER PERTINENT
— Multinational Joint Task Force (@MNJTFOfficial) July 4, 2021
1. L'attention de l'état-major de la Force Multinationales Mixte ( EM/FMM) a été attirée sur un mensonge orchestré par des terroristes -
Les attaques de Boko Haram continuent à être enregistrées dans la région de l’Extrême-Nord, même si elles ont grandement baissé depuis la mise en place de la FMM et 2015. Les autorités militaires des cinq pays engagés (Cameroun, Nigeria, Tchad, Niger et Bénin) observent de près les derniers développements au sein de ces groupes terroristes dans la région. Il y a quelques semaines, la mort de Abubakar Shekau, sanguinaire chef de Boko Haram, a été confirmée. Ce dernier se serait suicidé, alors que son camp était encerclé par les combattants de l’État islamique devenu plus puissant.
L.A.
Lire aussi :
Aboubakar Shekau, chef de Boko Haram, est mort, confirme l’État islamique en Afrique de l’Ouest