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Présidentielle 2025 : Cabral Libii rejette l’idée d’une coalition de l’opposition construite autour de Maurice Kamto

Présidentielle 2025 : Cabral Libii rejette l’idée d’une coalition de l’opposition construite autour de Maurice Kamto

Paru le mardi, 30 janvier 2024 17:08

Le député et président national du Parti pour la réconciliation nationale (PCRN) a développé ce jour sur son compte Twitter, sa vision d’un candidat soutenu par l’opposition lors de la présidentielle. Pour Cabral Libii (photo), des partis d’opposition doivent au préalable créer une « Coalition de transition ». Puis, « après consultation publique des principaux corps sociaux et des syndicats, ils publient le Document de l’offre politique mutualisée de transition (DOPMT) », propose-t-il. Ce qui débouche en fin sur « le candidat de l’opposition ».

Cabral Libii ne détaille pas comment le choix du candidat de l’opposition doit se faire. Cependant, en 2018, lors de la dernière présidentielle, il avait proposé des « primaires de l’opposition », marqué par des débats entre candidats pour désigner celui qui devait affronter le candidat du pouvoir, le président sortant Paul Biya.

Cette nouvelle approche de Cabral Libii intervient des semaines après l’appel du député de l’opposition Jean Michel Nintcheu à s’aligner derrière Maurice Kamto, du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). En effet, le 12 janvier dernier, l’ancien président régional du Social democratic Front (SDF), aujourd’hui président du Front pour le changement du Cameroun (FCC) et coordinateur national par intérim de l’Alliance politique pour le changement (APC) construite pour porter à la candidature de Maurice Kamto, a écrit à Cabral Libii au sujet de cette alliance. Jean Michel Nintcheu pressait ainsi le député du PCRN à adhérer à l’APC. Une invitation à laquelle le leader du PRCN n’a pas répondu formellement. Et ce jour, il a exposé le processus qui doit conduire à la désignation d’un candidat consensuel de l’opposition, comme pour exprimer son désaccord avec la démarche de l’APC.

En rappel, en 2018, l’opposition n’avait pas pu s’entendre sur un candidat contre le parti au pouvoir. En 2004 déjà, une telle initiative avait volé en éclat à quelques jours du scrutin lorsque feu Ni John Fru Ndi du SDF, leader de l’opposition, avait claqué la porte d’une coalition. Ce qui avait condamné ladite opposition à affronter Paul Biya en rangs dispersés.

Ludovic Amara  

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