Le secrétaire général de la présidence de la République (SGPR) n’a donné aucun chiffre, tout comme il n'a dévoilé aucun nom. Dans le communiqué qu’il a paraphé ce 2 février, Ferdinand Ngoh Ngoh (photo) s’est contenté de faire savoir que plusieurs personnes suspectées d’avoir participé à l’assassinat « odieux » de Martinez Zogo ont été mises aux arrêts.
« Les auditions en cours et les procédures judiciaires qui s’en suivront permettront de circonscrire le degré d’implication des uns et des autres et d’établir l’identité de toutes les personnes mêlées à un titre ou à un autre à l’assassinat de Martinez Zogo », écrit le SGPR.
Concernant cette affaire, on se rappelle que la gendarmerie a ouvert une enquête la semaine dernière, en collaboration avec la Délégation générale de la sureté nationale (DGSN), et « sur très hautes instructions de monsieur le président de la République », comme on pouvait lire dans une correspondance adressée par Ferdinand Ngoh Ngoh à Galax Etoga, le secrétaire d’État à la Défense, chargé de la gendarmerie.
C’est donc cette commission qui est à pied d’œuvre. Ses investigations se poursuivent pour mettre la main sur d’autres suspects, comme l’indique le SGPR. Ce qui augure, sans doute, d’autres arrestations.
Michel Ange Nga
Lire aussi :
Assassinat de Martinez Zogo : le gouvernement annonce la traque des auteurs
Assassinat de Martinez Zogo : la curieuse déclaration de réunion publique de Cabral Libii
