Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra), Joseph Le (photo), menace de licencier 8 766 fonctionnaires et agents publics relevant du Code du travail. Le Minfopra affirme que des demandes d’explications ont été adressées à ces agents de l’État. Sans suite de leur part. « Soit ils sont décédés, soit ils sont partis ailleurs. Nous avons l’obligation, soit de licencier en ce qui concerne les contractuels d’administration, soit de révoquer s’agissant des fonctionnaires », a-t-il déclaré à la radio nationale ce jeudi.

Toutefois, « nous devons nous assurer de ce que ce travail se fait de façon méthodique pour qu’il n’y ait pas beaucoup d’erreurs, sinon nous allons tomber dans le contentieux par la suite », a-t-il ajouté. Joseph Le s’exprimait à cet effet à l’issue de la session du Comité interministériel de suivi (CIMS) de l’opération d’assainissement du fichier solde et personnels de l’État ce jeudi à Yaoundé.

En mai 2021, le Minfopra avait licencié et révoqué « une première vague » de 493 fonctionnaires et agents publics, à la suite de la phase contentieuse de l’opération de comptage physique du personnel de l’État. Cette opération, initiée en 2018, vise à identifier et à expurger du fichier solde de l’État tous les agents publics y émargeant irrégulièrement du fait d’une absence non justifiée, d’une démission ou d’un décès non déclaré. À travers cette opération, le Cameroun espère maîtriser les effectifs des agents de l’État pour une fiabilité de la masse salariale.

P.N.N

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