Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?
Garoua : 7 otages libérés, 6 kidnappeurs présumés interpellés

Garoua : 7 otages libérés, 6 kidnappeurs présumés interpellés

Paru le mercredi, 03 novembre 2021 11:45

Sept enfants enlevés à Garoua au Nord du Cameroun, ont été libérés, a annoncé la Gendarmerie nationale dans un communiqué publié mardi 2 novembre. Cette libération a été réalisée lors des opérations coups de poings menées les 26 et 27 octobre dans l’arrondissement de Lagdo dans le cadre de la lutte contre le crime organisé, précisément dans les localités de Na’ari, Oubawou, Toura Noka et Mayo Sala par la compagnie de gendarmerie de Garoua 3 et le 32e Bataillon d’infanterie motorisé (BIM), avec l’aide des membres du comité de vigilance, selon la même source.

Ces opérations ont également conduit à l’interpellation de deux individus qui assuraient le ravitaillement de ces enfants, apprend-on. « L’exploitation de ces derniers a permis d’interpeller 4 autres complices. Les suspects ont été conduits devant le commissaire du gouvernement près le Tribunal militaire de Garoua pour y répondre de leurs actes », précise la gendarmerie sur sa page Facebook. La Gendarmerie nationale affirme poursuivre ses investigations dans les localités susmentionnées afin « d’éradiquer définitivement le phénomène de rapt d’enfants et de prises d’otages avec demande de rançons qui a cours dans cette zone ».

Le Nord enregistre régulièrement des prises d’otages avec demande de rançon. Le phénomène sévit dans les quatre départements de la région, même s’il est en nette régression selon les autorités locales. En juillet, la gendarmerie nationale a annoncé avoir mis la main sur trois présumés preneurs d’otages. En mai, six personnes, soupçonnées d’enlèvements avec demandes de rançons, ont été interpellées.

L’enlèvement d’un enfant est réprimé par le Code pénal camerounais. Ainsi, lorsqu’un mineur est emmené (détourné) sans ruse ou violence et sans l’accord de ses parents ou de toute personne ayant sa garde, le coupable peut être puni d’une peine d’emprisonnement allant de 1 à 5 ans et d’une amende comprise entre 20 000 et 200 000 FCFA (article 352, alinéa 1 ). Lorsqu’une rançon est exigée ou que les auteurs de l’acte avaient l’intention d’en exiger après l’enlèvement d’un enfant de moins de 13 ans, ils risquent une peine d’emprisonnement à vie (art. 354 alinéa 1).

Lorsque cet enlèvement est perpétré avec violence ou encore par la ruse, la tromperie, la tricherie (fraude), les sanctions sont une peine d’emprisonnement allant de 5 à 10 ans et une amende de 20 000 à 400 000 FCFA. Lors d’une réunion de sécurité le 15 septembre à Garoua, le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji, a prescrit la vigilance et l’anticipation sur le phénomène de prises d’otages dans la région.

P.N.N

Lire aussi:

Garoua : la gendarmerie arrête six présumés preneurs d’otages

Dernière modification le mercredi, 03 novembre 2021 11:51

● E-Arnaques


● Fact Cheking




 

Please publish modules in offcanvas position.