Ayaba Lucas Cho (photo) s’est présenté, sur sa page Twitter, comme le commanditaire de l’attentat terroriste d’Ekondo Titi, qui a causé la mort de sept personnes, dont le sous-préfet et le maire de cette ville, dans la région du Sud-Ouest.
« Dans une opération conjointe, nos forces ont éliminé le maire colonial, le sous-préfet colonial et trois autres personnes », a twitté le leader de l’Ambazonia Government Council (AGC), un groupe sécessionniste qui soutient une milice dénommée Forces de défense d’Ambazonia (ADF, en anglais).
Pour justifier cet acte, Ayaba Lucas Cho assure que « le colonialisme est un crime contre l’humanité et les personnes touchées ont la responsabilité de lui résister et de le vaincre ».
Cet homme de 50 ans, exilé, est présenté comme l’un des radicaux du mouvement séparatiste qui revendique la création d’un pseudo-État dénommé Ambazonia, qui regrouperait les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NoSo).
L’année dernière, le réseau social Facebook présentait l’ADF comme une organisation dangereuse. Cette milice, née en 2017, a revendiqué de nombreuses attaques contre les Forces de défense et de sécurité, notamment celle du camp militaire de Besongabang dans la région du Sud-Ouest où trois soldats avaient été tués.
Michel Ange Nga
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