Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?
Régions anglophones : l’Onu note une résurgence des attaques contre les écoles, à la veille de la rentrée scolaire

Régions anglophones : l’Onu note une résurgence des attaques contre les écoles, à la veille de la rentrée scolaire

Paru le vendredi, 20 août 2021 10:03

À quelques semaines de la rentrée scolaire, prévue le 6 septembre prochain, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) note une recrudescence de la violence contre l’éducation. « Les attaques ciblées et les attaques indirectes contre l'éducation ont augmenté après une légère pause », indique l’institution onusienne dans son rapport d’aout sur la situation dans les régions anglophones en proie à une crise sécuritaire. Ainsi, « cinq incidents ont été signalés en juin, ce qui porte à 12 le nombre total d'incidents depuis le début de l'année ».

Dans les détails, rapporter le document, « le 16 juin, dans le département du Bui (région du Sud-ouest), des combattants ont enlevé trois filles âgées de huit et quatorze ans au domicile d'un directeur d'école dans le village d'Elak-Oku. Le 29 juin, des combattants ont tiré des coups de feu en l'air dans les environs immédiats de trois écoles utilisées comme centres de formation pour le General Certificate of Education (GCE) à Mamfe, dans la Manyu, créant ainsi la panique parmi les étudiants, détruisant les équipements. La panique s'est emparée des étudiants, qui ont détruit des copies d'examen et empêché la poursuite des épreuves ».

Malgré cela, OCHA dit avoir continué avec ses partenaires à apporter son aide au système éducatif dans ces régions. « Les partenaires du Cluster Education ont touché 93 863 personnes, dont 46 229 filles et 3 642 femmes adultes, avec diverses interventions éducatives », révèle rapport.

Les écoles sont l’une des cibles des mouvements séparatistes armés dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Par des attaques, les miliciens tentent d’imposer un mouvement de désobéissance civile porté par les « villes mortes ». En octobre dernier, le massacre brutal d’une dizaine d’élèves dans un établissement scolaire de Kumba avait provoqué une vague de condamnations.

Ludovic Amara

Lire aussi :

Crise anglophone : L’UNICEF redoute une recrudescence des attaques des groupes armés visant des enfants

Nord-Ouest / Sud-Ouest : Les attaques contre les écoles divisent les séparatistes

Massacre d’élèves à Kumba : indignation de la classe politique sur fond de polémique

Dernière modification le vendredi, 20 août 2021 14:23

● E-Arnaques


● Fact Cheking




 

Please publish modules in offcanvas position.