La Communauté urbaine de Douala (CUD) veut assainir et professionnaliser l’activité de transport par mototaxi où exercent environ 70 000 personnes. D’ici 2025, cette municipalité compte investir 2 milliards FCFA pour y parvenir. Cette enveloppe permettra de financer des projets selon un plan d’action présenté mardi dernier par Roger Mbassa Ndine le maire de ville de Douala.
Ce plan d’action s’articule autour plusieurs axes dont l’aménagement des aires de stationnement, la formation à la conduite et à la citoyenneté, l’identification visuelle et numérique, la délimitation des aires d’exercice de l’activité.
Selon le premier maire élu de la capitale économique du Cameroun, 24 sites de stationnements ont déjà été identifiés à travers la ville de Douala. La première phase du projet, quatre sites pilotes sont déjà en cours d’aménagement dont le Rond-point Deïdo pour Douala 1er, le Carrefour Kotto et Rhône-Poulenc pour Douala 5e, Carrefour Mützig pour Douala 4e. Du côté du 2e arrondissement de Douala, le site d’implantation de l’aire de stationnement reste à déterminer. Car, le carrefour Ndokoti est « retenu comme lieu de départ et de chute d’un nouveau système de transport de masse (bus) qui verra bientôt le jour », informe Roger Mbassa Ndine.
Pour la mairie, la réorganisation de l’activité de transport par mototaxi constitue un enjeu important. Car si les engins à deux roues assurent actuellement 61% des déplacements de la ville de Douala, l’incivisme et le désordre urbain occasionnés qui caractérisent le secteur contribuent à entretenir l’insécurité dans la ville.
D’où l’importance d’identifier et de former les motos-taximen à la conduite et à la citoyenneté. Dans le même sens, 1238 conducteurs de mototaxis ont déjà été formés et ont bénéficié des permis de conduire et des chasubles d’identification, via le projet CUD - projet Moto Afrique.
B.E
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