La société SOTRAC Sarl, dont la responsabilité a été établie dans le drame qui a fait 16 morts le 5 août dernier sur l’axe Ayos-Yaoundé, écope d’un train de sanctions décidé par le ministre des Transports (Mint). Dans un communiqué rendu public ce 21 septembre, le Mint décide que tous les camions appartenant à cette société sont interdits de circuler sur l’ensemble du territoire national, et « ne peuvent ni être loués, ni être cédés », pendant une période de 12 mois.
Cette période correspond à la période de suspension des certificats d’immatriculation du tracteur et de la remorque directement impliqués dans cet accident. Des engins qui du reste présentent un défaut de documents administratifs exigés.
SOTRAC Sarl est également interdit d’exercer toute activité de transport routier de marchandises sur toute l’étendue du territoire durant ces 12 mois. Quant au chauffeur de l’engin, « en fuite », il est interdit de postuler aux examens de permis de conduire durant 5 ans pour « conduite sans permis de conduire ».
En rappel, le 5 août dernier, un accident mortel est enregistré sur l’axe Ayos-Yaoundé, au lieu-dit Mvog-Essindi. D’après les enquêtes du ministère des Transports, c’est un « camion chargé de grumes (…) qui a accroché le flanc gauche du bus (…) appartenant à la compagnie de transport routier interurbain de personnes Avenir de la Kadey ». A cet effet, le Mint avait menacé de procéder à la suspension de toute activité de transport pour les acteurs impliqués dans des accidents mortels de la route.
L.A.
Lire aussi : Insécurité routière : 40 morts dénombrés dans trois accidents en 24 heures