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Le député Cabral Libii assimile l’assignation à résidence de Maurice Kamto à un « abus »

Le député Cabral Libii assimile l’assignation à résidence de Maurice Kamto à un « abus »

Paru le mercredi, 14 octobre 2020 14:00

Pour Cabral Libii, l’assignation à résidence de Maurice Kamto, président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), est un « abus ». Invité de l’émission Sacré-Matin diffusée sur Radio Balafon, une chaine urbaine basée à Douala, le député et président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) s’est exprimé au sujet de la situation de cet opposant dont le domicile est bouclé depuis trois semaines par les forces de maintien de l’ordre.

« Le Pr Kamto ne peut être surpris par sa situation actuelle, parce que ce type d’abus et de brimades existent dans ce pays depuis bien longtemps, y compris quand il était au ministère de la Justice », a lâché le candidat classé troisième à la présidentielle d’octobre 2018 avec 6% des suffrages exprimés.

Dans un extrait posté sur son compte Twitter officiel, le parlementaire estime que la privation de mouvement, appliqué à cette figure de la nouvelle opposition politique au Cameroun, aura des répercussions sur les activités du MRC.

Maurice Kamto et son parti sont à l’origine des manifestations observés dans quelques villes du pays le 22 septembre dernier. Ces marches visaient à protester contre la tenue des élections régionales avant la résolution de la crise anglophone et la réforme du système électoral, en appelant au départ du président Paul Biya, donné vainqueur de la présidentielle de 2018 avec 71% des votes contre 14% pour le leader du MRC.

Soupçonné de fomenter un projet insurrectionnel visant à renverser le pouvoir de Yaoundé, Maurice Kamto a vu sa résidence placée sous la surveillance des unités de police et de gendarmerie. À l’en croire, personne n’est autorisé à entrer ni sortir.

Lundi dernier, le groupe de travail des experts placés sous l’égide du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme (HCDH) a demandé la libération de l’agrégé de droit public. Selon le gouvernement, sa situation fait l’objet d’un « examen approfondi » par les autorités judiciaires.

BE

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Dernière modification le mercredi, 14 octobre 2020 14:04

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