Depuis le week-end dernier, les membres du comité de coordination de la Commission nationale anti-corruption (Conac) sillonnent les universités d’État et les instituts privés d’enseignement supérieur (IPES) du triangle national. Ils ont pour mission de relancer les activités des clubs d’intégrités de ces établissements de l’enseignement supérieur.
Pendant cette mission, certains clubs d’intégrité seront installés, notamment dans les nouvelles universités d’État. Dans d’autres cas, il va plutôt être question de redynamisation. Le timing de cette mission n’est pas fantaisiste. En réalité, la Conac profite du retour des étudiants sur les campus pour mener cette opération, qui s’achève le 23 octobre prochain.
Au lendemain de cette date butoir, la Conac espère que chaque établissement de l’enseignement supérieur aura un club d’intégrité fonctionnel. Pendant toute l’année académique, chacun de ces clubs va mener des opérations de sensibilisation contre la corruption. « C’est dans le milieu estudiantin qu’il faut semer la graine de l’intégrité pour espérer des lendemains meilleurs », fait savoir Benjamin Fouda Effa, cadre à la Conac.
En rappel, la Conac a mis en place les clubs d’intégrité il y a quelques années déjà. Cette activité répond aux exigences du Programme national d’éducation à l’intégrité. Ce programme a été élaboré en 2011 sous la conduite de la Conac avec la participation de toute la communauté éducative nationale.
Michel Ange Nga
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