En plus de payer la somme de 2 924 000 FCFA pour effectuer le Hadj 2022, les fidèles musulmans camerounais devront également débourser la somme de 30 000 FCFA pour effectuer les tests PCR pour le pèlerinage à La Mecque, en vigueur depuis le 15 juin dernier. « Ces opérations de testing se dérouleront conformément à l’ordonnance n° 2022/001 du président de la République du 2 juin 2022 qui consacre le paiement des tests de dépistage PCR contre le Covid au taux forfaitaire de 30 000 francs, auprès d’un régisseur dûment désigné par le ministre des Finances », indique le ministre de la Santé publique (Minsanté), Manaouda Malachie, dans un communiqué publié ce lundi 20 juin.
Une mesure qui concerne uniquement les voyageurs. Depuis le 5 juin 2022, des obligations sanitaires spécifiques sont appliquées aux personnes accomplissant le Hadj. Ainsi, en plus d’être âgés de moins de 65 ans et de présenter un schéma vaccinal complet, les pèlerins doivent en outre présenter un test PCR effectué dans les 72 h précédant l’embarquement pour l’Arabie Saoudite. Les autorités camerounaises affirment avoir pris les dispositions nécessaires pour faciliter les opérations de dépistage et de délivrance de la documentation nécessaire au plan sanitaire pour les 4 500 pèlerins qui feront le Hadj qui aura lieu du 7 au 12 juillet prochain.
À cet effet, des sites de tests de dépistage PCR contre la Covid-19 seront « exceptionnellement » ouverts dans les délégations régionales du Minsanté de l’Adamaoua et de l’Extrême-Nord, respectivement dans les villes de Ngaoundéré et Maroua. Ils viendront s’ajouter à ceux des villes de Garoua (Nord), Douala (Littoral), Yaoundé (Centre) et Bafoussam (Ouest) « déjà opérationnels », selon le Minsanté. Le membre du gouvernement affirme que ces facilités « visent à accompagner les fidèles musulmans camerounais dans la fluidification des opérations liées à leur déplacement en terre sainte, en assurant la fiabilité des tests de dépistage en vue de l’obtention, sans heurts, de documents sanitaires authentiques, requis pour l’entrée sur le territoire de l’Arabie Saoudite ».
P.N.N
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