Pour davantage augmenter la résilience de ses populations et de ses écosystèmes, qui subissent les conséquences néfastes du changement climatique, le Cameroun a choisi de se faire accompagner par l’Agence française de développement (AFD). Il fait partie des douze pays partenaires de la deuxième phase du programme AdaptAction initié par l’AFD.
« AdaptAction propose une assistance technique et des activités de renforcement de capacités pour consolider leur gouvernance climat, mieux intégrer l’adaptation au changement climatique dans leurs politiques publiques et faire émerger des projets d’adaptation structurants », fait savoir l’AFD.
Pour le Cameroun, ce programme n’est pas nouveau. Le pays de Paul Biya avait déjà participé à la première phase entre 2017 et 2022. Une expérience qui a permis à l’Observatoire national sur le changement climatique (Onacc) du Cameroun de formuler un programme de planification agricole afin d’assurer la résilience du pays.
L’intérêt de cette planification de l’Onacc s’explique parce que l’Afrique centrale est présentée par les experts du climat comme une des régions les plus vulnérables de la planète. À cause du changement climatique, les saisons varient sans prévenir. Ce qui a un fort impact sur le calendrier agricole. Sans oublier la récurrence des inondations et de la sécheresse, etc.
Entre 2017 et 2022, « AdaptAction a permis l’élaboration de fiches d’action adaptation du Cameroun en vue d’opérationnaliser les objectifs climatiques inscrits dans la stratégie nationale de développement 2020-2030 (Snd30) », note encore l’AFD. Qui croit que d’autres exemples d’intégration des questions d’adaptation vont fleurir au Cameroun pendant les trois prochaines années.
Michel Ange Nga
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