Ce 27 avril, la Chambre de contrôle de l’instruction de la Cour d’appel du Centre a rejeté la demande de mise en liberté sous caution de Jean Pierre Amougou Belinga (photo) au terme d’une audience expéditive. Un verdict qui n’étonne pas grand monde dans les milieux judiciaires. Pour cause, il est très rare que des juges accordent une liberté provisoire à un mis en cause qui risque une peine d’emprisonnement à vie.
Jean Pierre Amougou Belinga est poursuivi pour des faits de complicité de torture liés à l’affaire Martinez Zogo, l’animateur radio enlevé et retrouvé mort en janvier dernier. L’homme d’affaires a été inculpé en mars dernier et placé en détention provisoire à la prison centrale de Kondengui.
Avec ce verdict, son pool d’avocats perd l’une de ses premières grandes batailles dans la guerre à distance qui les oppose aux avocats des ayants droit de Martinez Zogo. Ces derniers se sont offusqués publiquement contre cette procédure de mise en liberté sous caution.
M.A.N
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