Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?

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Des offres d’emplois sur Internet prétendent recruter des jeunes pour le Championnat d’Afrique des nations (Chan) que le Cameroun organise du 4 au 25 avril prochain, proposant des salaires très séduisants. Attention, il s’agit d’une arnaque dont le but est d’extorquer de l’argent aux personnes en quête d’emploi. Dans un communiqué publié le 14 février dernier, le ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep), Narcisse Mouelle Kombi, par ailleurs président du Cocan, appelle le public à la vigilance face aux «prétendues offres de recrutement de jeunes au sein des organes du Cocan, soutenues par des propositions faramineuses de salaires» sur les réseaux sociaux. 

Il rappelle que la seule opération lancée jusque ici par le Cocan, dans le cadre notamment du Chan, est le recrutement des volontaires dont les candidats avaient jusqu’au 7 février dernier pour déposer leurs dossiers de candidature. «Dans ce cadre et selon les usages en la matière, la participation à la mise en œuvre des activités d’organisation du prochain Chan aussi bien pour les membres statutaires du Cocan 20-21 que pour les volontaires est un acte patriotique et une activité essentiellement temporaire et gratuite dont le but n’est pas la recherche du gain ou d’un salaire», précise Narcisse Mouelle Kombi. Ce dernier invite par ailleurs le public à se référer aux structures compétentes du Cocan pour «toute information fiable» relative au Chan.

P.N.N

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Il circule sur les réseaux sociaux un document intitulé «Fiche de sélection recrutement de 400 agents techniciens sous-traitants PAD_Agency». Au bas dudit document, un nom et un sceau attribués à Cyrus Ngo’o, le directeur général (Dg) du Port autonome de Douala (Pad). Sur cette fameuse fiche, les postulants sont invités à remplir des informations relatives à leur identité et les postes sollicités à la régie du dragage du port. Une date de paiement des frais de recrutement est fixée au 13 octobre 2019 dès 9 heures. Mais le percepteur des frais exigés n’est pas indiqué.

Seulement, l’une des curiosités sur ce document est que, pour un recrutement pour la régie du dragage du port de Douala, les candidats sont invités à postuler pour des postes à Kribi. Cette ville dispose pourtant de son propre port dirigé par une autre autorité entièrement à part. Pour en avoir le cœur net, nous nous sommes rapprochés du port de Douala qui a répondu : «Aucune fiche d’enregistrement pour le recrutement n’a été signée par le directeur général du Pad. Que tous les postulants ne s’en tiennent qu’au communiqué publié (…) dans les journaux. Ou appeler au 657 10 23 57». Sur le vrai communiqué qui a lancé, le 3 octobre dernier, ce recrutement de 400 employés à la régie du dragage, le Dg Cyrus Ngo’o indique plutôt que les dossiers complets de candidature lui sont adressés et doivent être déposés au 8e étage de l’immeuble siège du Pad à Douala. La date limite de recevabilité des dossiers de candidatures est fixée au 23 octobre 2019 à 15h30 minutes.

Sylvain Andzongo

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Il existerait apparemment une astuce simple pour avoir gratuitement la connexion Internet depuis son téléphone portable. Pour cela, il suffit de composer le code suivant : #124*4*3*1*5#. Et bingo, l’on peut naviguer à volonté ! C’est bien évidemment faux. «Ce message est une arnaque. Il ne faut souscrire à rien qui semble gratuit. Les gens emploient leur intelligence à soustraire aux autres leurs dus. Et comme beaucoup de Camerounais sont accros au gratuit, ils se font arnaqués», affirme-t-on chez l’opérateur de téléphonie mobile Mtn Cameroon. Même son de cloche chez Orange Cameroun, où l’on assure que ce code est inconnu de leurs services. Le code pour souscrire à Internet chez l’un ou l’autre opérateur est connu du public : *157# pour Mtn, #145# pour Orange et *865# pour Nexttel.

Une fois ce code composé, l’abonné a ainsi la latitude de choisir le forfait Internet qui convient à sa bourse. Malgré cela, les arnaques à la téléphonie mobile se multiplient, faisant toujours des victimes. Ce, malgré les appels à la vigilance lancés par les opérateurs et l’Agence de régulation des télécommunications (Art) à l’endroit des abonnés. Bien que la plupart des messages d’arnaques soient émis depuis des numéros de téléphone mobile comme s’il s’agissait de Sms provenant de tel ou tel opérateur, plusieurs éléments peuvent néanmoins vous mettre la puce à l’oreille : transfert d’argent ou de crédit de communication à une tierce personne, gain d’une offre, d’une prime ou d’un voyage.

P.N.N

Publié dans E-ARNAQUES

Comme cela se propage sur les réseaux sociaux, le Chinois Huawei Recrute bel et bien au Cameroun en ce début d’année. En effet, dans un communiqué signé le 13 janvier 2020, le directeur de l’Ecole nationale supérieure des postes, des télécommunications et des technologies de l’information et la communication (Sup’Ptic), Félix Watching, informe que le géant des télécoms Huawei organise, dans son institution, un test de recrutement des stagiaires le mercredi 5 février 2020 à partir de 12 heures. «Ce test, explique le responsable, concerne les jeunes Camerounais titulaires d’au moins d’un diplôme d’ingénieurs des travaux des télécommunications ou en TIC». Dans ce sens, le directeur invite ceux qui sont intéressés à déposer au bureau de la scolarité de Sup’Ptic, un dossier constitué des pièces suivantes : un CV indiquant obligatoirement un contact téléphonique et une adresse e-mail et une photocopie de la carte nationale d’identité. Les dossiers seront reçus du 13 au 24 janvier 2020 à 14h. Cependant, contrairement à ce qui se dit, les candidats ne versent pas d’argent ou de frais d’études de dossier, comme l’atteste le document en photo. Les seuls éléments des dossiers de candidatures sont ceux cités plus haut. Sup’Ptic de Yaoundé est la toute première institution camerounaise de l’enseignement supérieur, dont les étudiants seront certifiés Huawei ICT Academy. Dans le cadre de ce programme baptisé «Huawei ICT Academy», l’équipementier chinois revendique une coopération avec plus de 300 universités dans le monde, ainsi que la formation de plus de 10.000 étudiants chaque année.

Sylvain Andzongo

Publié dans E-ARNAQUES

C’est un document suspect qui circule en ce moment sur les réseaux sociaux. La date semble avoir été scannée. Idem pour la signature au bas de cet avis de recrutement de 500 jeunes camerounais attribué au ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep), Narcisse Mouelle Kombi. Pour en avoir le cœur net, nous nous sommes rapprochés du ministère des Sports. Le verdict est sans appel : il s’agit d’un fake news. En effet, indique un responsable du Minsep : «C’est un faux document informant des jeunes qu’ils seront recrutés par le ministère des Sports». Notre source reconnaît tout de même que ledit document semble authentique à plusieurs égards : la griffe de la cellule de communication du ministère des Sports, la signature et le cachet du ministre. Seulement, cela a été scanné et collé dans un faux avis de recrutement.

Les arnaqueurs font miroiter aux jeunes âgés d’au moins 21 ans, titulaires au minimum d’un brevet d’études du premier cycle, qu’ils seront chargés de caisses et recouvrement dans les stades et autres terrains sportifs du Cameroun, assistance à la supervision des logistiques sportives, déploiement et promotion publicitaire des événements sportifs, etc. «Il est donc à noter que les dossiers comprenant une lettre de motivation, une copie de la carte nationale d’identité, et une copie du certificat médical devront être envoyés à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. avant la date du 27/11/19», indique le faux document. Dans un communiqué publié le 21 novembre, le ministre des Sports lui-même rappelle «qu’aucun recrutement n’a été lancé par son département ministériel dans ce sens. Il condamne les actes malveillants de ces individus sans foi, ni loi, dont le but premier est d’abuser et d’escroquer les honnêtes citoyens».

Sylvain Andzongo

Publié dans E-ARNAQUES

Dans les villes de Yaoundé et Douala, des individus vêtus aux couleurs (orange et noir) de la société de téléphonie mobile Orange Cameroun sillonnent, depuis quelques temps, les rues et abordent les usagers en leur proposant de réinitialiser leur compte Orange Money. «Monsieur. Nous sommes les représentants d’Orange. Il y a une campagne de réinitialisation des comptes en ce moment. Il faut changer les mots de passe pour se protéger des pirates», déclare l’un de ces mystérieux missionnés à un étranger. Ceux qui sont un peu sceptiques résistent à force d’arguments mais, certains abonnés du Mobile Money se laissent faire et confient leur porte-monnaie électronique à ces inconnus pour des besoins de «réinitialisation».

Erreur ! Il s’agit d’une technique qui permet aux pirates de vider le compte Mobile Money avec le consentement même du propriétaire. Saisie, Orange Cameroun déclare n’avoir mandaté aucun service sur le terrain (agent Orange) pour la réinitialisation des comptes Orange Money (OM). «Si vous voyez quelqu’un avec l’équipement Orange qui vous propose ses services pour réinitialiser votre compte OM, sachez que vous avez affaire à un usurpateur. Ils sévissent dans la ville de Douala depuis plus d’une semaine, laissant les clients sans rien dans leur compte», prévient l’opérateur de téléphonie mobile.

S.A

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Certains estiment que Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-Ouest, est la ville plus chère du pays parce qu’elle affiche le taux d’inflation le plus élevé en 2019.

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Une annonce partagée sur les réseaux sociaux affirme que l’opérateur de téléphonie mobile cherche un profil pour ce poste à Douala. Est-ce vrai ?

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Le rapport de l’enquête ouverte par l’Ordre national des médecins du Cameroun (ONMC) au sujet du décès de l’avocat camerounais Me Sylvain Souop vient d’être remis au ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie. L’autorité tutélaire du secteur de la santé au Cameroun l’a reçu le 15 février dernier, mais l’information n’a été rendue publique que quatre jours plus tard, via un communiqué signé du président de l’ONMC, Guy Sandjon.

Dans son communiqué, l’ONMC ne donne pas les conclusions de son enquête. Il indique cependant que la mission d’enquête n’a été réalisée qu’en partie. « Les conseils de la famille du regretté disparu ont interdit certaines investigations qui auraient pu être pourtant souhaitables (notamment à l’accès à la dépouille mortelle du défunt) », informe l’Ordre. Selon les explications données par son président, la famille du défunt aurait fait prévaloir le droit au respect du secret médical pour s’opposer à « toute communication ayant trait à son dossier médical », de l’avocat.

Selon l’ordre des Médecins, le décès de l’avocat est intervenu dans des circonstances susceptibles « de mettre en cause les principes de moralité et de dévouement indispensables à l’exercice de la profession de médecin, ainsi que le respect des règles », édictées par le code de déontologie. D’où l’investigation « indépendante » initiée par l’ONMC afin de faire la lumière, aux plans « technique, éthique déontologique », sur ces circonstances ayant entouré décès de l’avocat, survenu le 15 janvier 2020 au Centre des urgences de Yaoundé (Cury).

Le fait pour la famille du défunt de privilégier le secret médical et surtout d’interdire à l’Ordre des médecins d’accéder et d’investiguer sur la dépouille embarrasse certains leaders d’opinion au Cameroun. Des acteurs de la société civile et des hommes politiques, surtout des militants de premier ordre du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), avaient dénoncé une erreur médicale, voire un assassinat de l’avocat.

Me Sylvain Souop était réputé proche de l’opposant camerounais Maurice Kamto, le président du MRC arrivé 2e à l’élection présidentielle du 8 octobre 2018. Il s’est d’ailleurs illustré lors du contentieux postélectoral qui s’en est suivi en officiant comme chef de file du collège d’avocats constitués par le MRC pour défendre les intérêts de son candidat devant le Conseil constitutionnel.  

BE

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Le nouvel ambassadeur d’Israël au Cameroun, Isi Yanouka, a présenté les copies figurées de ses lettres d’accréditation au ministre des Relations extérieures, Yves Mbella Mbella, le 19 février dernier.

Celui qui prend les rênes de la diplomatie israélienne au Cameroun est un connaisseur de l’Afrique, et du Cameroun en particulier. Entre 1999 et 2001, ce diplomate de carrière a officié comme chef de mission adjoint à l’ambassade d’Israël à Yaoundé. L’ancien ambassadeur d’Israël en Côte d’Ivoire, au Togo, au Bénin et au Burkina Faso, avec résidence à Abidjan, a aussi occupé le poste de conseiller politique à la Mission permanente d’Israël auprès des Nations unies de 2010 à 2013.

Avant sa nomination comme chef de la mission diplomatique de l’État d’Israël au Cameroun, ce diplomate officiait comme directeur du département des organisations internes et des agences spécialisées au ministère israélien des Affaires étrangères, poste occupé depuis février 2018. Entre 2016 et 2018, il a été chef du bureau brésilien à la division pour l’Amérique centrale, l’Amérique du Sud et les Caraïbes.

C’est en 1993 que Isi Yanouka fait son entrée dans les milieux diplomatiques en rejoignant le ministère israélien des Affaires étrangères en 1993. Il a servi son pays à la fois dans son pays et à l’étranger au fil des ans. Ex-chef du bureau Afrique de l’ouest à la division Afrique, il a également fait ses preuves à la tête du bureau des immunités et privilèges, du bureau d’accréditation des diplomates étrangers et des ONG à la division du protocole.

Le Cameroun et l’État hébreu entretiennent des relations de coopération depuis 1960. Cette coopération porte notamment sur des domaines tels que la défense et l’éducation. Dans le domaine militaire, le savoir-faire israélien a profité aux forces de défense du Cameroun. Notamment aux éléments de la Garde présidentielle camerounaise. L’apport israélien a également été déterminant pour la création du Bataillon d’intervention rapide (BIR), une unité militaire d’élite réputée efficace dans la lutte contre la secte nigériane Boko Haram et le grand banditisme observé dans les régions septentrionales du pays.

Dans le domaine éducatif, l’État d’Israël accompagne plusieurs structures de formation. C’est le cas de l’École nationale polytechnique. Grâce à Israël, la principale pépinière des ingénieurs camerounais est désormais dotée d’un Centre d’impression haute technologie 3 D.

BE

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