Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?

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Depuis le 1er janvier 2020, les personnes vivant avec le VIH/Sida expérimentent la gratuité de la prise en charge au Cameroun. Le président de la République, Paul Biya, a en effet décrété la gratuité de tous les services liés à la prise en charge de cette maladie en décembre dernier. Désormais, les patients sont censés bénéficier des consultations, des tests de dépistage, des examens de charge virale et de résistance, sans débourser une contrepartie financière.

Ces facilités s’ajoutent à la gratuité des antirétroviraux (ARV) effective au Cameroun depuis 2007, et financée par l’État avec l’appui des bailleurs de fonds comme le Fonds mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose. Pour cette année, les États-Unis se sont également engagés à appuyer le Cameroun à hauteur de 57 milliards de FCFA afin de lever ces barrières financières d’accès aux soins.

Toutefois, sur le terrain, cette décision est diversement implémentée. L’hôpital du jour de l’Hôpital central de Yaoundé s’est par exemple conformé aux nouvelles directives. Dans une note datant du 15 janvier 2020, le directeur de cet hôpital, Pr Joseph Pierre Fouda, informe que « les services relatifs à la prise en charge du VIH/Sida, sont désormais gratuits au complet » dans cette formation sanitaire, suite à la décision du ministre de la Santé.

Mais dans d’autres formations sanitaires, la nouvelle mesure tarde à s’appliquer. Au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Yaoundé, les personnes vivant avec le VIH/Sida payent encore à la caisse pour se faire consulter. « On ne pouvait pas appliquer la mesure du ministre sans en avoir les contours techniques », se défend le Pr Mve Koh, responsable du Centre de traitement agréé pour le VIH/Sida du CHU de Yaoundé.

Le Cameroun compte environ 530 000 personnes vivant avec le VIH/Sida. La prévalence nationale du pays a reculé de 3,4% en 2018 à 2,7% en 2019, selon le Comité national de lutte contre cette pandémie (CNLS). Pour la même année, 303 000 personnes étaient sous traitement contre 268 939 patients en 2018.

BE

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Le Tribunal criminel spécial (TCS) a jugé l’ancien trésorier payeur de Yaoundé, Emmanuel Mbia Enguene, coupable de détournement de deniers publics d’un montant de trois milliards de FCFA. La juridiction chargée de la répression des crimes économiques au Cameroun l’a par conséquent condamné à 15 ans de prison ferme. La décision a été prononcée le 7 février 2020.

Selon la justice, entre 2011 et 2013, l’ex-patron de la paierie générale de Yaoundé et ses collaborateurs ont procédé au paiement des frais de justice militaire en ayant recours à la consignation. Ce mode de paiement qui échappe au contrôle de la hiérarchie suppose en principe une consignation préalable. « Or, dans le cas d’espèce, sans consignation des sommes par des militaires, Mbia Enguene et ses coaccusés ont indument favorisé la sortie de 3,194 milliard de FCFA au profit des magistrats militaires », a toujours soutenu l’accusation.

Emmanuel Mbia Enguené a été placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Kondengui en mars 2013. Parmi ses coaccusés, un est décédé en cours de procédure et l’autre, en fuite, a été condamné à la prison à vie. Les autres écopent chacun d’une peine privative de liberté de 10 ans.

Outre les peines d’emprisonnement, les condamnés sont astreints à restituer les sommes indument sorties des caisses de l’État au Trésor public.

BE

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K.S., l’étudiant camerounais vivant à Jingzhou en Chine et contaminé par le Coronavirus, a retrouvé sa santé. La nouvelle est confirmée par l’ambassadeur de Chine au Cameroun, Wang Yingwu. Après une hospitalisation, une surveillance et un traitement médical, « il est maintenant en bon état de santé », informe le diplomate chinois.

Le cas de ce Camerounais atteint du Coranavirus a été annoncé, le 5 février dernier par les autorités de l’Empire du Milieu. « Nous confirmons qu’un étudiant camerounais inscrit à l’Université de Yangtze a été infecté par le nouveau coronavirus », rapportait le chef de la mission diplomatique chinoise au Cameroun.

À titre préventif, le Cameroun a déployé un système de détection constitué des caméras thermiques de dernière génération branchées sur un système informatique et d’autres équipements de prévention. « Ce dispositif est actif dans les principaux terminaux aéroportuaires du pays », indique-t-on au ministère camerounais de la Santé publique. À l’aéroport international de Yaoundé, le circuit du passager a été évalué par les services sanitaires et une salle d’isolement a été affrétée pour les situations suspectes.

Pour calmer la vague d’inquiétudes que traversent les familles des ressortissants camerounais vivant en Chine, l’ambassadeur de Chine a organisé un point de presse le 3 février 2020 à Yaoundé.

Selon les chiffres officiels communiqués dans la matinée de ce 14 février 2020, 121 nouveaux morts et 5090 nouveaux cas de contamination au coronavirus ont été enregistrés. Le nombre total des morts en Chine continentale a atteint 1380. Et plus de 63 851 personnes ont été contaminées dans le pays.

BE

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Les choses ne s’arrangent pas pour SDF, jusqu’ici, premier parti de l’opposition du point de vue du nombre d’élus. Arrivé 4e lors de la dernière élection présidentielle avec un score de 3,35% - son pire résultat à une élection depuis sa création en 1990- le parti, perd à nouveau du terrain. C’est ce qui ressort des résultats des élections municipales du 9 février dernier, publiés par les différentes Commissions communales de supervision disséminées à travers le Cameroun.

De fait, à l’issue dudit scrutin, de nombreuses circonscriptions considérées jusque-là comme des bastions du parti de la balance basculent dans l’escarcelle d’autres. Dans le Littoral par exemple, la commune de Douala 3e, la seule dirigée par un maire issu du SDF dans la capitale économique du Cameroun, est désormais sous le contrôle du RDPC, le parti au pouvoir. Idem pour la commune de Njombe-Penja dans le département du Moungo, où le parti de John Fru Ndi est détrôné par Paul Éric Kingue et son Mouvement patriotique pour un Cameroun nouveau (MPCN).

Du côté du Sud-Ouest, le SDF perd la majorité dans les conseils municipaux de Kumba 2e et de Tiko, qui passent désormais sous la bannière du RDPC. Pis, même dans Nord-Ouest, région d’origine de son leader Ni John Fru Ndi et base naturelle du parti, le SDF est en ballottage défavorable. Il ne garderait la mainmise que sur le seul conseil municipal de Bamenda 3e.

Même dans le département de la Menchum, les communes de Zhoa et Furu Awa, dirigées lors de la dernière mandature par des exécutifs SDF, passent aux couleurs du RDPC qui devrait contrôler les 25 communes que compte le Nord-Ouest au terme du scrutin du 9 février dernier.

En crise depuis 2016, les régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest (Noso) ont connu un exode de leurs populations. Et pour les mêmes raisons, des partis politiques de l’opposition n’ont pas pu battre campagne. Mais l’insécurité du Noso ne saurait justifier à elle seule cette déchéance du SDF dans la mesure où le parti n’a pas pu consolider ses acquis dans les circonscriptions paisibles comme Douala 3e et Njombe-Penja.

En 1996 le SDF a enrôlé 61 communes sur 360 et 22 lors des précédentes élections municipales en 2013. Sur la même période, le nombre de députés du SDF à l’Assemblée nationale est passé de 43 sièges en 1196 à 18 en 2013. Il ne devrait pas faire mieux lors des élections législatives du 9 février 2020.

BE

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Au terme des opérations de vote relatives aux élections législatives du 9 février dernier, 40 recours ont été déposés devant le Conseil constitutionnel. Les différentes requêtes sont portées par 12 partis politiques issus de « la majorité présidentielle » (RDPC, UNDP, ANDP…) et de l’opposition (PCRN, SDF, Univers, Purs, Bric…).

Dans le détail, le SDF, jusqu’ici 2e force politique du point de vue du nombre de députés à l’Assemblée nationale, compte à lui tout seul une douzaine de recours visant l’annulation totale des élections législatives dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, deux régions où ce parti est en compétition avec le RDPC, parti au pouvoir.

Pour motiver son recours, le SDF évoque « la délocalisation des bureaux de vote par les responsables d’Elecam sans notifier les électeurs » et le regroupement à Santa et à Mezam Sud de 100 bureaux de vote en violation de l’article 96 du Code électoral.

Des recours en annulation partielle des élections ont également été déposés, notamment par le RDPC qui conteste la victoire de la liste conduite dans le Nyong et Kellé (région du Centre) par le président national du PCRN, Cabral Libii.

Une requête similaire porte sur les circonscriptions de Ngaoundéré 1er, 2e, 3e et de Nyambaka. Là-bas, le parti au pouvoir dénonce plusieurs irrégularités allant du non-respect par l’UNDP de l’heure limite de clôture de la campagne électorale, à la corruption, en passant par « la fraude orchestrée par l’Alliance nationale pour la démocratie et le progrès (ANDP) ».

Pour sa part, le parti Univers du Pr Nkou Mvondo met en cause le caractère irrégulier des élections législatives dans la circonscription électorale de la Vina (partie septentrionale du pays). Il allègue que 863 élèves militaires ont été inscrits à la dernière heure et cela a faussé le jeu électoral. En plus, le parti déplore le fait que ses représentants aient été expulsés des bureaux de vote le jour du scrutin.

Selon la loi camerounaise, c’est le Conseil constitutionnel qui veille à la régularité de l’élection des députés à l’Assemblée nationale. C’est également lui qui en proclame les résultats dans un délai maximal de 20 jours à compter de la date de la clôture du scrutin. Il reste dont 16 jours pour vider le contentieux et donner les résultats définitifs des législatives 2020.

BE

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Les experts de la Confédération africaine de football sont au Cameroun depuis hier, 11 février 2020. C’est dans le cadre de la dernière visite d’inspection des infrastructures sportives affectées à l’organisation du Championnat d’Afrique des nations (Chan 2020). Il s’agit pour les inspecteurs de la CAF de s’assurer que les sites qui abriteront cette compétition internationale de football sont prêts.

« Nous avons reçu 9 experts hier. Ce mercredi, ils vont commencer l’inspection des infrastructures sportives et hôtelières ici à Douala. Jeudi, ils vont visiter le site de Limbe-Buea, dans la région du Sud-Ouest », explique un cadre du Comité local d’organisation du Chan pour le Littoral.

Après cette étape, la mission dirigée par le Nigérian Samsun Adamu, le directeur des compétitions de la CAF mettra le cap sur Yaoundé, où le stade Ahmadou Ahidjo, les terrains d’entrainement, les hôtels et les formations hospitalières seront passés au peigne fin.

Cette visite intervient quelques jours seulement avant la cérémonie de tirage au sort annoncée pour le 17 février prochain au Palais des sports de Yaoundé.

Pour mémoire, la complétion de football, qui se joue du 04 au 25 avril prochain, connaitra la participation de 16 équipes africaines : le Cameroun, le Maroc, le Zimbabwe, le Congo, le Togo, la Zambie, la Namibie, le Burkina Faso, la Guinée, le Rwanda, La Tanzanie, le Mali, le Niger, la RD Congo, la Tunisie et l’Ouganda.

BE

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Les premières copies des missions d’observation électorale accréditées au Cameroun pour le compte du double scrutin législatif et municipal tombent déjà. C’est le cas du rapport de la mission de l’Union africaine (UA) conduite par l’ex-Premier ministre du Niger, Seyni Oumarou.

48 heures après les opérations de vote, cette mission a présenté les observations formulées par les 34 observateurs -regroupés en 12 équipes- déployées au Cameroun par l’institution panafricaine.

Dans ce rapport, partiellement dévoilé à la presse ce 11 février, la mission relève une faible affluence. « Aucun engouement particulier n’a été noté dans les différentes localités couvertes », note la mission.

L’équipe de Syni Oumarou se satisfait toutefois du déroulement effectif du vote dans « une atmosphère calme et paisible » nonobstant la situation sécuritaire dans les régions de l’Extrême-Nord, du Sud-Ouest et du Nord-Ouest. « Le matériel électoral était disponible en quantité suffisante tout au long de la journée de vote et ce dans les bureaux de vote visité », observe la mission qui a couvert six régions (l’Adamaoua, le Centre, l’Est, le Littoral, l’Ouest et le Sud), pour un total de 176 bureaux de vote, dont 79% en zone urbaine et 21% en milieu rural.

Mieux, selon les experts électoraux commis par l’UA, le cadre juridique des élections en vigueur au Cameroun est « de nature à garantir une représentativité des différentes forces politiques du pays ». Mais de l’avis des observateurs de l’UA, ces dispositions juridiques sont à parfaire sur certains aspects. Il s’agit notamment de «clarifier les dispositions sujettes à des interprétions divergentes » et de « renforcer l’indépendance de l’organe de gestion des élections (Elecam)»

D’ailleurs à ce sujet, Seyni Oumarou suggère « un cadre de dialogue et de concertation entre tous les acteurs, afin de réinstaurer la confiance dans les processus électoraux ».

Non accréditée par le ministère de l’Administration territoriale, l’ONG Transparency International a tout de même déployé un réseau d’observateur à travers les 10 régions du pays. Outre l’abstention, cette organisation, décrie le manque de sérieux de certains partis de l’opposition qui n’avaient pas de représentant dans les bureaux de vote. « Comment pourront-ils défendre leurs votes ? Comment sauront-ils s’il y a tentative de fraude ? Qui va récupérer leurs procès-verbaux ? », s’est interrogé le vice-président de Transparency International, Mayer Etongue.

Selon les chiffres du ministère de l’Administration territoriale, le Cameroun a accrédité 16 765 observateurs nationaux et internationaux.

BE

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En attendant, les chiffres officiels, les conjectures vont bon train après les consultations électorales du 9 février 2020, visant à désigner les conseillers municipaux et les députés camerounais. Au centre des supputations, le taux de participation.

« Le taux de participation était très faible, les nôtres sont restés à la maison », a regretté Carlos Ngoualem, candidat du Social Democratic Front (SDF) en lice pour les municipales à la commune de Douala 3e. « Aucun engouement particulier n’a été noté dans les différentes localités couvertes », a observé la mission de l’Union africaine, conduite par l’ancien Premier ministre Seyni Oumarou. 

À l’École publique de Bastos à Yaoundé, lieux de vote du président de la République Paul Biya, sur 1353 électeurs inscrits dans les cinq bureaux de vote qui y ont été installés, seuls 411 électeurs sont allés aux urnes.

Si la faible participation semble faire l’unanimité, les raisons font débat. Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto, classé 2e lors de la présidentielle d’octobre 2018 avec 14,23% des voix (500 000 électeurs), l’attribue à son mot d’ordre de boycott.   

« Les appels aux boycotts lancés par des politiciens véreux et les terroristes (combattants séparatistes, NDLR), n’ont eu aucun écho auprès des Camerounais », affirme pour sa part, le ministre camerounais de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji.

Mais pour certains observateurs électoraux, la question est plus complexe. Selon Henri Njoh Manga Bell, président de la branche camerounaise de Transparency, « le non-retrait de cartes d’électeurs, la perte de confiance dans le processus et la situation sécuritaire tendue dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest » seraient les causes de ce peu d’engouement. 

Dans certaines circonscriptions, les élections de dimanche étaient jouées d’avance. Faute de concurrents dans 17 départements, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le parti au pouvoir, avait déjà engrangé environ 35 sièges de député et des centaines de conseillers municipaux avant le jour du scrutin.

Lors des dernières élections législatives et municipales, tenues en 2013, le taux de participation nationale caracolait à 75,41 %, soit 24,59% d’abstention.  

BE

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Selon la rumeur, ces deux villes, respectivement de l’Ouest et du Littoral, auraient rallongé la liste des régions atteintes d’une épidémie de maladies respiratoires à Coronavirus. Vraiment?

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Dans l’opinion, certains affirment que la non disponibilité de l’étoffe du 8 mars est le fait de commerçants véreux qui font jouer la carte de la rareté pour la revendre au prix fort. Vraiment ?

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