Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?

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Dans une interview qu’il accorde cette semaine au quotidien Cameroon tribune, le directeur général de l’Agence des normes et de la qualité (Anor) dévoile la taille des normes homologuées sur le triangle national. Charles Booto à Ngon révèle qu’il existe actuellement près de 6 473 normes homologuées reparties dans divers secteurs d’activité. Ce qui est encore loin de satisfaire le besoin réel, comme le confirme implicitement Charles Booto à Ngon.

Il fait savoir : « lorsque la qualité d’un produit, service ou même d’un processus ne peut pas être attesté volontairement à partir d’une norme camerounaise, l’évaluation de la conformité s’effectuera sur la base d’une norme internationale lorsqu’il en existe une pour éviter certains risques ».

Parallèlement, l’Anor assure qu’elle travaille activement pour susciter de nouvelles normes. « En réalité, les normes sont élaborées par les parties prenantes intéressées et pour leur application par elles-mêmes et tous les autres acteurs impliqués dans le domaine concerné », explique Charles Booto à Ngon.

Michel Ange Nga

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La sortie ce mois du dernier roman de Hemley Boum, « Le rêve du pêcheur », ne passe pas inaperçu en France où il est édité par Gallimard. Pour le Figaro littéraire, « ce roman tout en nuances et sans ressentiment, plein de foi et d’espérance, parle de notre besoin vital d’ancrage et de lignage ». Sur sa page Facebook, l’écrivaine Franco-camerounaise atteste sans en dire plus sur ce besoin de lignage. Qui transpire bien de l’histoire qu’elle raconte tout au long des pages de cette fiction bien accueillie par la critique.

Catherine Fruchon-Toussaint, journaliste chez RFI, qui a interviewé l’écrivaine ce 22 février, est sur la même longueur d’onde. En parlant de la nouvelle fiction de Hemley Boum, Fruchon-Toussaint écrit sur sa page Facebook : « son nouveau roman, qui raconte trois générations au Cameroun, d'un grand-père à son petit-fils dans une fiction qui dit la puissance de nos racines et qui fait l'éloge de l'attente ».

Sans aucun doute, car le livre raconte l’histoire de Zacharias, un pêcheur traditionnel installé à Campo dans le Sud Cameroun, qui voit sa vie bouleversée par l’arrivée des chalutiers modernes. Et de l’autre bout, Hemley Boum met en scène le petit-fils de Zacharias, obligé de quitter Campo pour aller en France.

C’est le cinquième roman de Hemley Boum, qui a lancé sa carrière littéraire en 2010 avec « Le clan des femmes », paru chez L’Harmattan. Il y a depuis eu « Si d’aimer » et « les maquisards », deux livres édités par La Cheminante. Ensuite « Les jours viennent et passent », son premier livre chez Gallimard. Et maintenant « Le rêve du pêcheur » qui lui donne d’avoir son portrait dans le hall de Gallimard, espace réservé aux auteurs qui cartonnent.

Michel Ange Nga

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Artur Jorge, l’ancien sélectionneur du Cameroun, est décédé ce jeudi 22 février 2024 à Lisbonne au Portugal, des suites d’une longue maladie, a annoncé son entourage dans un communiqué. La Fédération camerounaise de football (Feacfoot) lui a rendu hommage dans un communiqué officiel publié le même jour. « La Fecafoot a appris avec une émotion vive, la disparition de Arthur Jorge, ancien sélectionneur des Lions indomptables. Le technicien portugais, qui avait entraîné la sélection du Portugal et le club du PSG entre autres, avait connu un passage sur le banc de touche de l’équipe du Cameroun entre 2004 et 2006 (sic). Malgré la non qualification pour la Coupe du monde en Allemagne et une élimination en quarts de finale de la CAN en Egypte en 2006, Artur Jorge avait laissé un sentiment positif dans l’esprit des Camerounais en raison de la bonne qualité de jeu produite par les Lions. Sa disparition est une perte importante pour le football », a réagi l’instance faîtière du football national sur sa page Facebook.

Artur Jorge a été nommé à la tête de la sélection nationale de football fanion en janvier 2005 en replacement de l’Allemand Winfried Schäfer, limogé trois mois plus tôt. Sa nomination avait été accueillie favorablement par la classe sportive qui voyait en lui « l’homme de la situation » face au défi de la double qualification pour le Mondial et la Coupe d'Afrique des nations (CAN) 2006, mais aussi en raison de son palmarès en Europe où il a notamment remporté la Coupe d’Europe des clubs champions avec Porto et deux fois le titre de champion de France avec le Paris Saint-Germain. « La mission qui lui est assignée par les pouvoirs publics consiste à qualifier l’équipe nationale du Cameroun, à l’issue de la phase retour des éliminatoires couplées Can-Coupe du monde 2006. A cet effet, il devra assurer la prospection, la détection et la sélection des talents de la diaspora comme ceux du terroir, de manière à bâtir un groupe solide, soudé, solidaire, discipliné, patriote et conquérant », déclarait à l’époque l’ancien ministre des Sports, Philippe Mbarga Mboa, en déclinant la feuille de route du technicien portugais.

Mais Artur Jorge n’a pas réussi à qualifier les Lions indomptables pour le Mondial 2006 en Allemagne. Le Cameroun s’est toutefois qualifié pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN) qui se jouait la même année en Egypte. Ses poulains - dont Samuel Eto’o et Rigobert Song, respectivement président de la Fecafoot et manager-sélectionneur du Cameroun aujourd’hui - ont quitté la compétition en quarts de finale, éliminés par la Côte d’Ivoire à l’issue de la séance de tirs au but (1-1, 11-12 tab). Un mois après la CAN, le Portugais annonçait sa démission en mars 2006, après 15 mois passés sur le banc des Lions indomptables.

P.N.N

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La Direction de la météorologie nationale (DMN), logée au ministère des Transports, vient de reconnaître dans un communiqué que « des pluies sporadiques » ont été enregistrées dans le Sud du pays couvrant les régions de l’Est, du Sud, du Littoral, du Centre et du Sud-Ouest. D’après la DMN, cela pourrait s’expliquer par « le réchauffement anormal de la surface de la mer du golfe de Guinée ». Ce qui entraîne « une forte évaporation au-dessus de l’océan Atlantique ».

Depuis quelques jours en effet, des pluies ont été enregistrées dans plusieurs villes du pays. Un phénomène inhabituel en cette période de saison sèche qui coure le plus souvent entre novembre et mars.

Cependant, le mercure reste élevé, comme le constate la DMN. « En ce qui concerne la chaleur, l’atmosphère humide due aux vents dominants du sud-ouest chargés d’humidité absorbe plus de rayonnement solaire, ainsi plus de chaleur dans la couche inférieure de l’atmosphère avec des températures d’environ 35°C à la côte et 33°C dans les régions du Centre et du Sud ». Cette chaleur va d’ailleurs s’aggraver durant les prochaines semaines, alerte la DMN même si cela va s’accompagner de pluies qui vont s’étendre dans la région montagneuse de l’Ouest.

Des variations de climat qui ne sont pas sans risque pour la santé. La DMN souligne qu’il y a des risques de maladies de la peau et un inconfort à ressentir pour la population.

L.A.

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Le Conseil national de la communication catholique s’est ouvert ce 20 février à Yaoundé. Les journalistes catholiques, qui participent à cette rencontre, réfléchissent sur les moyens de dynamiser L’Effort camerounais, le journal de l’Église fondé en 1955 par Mgr Pierre Bonneau alors qu’il était évêque du diocèse de Douala.

La feuille de route de ce projet de dynamisation est connue. L’Église catholique veut repositionner L’Effort camerounais en tête de gondole des kiosques sur le triangle national. Mais par contre, rien n’est dit sur la démarche qui va être adoptée pour réaliser cet objectif. Tout ce qu’on sait pour le moment c’est que le Conseil national de la communication est chargé de pousser la réflexion pour proposer aux lecteurs un contenu à la fois « fédérateur » et de qualité.

Les membres de ce conseil réfléchissent aussi sur les moyens de trouver des sources d’autofinancement pour soutenir la production de L’Effort camerounais. Un cahier de charges est en cours de rédaction.

En rappel, L’Effort camerounais a longtemps compté dans le paysage médiatique du Cameroun avant de piquer du nez et disparaître des kiosques en 1992. Il est relancé deux années plus tard par Mgr Christian Tumi, ancien archevêque du diocèse de Douala. Ces dernières années, le journal a évolué en dents de scies avant de disparaître à nouveau des radars. L’année dernière, le Conseil national de la communication de l’Église catholique a fait le choix de le ressusciter.

Michel Ange Nga

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En visite de travail depuis quelques jours dans le pays, Belinda Ayessa, la directrice générale du Mémorial Pierre Savorgnan de Brazza au Congo, a informé le ministre camerounais des Arts et de la Culture, Bidoung Mkpatt, que son institution veut nouer un partenariat avec le Musée national du Cameroun. Elle a émis ce souhait le 20 février, à l’issue d’une visite de ce haut lieu de mémoire du Cameroun, logé dans l’ancien palais présidentiel à Yaoundé. Ce partenariat, dit-elle, favorisera les échanges d’expériences entre les deux institutions, participant à valoriser davantage le patrimoine culturel de ces deux pays d’Afrique centrale.

« Nous voulons bénéficier de l’expertise connue et reconnue des responsables du Musée national de Yaoundé. Cependant, nous avons aussi à offrir. Il serait également important que des cadres d’ici fassent immersion au Mémorial Pierre Savorgnan de Brazza », a déclaré la directrice générale dans des propos rapportés par le quotidien à capitaux publics Cameroon tribune. Ce mémorial dédié à Pierre Savorgnan de Brazza, l’explorateur français d’origine italienne qui a fondé Brazzaville, la capitale du Congo en 1880, est un site touristique qui retrace l’histoire du Congo. L’idée de ce partenariat est partagée par la partie camerounaise. « Ce partenariat nous permettra effectivement de développer la culture de nos deux Etats », a réagi le ministre Bidoung Mkpatt, cité par la même source.

Depuis 2014, le Musée national du Cameroun abrite une toile en hommage à Savorgnan de Brazza, offerte par Idanna Pucci, la petite-nièce et héritière de l’explorateur. L’œuvre, baptisée « Hommage aux traditions : l’unité dans la diversité », est un polyptique, soit 12 tableaux réalisés par des peintres congolais. Cette œuvre d'art permet de revisiter l’histoire du Congo avec les portraits de Savorgnan de Brazza et du roi Makoko de Mbé qui signa, en 1880 avec l’explorateur français, le traité qui plaça son royaume sous la protection de la France.

P.N.N

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Le prix du carburant de contrebande en provenance du Nigeria voisin, encore appelé zoua-zoua, vient de chuter. Dans les rues de la ville de Garoua, région du Nord, le litre de zoua-zoua est passé de 800 FCFA à 350 FCFA cette semaine. Raphaël Welyang, conducteur de mototaxi à Garoua, fait remarquer que cette baisse ne concerne pas seulement le carburant. Mais tous les produits de contrebande en provenance du Nigeria.

Cette situation n’est pas étrangère à la nouvelle dévaluation du naira, la monnaie nigériane par rapport au dollar américain. Abuja parle d’une chute de 31% de la valeur du naira. Une dévaluation « historique » de l’avis des experts. Résultats des courses, les trafiquants camerounais achètent le litre de zoua-zoua de l’autre côté de la frontière à environ 125 FCFA le litre, soit une baisse de près de 40% du prix pratiqué au début de cette année, si on en croit des confidences.

Le nouveau prix du zoua-zoua, surtout consommé par les conducteurs de mototaxi, a commencé à tirer le prix du transport vers le bas. Selon Raphaël Welyang, le prix de transport sur l’axe entre Garoua et la ville de Pitoa, qu’il pratique chaque jour, est passé de 500 FCFA à 350 FCFA. Et il admet que les prix ont aussi commencé à changer dans la principale ville de la région du Nord.

Pour le moment, la baisse des prix est timide à Maroua dans la région de l’Extrême-Nord. Mais bientôt, tout laisse penser que le litre de zoua-zoua à Maroua va aussi se vendre à 350 FCFA comme à Garoua. À Ngaoundéré, dans la région de l’Adamaoua, c’est beaucoup plus compliqué à cause des contrôles des douaniers.   

Michel Ange Nga

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Le Cameroun et le Tchad ne se sont pas encore accordés sur le tracé du futur chemin de fer devant relier les deux pays. D’après un haut responsable du ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire présent au Business Week de l’Union européenne et du Cameroun le 20 février, trois tracés possibles avec des coûts variables sont proposés.

L’on apprend ainsi que l’un des itinéraires envisagés est Ngaoundéré-Garoua-Maroua-Kousseri-Ndjamena. Autrement dit, l’essentiel de ce chemin de fer se trouvera en territoire camerounais, car il desservirait toutes les principales capitales des régions septentrionales jusqu’à la ville de Kousseri frontalière avec la capitale tchadienne Ndjamena. Coût estimé de ce tracé 4 829 milliards FCFA.

Un deuxième tracé envisagé part de Ngaoundéré pour Ndjamena en passant par Moundou, Kello et Bongor. Contrairement au premier tracé, celui-ci traverserait majoritairement le Tchad pour une enveloppe estimée à 2 988 milliards FCFA.

Le dernier tracé envisagé suit le linéaire Ngaoundéré-Garoua-Figuil-Kéré-Pala-Kello-Bongor-Ndjamena pour un coût de 4 948 milliards FCFA.

Le projet de prolongement du Transcamerounais jusqu’à la capitale tchadienne a pour but d’améliorer la compétitivité du corridor Douala-Ndjamena. Le projet devrait être financé en mode Partenariat public-privé. Le dossier est une table des bailleurs qui devraient boucler les financements entre 2025 et 2026. Selon le chronogramme, le début des travaux est annoncé pour l’année 2026.

L.A.

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Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) rapporte, dans son dernier rapport de situation sur le Cameroun, que la réponse humanitaire a coûté 125,8 millions de dollars, soit 82,5 milliards de FCFA, sur environ 267 milliards de FCFA attendus. « Cela ne représente que 31% des besoins », précise OCHA. En d’autres termes, 69% des besoins humanitaires n’ont pas été satisfaits au Cameroun en 2023. L’organisme ajoute que la rareté des financements a entraîné une réduction de l’assistance humanitaire en 2023 sur l’ensemble du triangle national.

OCHA indique pourtant que le Cameroun est actuellement confronté à des grands défis humanitaires. La situation est jugée « extrême » dans la région de l’Extrême-Nord, le long de la frontière avec le Nigeria où les soudards de Boko Haram continuent d’attaquer des villages. À cause de cette situation, on compte environ 1,6 million de personnes qui ont besoin d’une assistance humanitaire dans l’Extrême-nord.

De même, la situation est aussi jugée extrême dans certains départements des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (Noso). C’est le cas de la Menchum, du Donga-Mantung ou encore du Koupe-Manengouba où les exactions des forces armées séparatistes continuent de semer la terreur au sein de la population.

Le tableau est moins alarmiste dans la région de l’Est. OCHA note un afflux de réfugiés en provenance de la République centrafricaine (RCA). « Les réfugiés sont confrontés à des risques de protection, de violence basée sur le genre, l’exploitation et les abus, ainsi qu’à un accès limité aux services de base et aux moyens de subsistance », peut-on lire dans le rapport de OCHA.

Michel Ange Nga

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Le 19 février, le gouvernement, les représentants des syndicats des transporteurs urbains et interurbains et les associations de défense des droits des consommateurs se sont accordés sur une nouvelle hausse des tarifs des transports urbains et interurbain au Cameroun, après celle intervenue en 2023. C’était au cours d’une réunion de concertation présidée par le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana. Ainsi, le prix du trajet de taxi au Cameroun devrait passer de 300 FCFA à 350 FCFA en journée, et à 400 FCFA la nuit. L’on apprend que la hausse aurait dû être de 45 FCFA, mais a été ramenée à 50 FCFA en raison de la pénurie des pièces de monnaie.

Pour le transport interurbain, le prix du kilomètre passe à 16 FCFA contre 14 FCFA actuellement. Cette revalorisation des prix des transports urbains et interurbains était réclamée par les syndicats suite à la revalorisation des prix du super et du gasoil de 15%, en vigueur depuis le 3 février dernier. « Avec ce niveau-là, on peut déjà moins stresser sur le fait de compenser ce que nous paierons en termes de carburant », a déclaré Deffo Sokeng, président du Syndicat national des transporteurs interurbains, dans des propos rapportés par RFI. Un arrêté du Premier ministre est attendu dans les prochains jours pour formaliser cette entente. En attendant, le ministère du Commerce précise que les tarifs en vigueur restent ceux pratiqués jusqu’à présent.

Certains transporteurs n’ont toutefois pas attendu cette réunion pour augmenter les prix. À Yaoundé par exemple, le tarif du trajet de taxi dans la ville est passé à 400 FCFA, au lieu des 300 FCFA homologués. Les prix ont également été revus à la hausse dans certaines agences de transport interurbain, qui justifient également cette situation par les prix du super et du gasoil qui sont passés respectivement à 840 et 828 FCFA, soit une augmentation respectivement de 110 et 108 FCFA. Une « hausse illicite » dénoncée par le gouvernement qui a menacé de sanctions les transporteurs et rappelle que cette décision doit se prendre en accord avec les syndicats.

P.N.N

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