Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?

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A partir du mois de mars prochain, Vision 4 proposera une nouvelle émission de débat intitulée « Wild Cameroon » qui vise à sensibiliser sur les questions environnementales essentielles. Le nouveau programme est produit en association avec la branche camerounaise de WildAid, une ONG internationale spécialisée dans la préservation des espèces protégées. « Cette collaboration a pour objectif de sensibiliser à l’importance de la protection des espèces sauvages et inspirer une nouvelle génération de gardiens de la nature, mais également informer et partager le plus d’informations aux Camerounais sur l’état de l’environnement et l’urgence à agir dès maintenant », affirme Jennifer Biffot, représentante de WildAid pour l’Afrique francophone. Elle s’est exprimée à cet effet lors du lancement officiel de ce programme vendredi 16 février à Yaoundé.

Dans ses 12 épisodes, « Wild Cameroon » abordera les sujets « brûlants » autour de la conservation, de la faune et de l’environnement avec un invité central, entouré de fonctionnaires, de représentants du secteur privé et de Camerounais ordinaires. Les invités seront principalement « les plus grands experts camerounais en matière de conservation », indique l’organisation. Le premier épisode va braquer les projecteurs sur la criminalité faunique au Cameroun, un phénomène aux conséquences environnementales et socio-économiques néfastes, d’après les experts. L’émission sera présentée par la journaliste et activiste Marie Bernadette Kafka, qui s’est dit « ravie » de prendre les commandes de ce programme mensuel de 45 minutes.

Sur les raisons qui justifient la production de « Wild Cameroon », Jennifer Biffot explique que les espèces sauvages emblématiques d’Afrique - comme le pangolin et les primates qu’on retrouve au Cameroun - sont soumises à de fortes pressions dues à la chasse illégale pour la viande ou les produits dérivés, ainsi qu’au changement climatique et à la perte d’habitat. De même, nombre d’entre elles sont menacées d’extinction. Aussi, était-il important non seulement d’offrir une plateforme aux principaux défenseurs de l’environnement au Cameroun afin qu’ils puissent parler du travail qu’ils font au quotidien pour protéger la nature, mais aussi stimuler le débat sur les questions environnementales importantes auxquelles le pays est confronté aujourd’hui afin d’amener les populations à prendre conscience de l’urgence à agir pour préserver le patrimoine naturel national, assure-t-elle.

Ce programme, dit-elle, a été proposé à d’autres médias audiovisuels locaux, mais seule la chaîne de télévision privée Vision 4 a adhéré au projet. « Nous avons décidé de nous lancer dans ce projet simplement pour avoir le bonheur d’être les pionniers, pour participer à une initiative qui, au demeurant, est salutaire pour l’environnement, la nature. Simplement pour que nous disions à la postérité que nous sommes ceux avec WildAid qui avons cru en ce qu’il y a une nécessité et une urgence de sensibilisation pour que le plus grand nombre de Camerounais comprennent la nécessité à protéger les espèces », affirme Boney Philippe, le directeur de Vision 4. Reste maintenant à accrocher les téléspectateurs…

Patricia Ngo Ngouem

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Au Cameroun, l’on estime que chaque année, un cancer est diagnostiqué en moyenne chez 1 000 enfants et adolescents de 0 à 19 ans. « Généralement, on entend par cancer pédiatrique, toute tumeur qui survient chez un enfant de cette tranche d’âge. Les formes les plus fréquentes sont le rétinoblastome (cancer de l’œil), la leucémie (cancer du sang), le lymphome (cancer du système immunitaire) et les tumeurs solides comme l’ostéosarcome (cancer osseux) et le néphroblastome (cancer du rein), appelé aussi tumeur de Wilms », explique Dr Justine Essono, secrétaire permanente adjointe du Comité national de lutte contre le cancer (Cnlca).

A la différence des cancers de l’adulte, la grande majorité des cancers de l’enfant n’ont pas de cause connue. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), certaines infections chroniques comme l’infection à VIH, l’infection à virus d’Epstein-Barr et le paludisme sont des facteurs de risque de cancer chez l’enfant, en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire comme le Cameroun. Toutefois, les signes et les symptômes sont semblables à la plupart des maladies courantes de l’enfant, apprend-on. : « Ça peut aller d’une fièvre à de l’anémie répétée, des tuméfactions au niveau des os, un abdomen qui augmente de volume, les yeux de l’enfant qui brille dans la nuit, le strabisme… », liste Dr Essono.

C’est la persistance après un traitement bien conduit qui doit alerter le parent ou le personnel de santé, souligne la praticienne. Ainsi, si les symptômes ne s’améliorent pas après avoir reçu les premiers soins, il est recommandé de référer les enfants vers un centre de prise en charge agréé comme la Fondation Chantal Biya ou la Mbingo Baptist Hospital à Bamenda. Depuis quelques années, une association, Mori'sChild, se bat pour faire comprendre au public que les cancers pédiatriques existent, et qu’ils se soignent dans le pays. Bien qu’ils soient plus rares que les cancers de l’adulte. 

Le 15 février, cette association a organisé une séance de sensibilisation au service d’hémato-oncologie du Centre-mère et enfant de la Fondation Chantal Biya à Yaoundé, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre le cancer de l’enfant célébrée ce jour-là. « L’objectif de cette journée de sensibilisation était de mettre la lumière sur les difficultés rencontrées par les différents acteurs, que ce soit les personnels de santé, les familles que les aidants comme nous qui accompagnons ces enfants dans la prise en charge de leur traitement, toujours en mettant en avant le fait que lorsque le diagnostic est précoce, nous pouvons avoir des guérisons complètes, sans séquelles. D’où le thème : "Dévoiler les défis" », justifie Ruth Grace Ngo Nyobe, la présidente fondatrice de cette association qui accompagne les enfants malades et leurs familles en mettant l’accent sur l’amélioration de la qualité de vie.

En avril 2022, Mori's Child a signé un partenariat avec le ministère de la Santé publique (Minsante) pour mieux faire connaître les cancers pédiatriques et leur spécificité, et mobiliser autour de cette cause à travers notamment des activités de sensibilisation et d’éducation. Ce, dans le but de braquer les projecteurs sur cette pathologie généralement méconnue par le public, et qui suscite de nombreuses idées préconçues.

Patricia Ngo Ngouem

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C’est en tout 246 354 enfants qui n’ont pas pu aller à l’école cette année dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (Noso), selon des chiffres contenus dans un rapport rendu public ce 12 février par le Bureau de coordination des actions humanitaires de l’ONU (OCHA). Cet organisme onusien précise dans ce rapport que ces enfants ne sont pas scolarisés à cause de plusieurs écoles qui sont restées fermées dans le Noso en proie à une crise sécuritaire depuis 2016.

Bonne nouvelle toutefois, moins d’établissements scolaires sont restés fermés cette année. L’année scolaire précédente, OCHA avait indiqué que 54% d’établissements n’avaient pas ouvert leurs portes aux élèves. Cette année, OCHA fait savoir que sur les 6 970 établissements identifiés dans le Noso, 2 875 n’ont pas ouvert depuis la rentrée en septembre dernier, soit environ 41% en valeur relative.

Si plusieurs établissements scolaires tardent à rouvrir, c’est sans doute parce qu’ils ont déjà été attaqués par des groupes armés. Pour la seule année 2023, OCHA dénombre 25 exactions perpétrées contre les élèves et même les établissements, avec deux pics : le premier en février 2023 pendant la Fête de la jeunesse (8 exactions), le second en septembre 2023 durant la rentrée des classes (7 exactions).

Ce 11 février, à Nkambe dans la région du Nord-Ouest, une attaque à la bombe a entraîné la mort d’un élève et causé de nombreux blessés. Plusieurs voix, nationales et internationales, ont condamné cette attaque.

Michel Ange Nga

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Plus d’une centaine de civils ont été tués en sept mois en 2023 dans l’Extrême-Nord du Cameroun, frontalier du Nigeria, dans des attaques menées par des groupes terroristes, affirme Human Rights Watch (HRW) dans son Rapport mondial sur les droits humains en 2024 publié le mois dernier. « Les civils ont fait face à des meurtres et des enlèvements par des groupes islamistes armés dans la région de l’Extrême-Nord, notamment par Boko Haram et l’État islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap sigle en anglais Ndlr). Entre janvier et juillet, au moins 169 civils sont morts dans des attaques menées par des acteurs non étatiques », écrit l’ONG de défense des droits de l’Homme, qui a documenté 246 attaques sur cette période.

Outre ces attaques, l’organisation allègue que les combattants de Boko Haram et d’Iswap se sont par ailleurs illustrés par des meurtres, des enlèvements et des pillages. Ce climat d’insécurité continue d’être aussi à la base d’importants mouvements de population, aussi bien internes que transfrontaliers. Ces déplacements forcés sont liés en grande partie aux attaques de Boko Haram et de Iswap, mais aussi aux tensions/violences à base communautaire. A cela, il faut ajouter l’impact des inondations liées aux fortes pluies dans certains arrondissements de l’Extrême-Nord. HRW rapporte que les inondations et les pluies torrentielles de début juillet 2023 ont détruit les récoltes et entravé plus encore l’accès humanitaire dans cette région affectée par l’insécurité alimentaire et la malnutrition.

En 2023, les partenaires humanitaires ont estimé à 1,6 million, le nombre de personnes ayant besoin d’une assistance humanitaire dans l’Extrême-Nord. Le Cadre harmonisé des zones à risque et d’identification des populations en insécurité alimentaire et nutritionnelle au Cameroun d’octobre 2023 estime que plus de 900 000 personnes seront confrontées à une insécurité alimentaire et nutritionnelle aiguë dans la région entre juin et août 2024. Cette période correspond à la difficile période de soudure dans cette partie du pays. Le gouvernement prévoit d’investir près de 1,8 milliard de FCFA pour la reconstruction de cette région en vue d’assurer son relèvement économique.

P.N.N

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Pour l’année en cours, le ministère des Travaux publics (Mintp) a prévu de transférer pas moins de 14 milliards FCFA aux Collectivités territoriales décentralisées. Ces fonds décentralisés sont destinés à des travaux d’aménagements et d’entretien routier. Les 10 conseils régionaux devraient recevoir 2 milliards FCFA contre 12 milliards FCFA pour 360 communes que compte le pays.

Chacune des régions devrait recevoir à parts égales 200 000 millions FCFA pour des travaux de réhabilitation ou de construction d’ouvrage d’art. Le total du linéaire concerné est évalué à 119 km, d’après un document du Mintp consulté par SBBC.

Du côté des communes, c’est plus de 1 200 km de routes qui devraient être aménagées ou réhabilitées.

En rappel, le ministère des Travaux publics prévoit de livrer cette année plus de 800 km de routes bitumées, 504 km de routes bitumées entretenues et 2 500 km de routes en terre entretenues. Pour ce faire, le Mintp a demandé et obtenu du Parlement l’allocation d’un budget 2024 qui s’élève à 569 milliards FCFA, 508 milliards FCFA pour l’investissement et 45 milliards FCFA destinés au Fonds routier.

L.A.

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Dans un décret signé hier 14 février, le président de la République décide de l’institution d’obsèques officielles, « en l’honneur de monsieur Owona Joseph, ancien ministre, membre du Conseil constitutionnel ». Ces obsèques officielles se tiendront le samedi 17 février à Akom Bikoe, dans le département de l’Océan, région du Sud.

Professeur agrégé et universitaire émérite, le professeur Joseph Owona était un enseignant de droit constitutionnaliste. Il est décédé le 6 janvier dernier en France.

Après avoir été plusieurs fois ministre, secrétaire général de la présidence de la République et éminence grise du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) au pouvoir, le professeur Joseph Owona a dirigé un comité de réécriture des textes de la Fédération camerounaise de football. Depuis 2020, il était l’un des membres du Conseil constitutionnel.

L.A.

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SBBC a appris de sources diplomatiques que l’ancien Premier ministre (2009-2019), Philemon Yang (photo), a été adoubé ce 14 février par l’Union africaine (UA) pour occuper la fonction, en septembre prochain, de président de la 79e Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) qui correspond à la session de l’année 2025. « Tout s’est joué au sein du Comité ministériel de l’UA sur les candidatures africaines aux postes de responsabilité dans le système international », précise un diplomate camerounais présent à Addis-Abeba, siège de l’UA.

« On sait qu’après cet adoubement, le reste sera des formalités c’est-à-dire l’adoption de la décision par le Conseil exécutif de l’UA et par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’UA. Puis, l’élection elle-même à New York, entre mars et juin 2024, devrait être aussi une formalité, le poste revenant à l’Afrique cette année pour succéder au Trinidadien actuellement en poste », confie notre source. Pour elle, il s’agit donc d’une première victoire non seulement pour le Cameroun, mais aussi pour la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) qui a décidé de faire bloc derrière la candidature du Cameroun. Les onze États membres de la CEEAC s’étaient en effet accordés à apporter leur soutien à Philemon Yang, lors de la 23e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’organisation sous régionale en juillet dernier au Gabon.

Si Philemon Yang est élu, il deviendra le deuxième président de l’Assemblée générale originaire d’Afrique centrale à occuper cette fonction depuis la création de l’ONU, après le Gabonais Jean Ping en 2005. Jusqu’ici, ce poste sourit davantage aux pays anglophones du continent qui l’ont déjà occupé neuf fois.

L’Assemblée générale est la principale instance d’élaboration des politiques de l’ONU. Son président, choisi chaque année trois mois avant l’ouverture de la séance plénière, occupe une fonction administrative. Elle consiste à organiser les débats et les travaux de l’instance mondiale. À ce poste, Philemon Yang aura à prononcer l’ouverture et la clôture de chaque séance plénière, diriger les discussions, assurer l’application du règlement ou encore donner la parole. Le président peut également émettre des recommandations à l’Assemblée sur l’ordre du jour. Il détient en outre le pouvoir de limiter le temps de parole et le nombre d’interventions des représentants, de même qu’il peut ajourner la séance, selon le règlement intérieur de l’ONU.

Patricia Ngo Ngouem

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L’institut national de la statistique (INS) prévient dans un récent rapport que cette année, « les tensions inflationnistes, qui ont pris racine en 2021 à cause du COVID-19, puis ont commencé à monter en puissance au cours de l’année 2022 avec le conflit russo-ukrainien, ont continué de s'intensifier en 2023, conduisant le pays à un taux d’inflation de +7,4% ». Dans ce document, les analystes s’accordent que même si la normalisation des chaînes d'approvisionnement, la baisse des prix de l'énergie et des denrées alimentaires, l'adoption de mesures de resserrement de la politique monétaire par la plupart des banques centrales, peuvent conduire à une diminution de l'inflation en  2024, « il est prévisible qu’à la suite de la révision à la hausse des prix du carburant le 3 février 2024 et la répercussion directe ou indirecte sur les autres prix, notamment ceux du transport, des produits vivriers et des produits manufacturiers, le taux d’inflation se situe aux alentours de 7,0% en fin 2024 ».

Face à ces tensions inflationnistes, l’INS recommande au gouvernement d’accélérer la mise en œuvre de la politique de transformation structurelle de l'économie, socle de la Stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND30). « Ceci est d'autant plus crucial si le conflit russo-ukrainien et les tensions au Proche-Orient perdurent, avec des conséquences inflationnistes potentiellement persistantes », fait savoir l’INS.

Entre autres mesures pour freiner l’inflation, l’Institut recommande le développement de l’offre agricole et les unités de transformation, accélérer la restructuration et la modernisation de la Sonara, de même que les ressources énergétiques alternatives ; ou encore l’amélioration de la compétitivité des entreprises et du climat des affaires, « ainsi que la lutte contre les oligopoles, les monopoles, les ententes et les abus de position dominante ».

L.A.

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Dans un communiqué publié mardi 13 février, la société Thychlof rejette les accusations de non-paiement des salaires comme cause de l’entassement des ordures ménagères dans la ville de Yaoundé. D’après la direction de cette entreprise, lorsqu’un pic dans l’amoncellement des ordures a été atteint en septembre et octobre 2023, une opération spéciale d’enlèvement a été organisée avec l’appui des pouvoirs publics. Des volontaires supplémentaires recrutés pour renforcer les effectifs de la Thychlof. Après quoi, affirme cette entreprise, « ils ont été payés contre décharge ».

Par cette sortie, Thychlof dégage sa responsabilité dans le retour des tas d’immondices qui jonchent à nouveau les routes de la ville de Yaoundé.

Début 2023, le maire de la ville de Yaoundé, Luc Messi Atangana avait présenté Thychlof comme « le nouvel opérateur (qui) vient en appui à Hysacam. Ce nouvel opérateur est sur le terrain depuis quelques mois et dispose d’une flotte déjà visible sur nos routes ».

Depuis quelques années, la mairie de Yaoundé a entrepris d’ouvrir le secteur de la collecte des ordures ménagères à d’autres entreprises. Le secteur était jusque-là monopolisé par Hygiène et salubrité du Cameroun (Hysacam), qui depuis plusieurs années, fait face à des difficultés financières. « Hysacam était le seul jusqu’à présent et débordé par le volume de travail accentué par l’incivisme », avait alors justifié le maire Luc Messi Atangana.

Thychlof affirme employer à ce jour 250 personnes. Un effectif qui est périodiquement augmenté, en fonction des situations de crise d’insalubrité.

L.A

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Dans un article publié ce 14 février, Lewis Mudge, le directeur Afrique centrale de l’ONG internationale Human Rights Watch, dénonce le dilatoire de la justice camerounaise dans le procès lié au massacre de Ngarbuh, un village situé dans la région du Nord-Ouest du Cameroun. Il rappelle dans cet article que le tribunal militaire de Yaoundé, qui juge les trois militaires inculpés pour meurtre, a déjà procédé à trois renvois. Human Rights Watch souhaite que la prochaine audience ne soit pas renvoyée comme les précédentes. « Il est grand temps que les autorités judiciaires évitent de nouveaux reports et s’engagent à rendre justice », écrit Lewis Mudge.

Lors de l’audience du 16 novembre 2023, avant les multiples reports, indexés par Human Rights Watch, des témoins du massacre s’étaient exprimés et des comptes-rendus de l’investigation avaient aussi été présentés, si on en croit l’ONG qui défend les droits humains à travers le monde. Elle souhaite désormais que le tribunal reprenne cette affaire où elle s’est arrêtée il y a trois mois maintenant.

On se rappelle que c’est le 14 février 2020 que des hommes armés ont attaqué Ngarbuh causant la mort d’une vingtaine de personnes, dont des enfants et une femme enceinte. En mars 2020, une commission d’enquête mise en place par les autorités camerounaises a conclu que des militaires camerounais étaient impliqués dans ce massacre. Trois militaires ont été inculpés pour meurtre. Ils sont jugés depuis décembre 2020.

Michel Ange Nga

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