Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?

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En visite de travail depuis quelques jours dans le pays, Belinda Ayessa, la directrice générale du Mémorial Pierre Savorgnan de Brazza au Congo, a informé le ministre camerounais des Arts et de la Culture, Bidoung Mkpatt, que son institution veut nouer un partenariat avec le Musée national du Cameroun. Elle a émis ce souhait le 20 février, à l’issue d’une visite de ce haut lieu de mémoire du Cameroun, logé dans l’ancien palais présidentiel à Yaoundé. Ce partenariat, dit-elle, favorisera les échanges d’expériences entre les deux institutions, participant à valoriser davantage le patrimoine culturel de ces deux pays d’Afrique centrale.

« Nous voulons bénéficier de l’expertise connue et reconnue des responsables du Musée national de Yaoundé. Cependant, nous avons aussi à offrir. Il serait également important que des cadres d’ici fassent immersion au Mémorial Pierre Savorgnan de Brazza », a déclaré la directrice générale dans des propos rapportés par le quotidien à capitaux publics Cameroon tribune. Ce mémorial dédié à Pierre Savorgnan de Brazza, l’explorateur français d’origine italienne qui a fondé Brazzaville, la capitale du Congo en 1880, est un site touristique qui retrace l’histoire du Congo. L’idée de ce partenariat est partagée par la partie camerounaise. « Ce partenariat nous permettra effectivement de développer la culture de nos deux Etats », a réagi le ministre Bidoung Mkpatt, cité par la même source.

Depuis 2014, le Musée national du Cameroun abrite une toile en hommage à Savorgnan de Brazza, offerte par Idanna Pucci, la petite-nièce et héritière de l’explorateur. L’œuvre, baptisée « Hommage aux traditions : l’unité dans la diversité », est un polyptique, soit 12 tableaux réalisés par des peintres congolais. Cette œuvre d'art permet de revisiter l’histoire du Congo avec les portraits de Savorgnan de Brazza et du roi Makoko de Mbé qui signa, en 1880 avec l’explorateur français, le traité qui plaça son royaume sous la protection de la France.

P.N.N

Publié dans Culture et société

Le prix du carburant de contrebande en provenance du Nigeria voisin, encore appelé zoua-zoua, vient de chuter. Dans les rues de la ville de Garoua, région du Nord, le litre de zoua-zoua est passé de 800 FCFA à 350 FCFA cette semaine. Raphaël Welyang, conducteur de mototaxi à Garoua, fait remarquer que cette baisse ne concerne pas seulement le carburant. Mais tous les produits de contrebande en provenance du Nigeria.

Cette situation n’est pas étrangère à la nouvelle dévaluation du naira, la monnaie nigériane par rapport au dollar américain. Abuja parle d’une chute de 31% de la valeur du naira. Une dévaluation « historique » de l’avis des experts. Résultats des courses, les trafiquants camerounais achètent le litre de zoua-zoua de l’autre côté de la frontière à environ 125 FCFA le litre, soit une baisse de près de 40% du prix pratiqué au début de cette année, si on en croit des confidences.

Le nouveau prix du zoua-zoua, surtout consommé par les conducteurs de mototaxi, a commencé à tirer le prix du transport vers le bas. Selon Raphaël Welyang, le prix de transport sur l’axe entre Garoua et la ville de Pitoa, qu’il pratique chaque jour, est passé de 500 FCFA à 350 FCFA. Et il admet que les prix ont aussi commencé à changer dans la principale ville de la région du Nord.

Pour le moment, la baisse des prix est timide à Maroua dans la région de l’Extrême-Nord. Mais bientôt, tout laisse penser que le litre de zoua-zoua à Maroua va aussi se vendre à 350 FCFA comme à Garoua. À Ngaoundéré, dans la région de l’Adamaoua, c’est beaucoup plus compliqué à cause des contrôles des douaniers.   

Michel Ange Nga

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Le Cameroun et le Tchad ne se sont pas encore accordés sur le tracé du futur chemin de fer devant relier les deux pays. D’après un haut responsable du ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire présent au Business Week de l’Union européenne et du Cameroun le 20 février, trois tracés possibles avec des coûts variables sont proposés.

L’on apprend ainsi que l’un des itinéraires envisagés est Ngaoundéré-Garoua-Maroua-Kousseri-Ndjamena. Autrement dit, l’essentiel de ce chemin de fer se trouvera en territoire camerounais, car il desservirait toutes les principales capitales des régions septentrionales jusqu’à la ville de Kousseri frontalière avec la capitale tchadienne Ndjamena. Coût estimé de ce tracé 4 829 milliards FCFA.

Un deuxième tracé envisagé part de Ngaoundéré pour Ndjamena en passant par Moundou, Kello et Bongor. Contrairement au premier tracé, celui-ci traverserait majoritairement le Tchad pour une enveloppe estimée à 2 988 milliards FCFA.

Le dernier tracé envisagé suit le linéaire Ngaoundéré-Garoua-Figuil-Kéré-Pala-Kello-Bongor-Ndjamena pour un coût de 4 948 milliards FCFA.

Le projet de prolongement du Transcamerounais jusqu’à la capitale tchadienne a pour but d’améliorer la compétitivité du corridor Douala-Ndjamena. Le projet devrait être financé en mode Partenariat public-privé. Le dossier est une table des bailleurs qui devraient boucler les financements entre 2025 et 2026. Selon le chronogramme, le début des travaux est annoncé pour l’année 2026.

L.A.

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Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) rapporte, dans son dernier rapport de situation sur le Cameroun, que la réponse humanitaire a coûté 125,8 millions de dollars, soit 82,5 milliards de FCFA, sur environ 267 milliards de FCFA attendus. « Cela ne représente que 31% des besoins », précise OCHA. En d’autres termes, 69% des besoins humanitaires n’ont pas été satisfaits au Cameroun en 2023. L’organisme ajoute que la rareté des financements a entraîné une réduction de l’assistance humanitaire en 2023 sur l’ensemble du triangle national.

OCHA indique pourtant que le Cameroun est actuellement confronté à des grands défis humanitaires. La situation est jugée « extrême » dans la région de l’Extrême-Nord, le long de la frontière avec le Nigeria où les soudards de Boko Haram continuent d’attaquer des villages. À cause de cette situation, on compte environ 1,6 million de personnes qui ont besoin d’une assistance humanitaire dans l’Extrême-nord.

De même, la situation est aussi jugée extrême dans certains départements des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (Noso). C’est le cas de la Menchum, du Donga-Mantung ou encore du Koupe-Manengouba où les exactions des forces armées séparatistes continuent de semer la terreur au sein de la population.

Le tableau est moins alarmiste dans la région de l’Est. OCHA note un afflux de réfugiés en provenance de la République centrafricaine (RCA). « Les réfugiés sont confrontés à des risques de protection, de violence basée sur le genre, l’exploitation et les abus, ainsi qu’à un accès limité aux services de base et aux moyens de subsistance », peut-on lire dans le rapport de OCHA.

Michel Ange Nga

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Le 19 février, le gouvernement, les représentants des syndicats des transporteurs urbains et interurbains et les associations de défense des droits des consommateurs se sont accordés sur une nouvelle hausse des tarifs des transports urbains et interurbain au Cameroun, après celle intervenue en 2023. C’était au cours d’une réunion de concertation présidée par le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana. Ainsi, le prix du trajet de taxi au Cameroun devrait passer de 300 FCFA à 350 FCFA en journée, et à 400 FCFA la nuit. L’on apprend que la hausse aurait dû être de 45 FCFA, mais a été ramenée à 50 FCFA en raison de la pénurie des pièces de monnaie.

Pour le transport interurbain, le prix du kilomètre passe à 16 FCFA contre 14 FCFA actuellement. Cette revalorisation des prix des transports urbains et interurbains était réclamée par les syndicats suite à la revalorisation des prix du super et du gasoil de 15%, en vigueur depuis le 3 février dernier. « Avec ce niveau-là, on peut déjà moins stresser sur le fait de compenser ce que nous paierons en termes de carburant », a déclaré Deffo Sokeng, président du Syndicat national des transporteurs interurbains, dans des propos rapportés par RFI. Un arrêté du Premier ministre est attendu dans les prochains jours pour formaliser cette entente. En attendant, le ministère du Commerce précise que les tarifs en vigueur restent ceux pratiqués jusqu’à présent.

Certains transporteurs n’ont toutefois pas attendu cette réunion pour augmenter les prix. À Yaoundé par exemple, le tarif du trajet de taxi dans la ville est passé à 400 FCFA, au lieu des 300 FCFA homologués. Les prix ont également été revus à la hausse dans certaines agences de transport interurbain, qui justifient également cette situation par les prix du super et du gasoil qui sont passés respectivement à 840 et 828 FCFA, soit une augmentation respectivement de 110 et 108 FCFA. Une « hausse illicite » dénoncée par le gouvernement qui a menacé de sanctions les transporteurs et rappelle que cette décision doit se prendre en accord avec les syndicats.

P.N.N

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Au Cameroun, près de 1 271 kg d’écailles de pangolins ont été saisis entre 2022 et 2023, ce qui représente environ 1 926 pangolins abattus selon l’espèce. Ce sont les statistiques présentées par The Last Great Ape Organization (Laga), une ONG qui accompagne le gouvernement camerounais dans l’application de la loi faunique depuis 2013. D’après l’ONG, 29 trafiquants présumés d’espèces sauvages ont été arrêtés au cours des opérations menées pendant cette période. Parmi les suspects arrêtés, un trafiquant a été condamné à 6 mois de prison et les dommages-intérêts accordés au ministère des Forêts et de la Faune ont été évalués à plus de 105 millions de FCFA. Ce dernier avait été arrêté en avril 2023 avec 55 kg d’écailles de pangolins.

La Cameroun abrite trois espèces de pangolin : le pangolin géant, le pangolin à ventre blanc et le pangolin à ventre noir. Bien que protégés par des lois nationales et internationales, ces mammifères sont aujourd’hui considérés comme menacés d’extinction par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Ils sont massivement tués pour leurs écailles et pour leur viande très appréciées dans plusieurs pays d’Afrique et d’Asie. « La forte demande d’écailles et de viande en Asie pour la médecine traditionnelle et la gastronomie, et la demande de peaux en Amérique pour la fabrication de produits en cuir tels que les bottes, les sacs et les ceintures, ont entraîné un déclin considérable de leurs populations. Les trois espèces de pangolins du pays sont classées comme espèces menacées et en danger critique d’extinction par l’UICN », indique Laga.

Ces dernières années, le gouvernement, avec l’appui de partenaires, a intensifié les opérations ayant conduit à des saisies et des arrestations. Ce, dans le but d’assurer la survie de l’espèce, mais aussi de dissuader les trafiquants de cette activité. « L’objectif est en fait d’essayer de faire en sorte que les gens se concentrent sur d’autres domaines d’activité productifs plutôt que sur le trafic d’écailles de pangolin », justifie Eric Kaba Tah, directeur adjoint de Laga. La Journée mondiale du pangolin, le 17 février dernier (cette journée est célébrée chaque troisième samedi du mois de février de chaque année) a été l’occasion pour les autorités camerounaises et les associations de sensibiliser, une fois de plus, le public à ces mammifères qui font l’objet du commerce illégal le plus important au monde, et à leur situation critique.

P.N.N 

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A la Business Week que l’Union européenne organise à Yaoundé du 20 au 22 février à Yaoundé, pour présenter les projets gouvernementaux et ceux des PME aux investisseurs européens, le président du patronat camerounais a mis à l’index les investissements des 27 au Cameroun. Pour Célestin Tawamba, président sortant du Gicam et unique candidat à la présidence du Groupement des entreprises du Cameroun (Gecam), les PME camerounaises ont besoin de financements, pas d’aide.

« Nous avons besoin de financements, des vrais. Et lorsqu’on donne des investissements, il faut que ce soit adapté à celui qui a besoin. Mais souffrez que l’on vous dise que beaucoup d’investissements que vous faites ne sont pas adaptés à ce dont nous avons besoin », a déclaré Célestin Tawamba. Il s’exprimait ainsi lors de son exposé dans le panel sur l’environnement des affaires, le climat des investissements et les opportunités de commerce et d’investissements au Cameroun.

Pour l’homme d’affaires, « très souvent, les montants des coûts des guichets sont trop élevés. Beaucoup entendent des chiffres, des centaines de milliards. Ils ont besoin juste des millions, mais ils ne les ont pas », a-t-il insisté. À l’en croire, si l’Union européenne déclare souvent appuyer des banques, celles-ci restent inaccessibles. « J’entends dire, nous appuyons les banques, nous leur donnons des garanties. Mais ces banques ne sont pas alignées avec ce que vous donnez, parce que les conditions sont extrêmement élevées ».

À titre de comparaison, l’ancien président du Gicam prend l’exemple de la Côte d’Ivoire. « Comparés à la Côte d’Ivoire, les investissements de l’Union européenne (au Cameroun) sont beaucoup trop peu. Il faudrait augmenter de manière massive les investissements au niveau du Cameroun », a-t-il souhaité, avant de relever que pour les PME, il faudrait changer de paradigme. « Vous donnez, mais les conditions sont inaccessibles, donc à la fin, vous ne donnez pas », a-t-il conclu.

Piqué au vif par ce discours et les applaudissements qui l’ont accompagné, l’ambassadeur chef de la délégation de l’Union européenne au Cameroun a déploré, sans le citer, les reproches du chef du patronat camerounais. Luc Chataignier a défendu l’approche de l’Union européenne et ses instruments de financements au Cameroun. « L’esprit de cet évènement (la Business Week), l’esprit de partenariat, c'est de travailler ensemble, de co-construire ensemble, de réfléchir ensemble aux choses qui vont bien et aux choses qui vont mal, et pas forcément de se jeter des noms d’oiseaux en disant, vous faites les choses mal, vous n’êtes pas utiles. Non, L’idée de ce n’est pas cela », a réagi le diplomate.

En déclarant avoir « entendu dans les applaudissements les besoins de financements des PME camerounaises », Luc Chataignier a reconnu : « sur les questions de PME, on a bien conscience que l’accès des PME aux financements n’est pas simple au Cameroun en général parce que le secteur des banques est un peu adverse aux risques et aussi parce que le taux de sinistralité des entreprises dans le secteur bancaire est assez élevé ». Aussi, a-t-il précisé : « il n’y a pas un cercle vertueux de financement qui existe pour les PME. Nous sommes en train de travailler dessus, nous avons mis en place des instruments ».

L.A.

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Attendu depuis plusieurs années, le centre de secours de sapeurs-pompiers de la zone industrielle de Bassa, à Douala, est désormais sur les rails. Lundi 19 février, Joseph Beti Assomo, le ministre de la Défense (Mindef), Christol Georges Manon, le directeur général de la Mission d’aménagement et de gestion des zones industrielles (Magzi) et Hayssam El Jammal, le PDG du groupe Prometal, leader du marché des produits ferreux au Cameroun et donateur dudit centre, ont signé la convention-cadre du projet de construction de l’infrastructure dans la métropole économique. La signature des documents a été suivie de la pose de la première pierre de cette caserne créée par décret présidentiel en 2004. Le coût des travaux est estimé à un milliard de FCFA, apprend-on.

« Cet accord de partenariat sur le projet de construction du Centre spécial de secours de sapeurs-pompiers de Douala-Bassa vise à faciliter les interventions en cas d’incendie, non seulement dans la zone industrielle, mais aussi dans toute la ville de Douala et ses environs », indique la cellule de communication du ministère de la Défense sur la page Facebook de ce département ministériel.

En effet, la zone industrielle de Bassa est un secteur à haut risque, du fait notamment de la concentration des activités industrielles diverses. On y trouve entre autres des industries chimiques, biochimiques et cosmétiques, ainsi que des industries sidérurgiques et métallurgiques. Les récents sinistres survenus dans cette zone, notamment l’incendie qui a consumé les matières premières dans l’une des usines de Prometal le 3 janvier 2023, ont relevé une vulnérabilité des industries de la zone face à d’éventuels sinistres liés aux risques industriels des activités qui s’y développent.

Le centre de secours de sapeurs-pompiers de Douala-Bassa, qui sera bâti sur 3 000 m2, vise donc à prévenir et à gérer d’éventuels sinistres dans cette zone industrielle et dans les quartiers environnants. Prometal finance entièrement la construction et l’équipement de cette infrastructure, un investissement réalisé dans le cadre de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), selon le groupe. Une fois les travaux achevés, le centre sera rétrocédé au ministère de la Défense à travers le Corps national des sapeurs-pompiers du Cameroun. A noter que ce centre sera le troisième à Douala, après celui de Ngodi et de Bonaberi.

Patricia Ngo Ngouem

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La Commission d’éthique de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a notifié de nombreux joueurs et présidents de clubs d’une procédure engagée contre eux pour « faux dans les titres ». Les joueurs concernés sont accusés de tricherie sur l’âge et pour certains pour tricherie sur l’identité, comme on peut le lire dans la notification que la Commission d’éthique a pris soin d’adresser à ces derniers. Le même document indique que les présidents de clubs indexés sont soupçonnés de complicité.

La Commission d’éthique annonce une session de trois jours le mois prochain pour entendre toutes ces personnes afin de voir clair dans ce dossier. Mais une source interne à la fédération fait remarquer que ces joueurs et ces présidents de clubs jouissent encore de la présomption d’innocence et qu’il n’est pas exclu que beaucoup s’en sortent indemnes. Pour les autres, par contre, la sanction peut être l’exclusion définitive du football.

Nivellement

Depuis son élection à la tête de la Fecafoot en décembre 2021, Samuel Eto’o Fils a la main lourde contre la fraude sur l’âge des joueurs. À la fédération, on admet que ce fléau, répandu sur le continent, est particulièrement responsable du nivellement entre les équipes africaines et occidentales au niveau mondial. Pour cause, les jeunes joueurs qui ont fraudé sur les âges arrivent généralement éreintés dans les sélections nationales africaines. Pour bien l’illustrer, Franck Happi, le directeur du développement du football à la Fecafoot, rappelait, sur un plateau télé l’année dernière, que le Nigérian Mikel John Obi et l’Argentin Lionel Messi se sont révélés au monde pendant la coupe du monde juniors de 2005. Sauf que Messi joue encore quand Obi a dû arrêter sa carrière.

L’année dernière, la Fecafoot n’avait pas hésité à exclure 21 joueurs sur les 30 qui devaient participer au tournoi de l’Union des fédérations de football d’Afrique centrale (Uniffac), dans la catégorie des moins de 17 ans, qui s’est joué au Cameroun. De même, la fédération impose à tous les clubs de présenter les cartes nationales d’identité de leurs joueurs dans les tournois jeunes.

Michel Ange Nga

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Le ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup) annonce que 15 postes d’enseignants sont ouverts à l’Ecole nationale supérieure des travaux publics au titre de l’année 2023/2024. Ce recrutement entre dans la cadre du renouvellement des effectifs du corps enseignant engagé par le gouvernement depuis quelques années. Les 15 enseignants à recruter seront répartis dans sept départements de l’Ecole des travaux.

Cinq postes pour le département de génie civil, un poste pour département de génie de l’environnement. Celui du génie rural héritera de deux postes, et deux postes également pour le département de topographie et du cadastre. Le département de l’urbanisme et celui des sciences fondamentales et transversales auront chacun un nouvel enseignant, tandis que trois postes sont ouverts au département de l’architecture.

Le 6 février dernier, le ministère de l’Enseignement supérieur avait annoncé le recrutement de 150 enseignants de rang doctoral dans les trois universités nouvellement créées, à savoir les universités de Garoua, Bertoua, et Ebolowa. Soit 45 postes pour chacune des universités et 15 postes pour le quota des régulations académiques.

Les candidats aux postes ouverts à l’Ecole des travaux doivent être détenteurs d’un doctorat ou d’un Ph D.

L.A.

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Universités de Bertoua, Ebolowa et Garoua : 150 enseignants à recruter chaque année jusqu’en 2025

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