Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?

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La Commission d’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) U23, qui débute le mois prochain au Maroc, annonce que les Lionceaux camerounais vont prendre part à cette compétition en remplacement du Gabon. « Le Cameroun remplacera le Gabon avec le même nombre de matches établi pour le groupe B dans le calendrier du tournoi final de la CAN U23, Maroc 2023 », précise Samson Adamu, le directeur de la division des compétitions de la Confédération africaine de football (CAF), dans une correspondance.

En réalité, la Commission d’organisation n’a rien fait d’autre que répondre à une décision du jury d’appel de la CAF, qui élimine la sélection gabonaise U23 pour une faute administrative. La Fédération gabonaise de football (Fegafoot) a commis une erreur au moment de reporter l’âge d’un de ses joueurs. Ce qui est condamné par le règlement de la CAN U23.

Pour le moment, la Fegafoot n’a pas réagi à cette décision de la Commission d’organisation. Aux dernières nouvelles, les responsables de cette fédération affirmaient que le dernier mot revient au jury d’appel qu’ils ont saisi pour contester leur élimination. Pour le moment, le jury d’appel ne s’est pas encore prononcé. En attendant cette décision, le Gabon prépare son équipe. Il reste quatre semaines avant le début de la compétition au Maroc.

Michel Ange Nga   

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Entre 16 et 19 personnes auraient trouvé la mort dans un accident de la circulation à Edéa, selon plusieurs sources sécuritaires locales. Les mêmes sources parlent d’une violente collision survenue ce 26 mai sur l’axe Yaoundé-Douala, plus précisément entre Edéa et Douala, entre une Hiace et un camion bene. Dans les vidéos et les photos en circulation, on peut voir la carcasse d’une Hiace encastrée dans le devant du gros porteur.

Selon les témoins, les personnes décédées sont toutes les passagers du car. Ils se rendaient aux obsèques d’un proche à Eseka dans le département du Nyong-et-Kelle.

De même, le bilan complet officiel de cet accident est reste attendu. Sans oublier les circonstances exactes de ce drame. Le ministre des Transports, Jean Ernest Ngallé Bibéhè, est annoncé sur le site de l’accident.

MAN   

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Après quatre jours de débrayage dans les formations sanitaires publiques, Séraphin Magloire Fouda (photo), le secrétaire général des services du Premier ministère (SGPM), a décidé de rencontrer les leaders syndicaux le 30 mai prochain à 14 h. Sylvain Nga Onana, le président du syndicat CAP/Santé, indique que la nouvelle de cette rencontre leur est parvenue par message porté. « Nous allons aller écouter ce que le SGPM a à nous dire », ajoute le syndicaliste.

En attendant cette rencontre, la grève continue. Pour notre interlocuteur, il faut que les autorités passent à l’acte avec des solutions concrètes, notamment pour ce qui est de la contractualisation des temporaires estimés à près de 27 000 personnels de santé. Il faut rappeler que les syndicats avaient accepté la main tendue du gouvernement l’année dernière qui demandait six mois pour apporter des solutions à leurs demandes. Neuf mois après, rien n’a été fait, comme le regrette Sylvain Nga Onana.

La bonne nouvelle pour les syndicats c’est que cette fois les discussions ont pour cadre les services du Premier ministre. En entamant ce mouvement d’humeur au début de cette semaine, Sylvain Nga Onana et ses camarades ne cachaient pas qu’ils voulaient avoir en face des responsables de la présidence de la République ou du premier ministère. C’est désormais chose faite.

« Au niveau de notre ministère [La Santé publique], on nous a expliqué que nos revendications étaient au-dessus du pouvoir de décision du ministre. En clair, c’est avec la présidence de la République ou avec le Premier ministre qu’on doit discuter », explique Sylvain Nga Onana.

Il se garde toutefois de crier victoire. Il faut attendre l’issue de la rencontre du 30 mai pour savoir si cette première semaine de grève a suffi à forcer la main à l’exécutif. En attendant, les syndicalistes susurrent que la montre joue en leur faveur, car la grève qui dure entre 7 h 30 et 12 h 30 chaque jour va certainement gagner en intensité dans les prochains jours.

Michel Ange Nga

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Après le ministre de la Communication et le ministre de l’Administration territoriale, c’est au tour du secrétaire d’État au ministre de la Défense chargé de la gendarmerie nationale (SED), Galax Etoga, de monter au créneau contre les discours haineux. Dans un message porté adressé le 25 mai à tous les 10 commandants de légion, le patron de la gendarmerie nationale leur instruit de « procéder systématiquement à l’interpellation et ouvrir une enquête judiciaire à l’encontre de toute personne se rendant coupable de propos d’apologie à la haine tribale ». Les cibles de la sortie du SED sont des leaders d’opinion et des « individus malveillants dans les réseaux sociaux et autres plateformes communicationnelles ».

Pour le SED Galax Etoga, ces leaders d’opinion qui tiennent des « discours et propos d’incitation à la haine et autres outrages sur l’identité constituent actuellement une préoccupation sociocésuritaire majeure susceptible de fragiliser l’unité et la cohésion nationales ».

Il y a quelques semaines en effet, au cours d’une réunion de sécurité présidée par le ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo, ce dernier avait révélé que les autorités étaient de plus en plus préoccupées par la montée des discours de haine. Il annonçait alors que le gouvernement allait faire une série de sorties contre ce phénomène, assortie de sanctions conformément à la loi.

Les responsables de la gendarmerie dans la région sont appelés à suivre particulièrement l’évolution de ce phénomène « au sein de la psyché collective » en liaison avec les autorités afin de prendre des « mesures anticipatives ».

L.A. 

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Cinq individus ont été interpellés cette semaine par les enquêteurs du Service des recherches judiciaires de la première région de gendarmerie à Yaoundé. Ils sont soupçonnés d’avoir arnaqué, braqué et agressé de nombreux usagers en se faisant passer pour des agents d’Eneo, le concessionnaire en charge de la production, de la distribution et de la vente de l’énergie électrique au Cameroun.

« Ces individus, qui sévissaient depuis quelques mois dans la ville de Yaoundé, précisément dans les quartiers Mvan, Nsam, Efoulan, Dakar, Odza, Tropicana et Ekoudoum, trompaient la vigilance des usagers dans les domiciles à travers des stratagèmes tels que la distribution de fausses factures et avis de coupure Eneo, ou la vérification des compteurs prépayés pour inspecter le domicile de leurs victimes afin d’y cambrioler la nuit tombée. Ils menaçaient également les clients non à jour de suspension d’énergie électrique moyennant une somme de 20 000 ou 30 000 FCFA », précise la gendarmerie nationale mercredi 24 mai sur sa page Facebook.

Selon l’institution militaire, ces interpellations font suite à de nombreuses dénonciations et à une plainte d’une dame contre des usurpateurs qui se sont présentés à son domicile comme des agents d’Eneo. L’enquête ouverte à cet effet a abouti à l’arrestation, lundi 22 mai, d’un faux agent d’Eneo pris en flagrant délit d’arnaque au quartier Mvan, dans le troisième arrondissement de Yaoundé. Son exploitation a conduit au démantèlement d’un réseau de huit faux agents Eneo, mais également à l’arrestation de quatre de ses complices, apprend-on. Les trois autres membres du groupe courent toujours, mais la gendarmerie assure que tout est mis en œuvre pour leur mettre main dessus.

« La perquisition de leurs différents domiciles a permis de saisir un important matériel, notamment des tenues de travail Eneo, des chaussures, des compteurs, des câbles électriques, des disjoncteurs, des pinces, des badges professionnels d’Eneo et des grimpettes. À cela s’ajoutent des documents administratifs contrefaits, à savoir des avis de coupure, des ordres de coupure, des ordres de mission, des fiches d’engagement, des convocations, des factures Eneo, etc. », selon la même source.

D’après nos informations, parmi les suspects se trouvent d’anciens employés des entreprises sous-traitantes d’Eneo, licenciés depuis des années. Ils sont accusés de « vols de câbles électriques et de matériels appartenant à Eneo, de trafic de compteurs Eneo, d’ursupation de titre de technicien Eneo, de faux en écriture publique et authentique, de cambriolage, de viol et d’agression », selon la liste des griefs énoncés contre eux par la gendarmerie. Ils sont passés aux aveux et seront mis à la disposition de la justice « dans les prochains jours ».

Contactées par SBBC, des sources autorisées à Eneo reconnaissent que « de faux agents agissaient au compte de notre entreprise pour arnaquer les clients », et qu’ils opéraient avec des badges de certaines entreprises sous-traitantes. Elles confirment également l’interpellation de certains d’entre eux par la gendarmerie. Quid des mesures prises par l’entreprise pour éviter ce genre d’incident et protéger les abonnés ? « La première mesure, et unique pour le moment, est de ne donner de l’argent à personne sous aucun prétexte, en attendant que nous essayons de digitaliser le processus d’identification de nos agents sur le terrain », répondent nos sources.

P.N.N

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Sans surprise, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) garde le siège de maire de la ville de Garoua, dans la région du Nord, avec l’élection de Beladji Goura (photo), 44 ans. Ce dernier a été élu ce 26 mai lors d’une session du conseil municipal face à Seidou Maïdadi, un vieux briscard de la politique camerounaise encarté à l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP) de Bello Bouba Maïgari.

Un résultat fidèle à la coloration politique de cette mairie contrôlée par le parti au pouvoir. Beladji Goura remplace l’ancien édile Ousmaila Mohamadou décédé en mars dernier des suites de maladie.

Depuis le décès de Ousmaila Mohamadou, l’intérim était assuré par Asmaou Abdou. Elle avait la charge de gérer les affaires courantes de la mairie jusqu’à l’élection d’un nouveau maire. Beladji Goura est ingénieur en informatique, diplôme obtenu en 2014 à l’Institut africain d’informatique (IAI). Il a par la suite fondé Mobel Technology. Une PME basée à Garoua qui offre des services variés en électricité, énergies renouvelables, informatique et même dans les BTP.

Michel Ange Nga

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L’Agence de régulation des télécommunications (ART) vient d’infliger des sanctions pécuniaires aux opérateurs concessionnaires de téléphonie mobile Camtel, MTN, Orange et Viettel pour un montant global de 6 milliards de FCFA. La Cameroon Telecommunications (Camtel), l’opérateur historique des télécommunications au Cameroun, écope d’une amende de 800 millions FCFA. La filiale du groupe sud-africain MTN écope d’une amende de 1 400 000 000 FCFA.

Orange Cameroun, filiale du groupe français éponyme, devra payer 2 200 000 000 FCFA et Viettel, qui exerce au Cameroun sous la marque commerciale Nexttel, devra s’acquitter de 1 600 000 000 FCFA. Le régulateur leur reproche des « manquements récurrents » observés dans le cadre du suivi des obligations de couverture et qualité des services de communications électroniques contenues dans leurs cahiers de charges respectifs.

Ces sanctions ont été prises à la suite de plusieurs missions de contrôle effectuées en 2022 et 2023, suivies des mises en demeure et conformément à la réglementation en vigueur, indique le directeur général de l’ART, Philémon Zo’o Zame, dans un communiqué publié ce jeudi 25 avril. « Les pénalités sus-évoquées n’excluent pas des sanctions administratives à l’encontre desdits opérateurs, entre autres, la réduction de la durée de la concession et/ou le retrait de celle-ci », poursuit le DG.

Suite à la dégradation persistante de la qualité de service offert, l’ART avait, le 13 février dernier, menacé les opérateurs de sanctions pouvant aller jusqu’au retrait de l’agrément en cas de « manquements répétés » de leurs engagements. « L’ART mettra en œuvre tous les leviers d’action disponibles pour que les opérateurs concessionnaires de téléphonie mobile offrent aux abonnés, sur l’étendue du territoire national, des performances de qualité de service satisfaisantes », déclarait alors son patron. Ces sanctions interviennent quelques jours seulement après l’annonce, par Orange, MTN et Camtel, de mesures prises pour améliorer la qualité de service. Des mesures annoncées après la réunion de crise convoquée le 27 avril dernier par la ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel), dans un contexte de contestation des coûts et de la qualité de réseau.

P.N.N

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Le conseil municipal de la mairie de Garoua se réunit ce 26 mai pour choisir le remplaçant du maire Ousmaila Mohamadou. Cette session du Conseil a été convoquée par le préfet du département de la Bénoué qui va présider l’élection. Le maire du chef-lieu de la région du Nord est décédé le 29 mars dernier des suites de maladie.

Cette élection est convoquée conformément à l’article 205 du Code général des collectivités territoriales décentralisées. Celui-ci stipule qu’en cas de décès d’un maire, une élection pour le remplacer est organisée dans les 60 jours.

Aucun candidat ne s’est pour l’heure déclaré officiellement candidat. Cependant, à en croire le site d’informations nordsudinfos, des élus locaux issus des trois communes d’arrondissement du département de la Bénoué lorgneraient le poste de maire de la ville de Garoua. Plusieurs élus de la commune d’arrondissement de Garoua 3e seraient ainsi intéressés par le poste. Idem pour ceux des communes de Garoua 1er et Garoua 2e.

La mairie de Garoua est contrôlée par le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le parti au pouvoir. Depuis le décès de l’ancien maire, l’intérim est assuré par le premier adjoint, Asmaou Abdou. Sauf surprise de dernière minute, celle-ci devrait également être candidate au poste de maire.

L.A.

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Simon Emile Mooh, le préfet du département de la Mezam, a condamné dans un communiqué du 23 mai dernier, le rapt d’une cinquantaine de femmes par des combattants séparatistes. Par cette sortie, le préfet confirme que 30 femmes ont été enlevées le 19 mai vers 8 h du matin dans le village Kedjom-Keku autrement appelé « Big Babanki », dans l’arrondissement de Tubah, région du Nord-Ouest par la milice séparatiste « Takumbengs ».

L’autorité administrative rappelle qu’il s’agit d’une violence basée sur le genre sur des civils. Le préfet Simon Emile Mooh annonce par la même occasion l’ouverture d’une enquête pour traduire les auteurs de cet enlèvement devant les tribunaux.

Les femmes kidnappées s’étaient érigées contre les exactions des séparatistes et avaient décidé de marcher. Elles entendaient ainsi protester contre le prélèvement d’un « effort de guerre » imposé par les séparatistes. En représailles, ces derniers les ont kidnappées et menacées de les tuer.

Des milices séparatistes actives dans les régions anglophones tentent d’obtenir l’indépendance des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Ces velléités sécessionnistes se sont greffées dès octobre 2016 aux revendications des enseignants et des avocats anglophones. Le conflit a déjà fait plus de 6 000 morts.

L.A

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Le gouvernement va mettre à disposition 400 000 ha de terre pour l’agriculture dans le corridor Batchenga-Ngaoundéré, axe routier qui permet de relier les parties méridionales et septentrionales du Cameroun. L’annonce a été faite par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbaïrobe, invité du journal de 17 h ce mercredi 24 mai 2023 sur le Poste national de la CRTV. L’objectif, dit-il, est de densifier la production agricole du Cameroun et partant, d’améliorer la sécurité alimentaire.

« 90 % de notre production proviennent des exploitations familiales. Mais aujourd’hui, avec la demande croissante des populations suite à la démographie galopante, suite à la demande des agro-industries et suite à la demande de l’élevage, de l’aquaculture, de l’élevage porcin et de l’aviculture, il faut passer à une autre dimension. Cette dimension nous impose de promouvoir l’émergence des moyennes et grandes exploitations agricoles avec un rendement élevé et une productivité avérée. C’est pour cela que, pour attirer les privés pour investir dans l’agriculture, nous avons jugé important de lever des verrous de la venue des privés dans l’agriculture, à savoir la mise à disposition des réserves foncières. C’est dans ce sens que le Mindcaf et le Minader ont mis des efforts en commun pour pouvoir faire voir jour ce projet », a déclaré le membre du gouvernement.

Le projet vise à aménager une réserve foncière au bord de l’axe Ntui-Yoko-Tibati sur la nationale N° 15, avec pour objectif notamment d’inciter les opérateurs économiques privés à investir dans l’agriculture. La priorité, apprend-on, sera accordée aux privés locaux. Mais le gouvernement n’exclut pas l’apport des investisseurs étrangers. « Nous ne refusons pas que des multinationales qui ont une certaine expérience avérée, par exemple dans la production de semences ou bien dans la transformation, puissent s’installer pour jouer leur rôle de vecteur ou de moteur afin d’attirer les privés locaux vers cette agriculture de seconde génération », justifie le Minader.

Conflit foncier

Gabriel Mbaïrobe affirme que ce projet est une occasion de « mettre vraiment en pratique » cette agriculture de seconde génération en déployant la mécanisation, en mettant en pratique les résultats de la recherche et de l’innovation pour permettre à l’agriculture camerounaise d’être commerciale et non une agriculture de subsistance. Au Cameroun, le foncier a souvent été source de conflit entre les communautés et l’État, surtout dans la mise en œuvre de projets d’envergure. À en croire toutefois le Minader, des mesures ont été prises pour éviter des tensions avec les populations riveraines.

L’une de ces mesures impose aux privés ou aux entreprises agricoles qui vont rallier ce projet, d’assister les petites exploitations familiales pour leur permettre d’améliorer leur productivité et leurs rendements. Le projet de création d’une réserve foncière de 400 000 ha sur le corridor Batchenga-Ngaoundéré s’inscrit dans le cadre de la politique dite d’import-substitution en vigueur depuis 2021, et qui vise à densifier la production agricole du Cameroun, à redynamiser le secteur et à amorcer la transformation locale.

P.N.N

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