Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?

résultats (8832)

Le musée des rois Bamoun consacré à l’histoire de ce royaume fondé en 1384, l’un des plus anciens du Cameroun, a été inauguré samedi 13 avril à Foumban, chef-lieu du département du Noun dans la région de l’Ouest. La cérémonie, qui a drainé une foule nombreuse d’invités et de curieux, a eu lieu en présence du sultan Nabil Mbombo Njoya qui a accédé au trône en 2021 à la mort de son père, Ibrahim Mbombo Njoya, 19e roi des Bamoun. Cette inauguration marque ainsi l’achèvement d’un projet initié par son père en 2013, soit il y a 11 ans.

Bâti sur une superficie de 5 000 m2, le nouveau musée a été construit en reproduisant les armoiries du royaume Bamoun : une araignée à pattes velues et deux cloches surmontant un serpent à deux têtes. Il héberge près de 12 500 pièces (attributs du pouvoir royal, masques, armes, pipes, statuettes, instruments de musique, etc.), dont quelques-unes étaient auparavant présentées dans des salles du palais royal, apprend-on. « Il rend compte de la riche créativité multi-centenaire de ce peuple, aussi bien artisanale qu’artistique -dessins Bamouns-, mais aussi des innovations technologiques paysannes à diverses époques : moulins, pressoirs... », a détaillé à l’AFP Armand Nchare, docteur en géographie, spécialisé en patrimoines culturels, et auteur de l’ouvrage « Le rituel Nguon chez les Bamoun du Cameroun ».

« Ce musée est un hommage au riche patrimoine culturel et historique du peuple Bamoun », a déclaré le ministre des Arts et de la Culture (Minac), Bidoung Mkpatt, représentant personnel du chef de l’État à cette cérémonie. Pour le membre du gouvernement, cette inauguration est « un événement historique ». À noter que le musée ouvre ainsi ses portes au lendemain de l’inscription, le 6 décembre 2023, du Nguon en tant qu’ensemble de « rituels de gouvernance » au patrimoine immatériel de l’humanité. Cette reconnaissance fait de ce festival du peuple Bamoun le tout premier élément culturel immatériel camerounais à figurer sur cette Liste de l'Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco).

P.N.N

Publié dans SOCIETE

Comme chaque année depuis 2019, le chef de l’État, Paul Biya (photo), vient d’accorder une nouvelle « subvention d’appoint » aux pèlerins musulmans pour le Hadj 2024. Celle-ci s’élève 1 560 000 000 de FCFA, a annoncé le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji, par ailleurs président de la Commission nationale du Hadj, dans un communiqué signé vendredi 12 avril. Cette subvention est en hausse de 560 millions de FCFA par rapport aux années antérieures. Jusqu’ici, elle était d’un milliard de FCFA.

« Ce soutien financier, qui intervient au lendemain de la fin du jeûne du mois de ramadan, permettra de réduire le coût du pèlerinage et de rendre plus agréable le séjour de nos fidèles en Terre sainte », affirme Paul Atanga Nji. Cette subvention devrait ainsi réduire le coût du voyage en Terre sainte de l’islam fixé cette année à 3 267 942 FCFA, en hausse de 33 100 FCFA par rapport à l’année dernière. Le membre du gouvernement assure que cette enveloppe sera « équitablement » répartie, comme en 2023, entre les pèlerins à l’aéroport avant l’embarquement. « Un guichet de banque sera à cet effet ouvert dans chaque aéroport de départ », dit-il.

Cette année, quelque 4 188 fidèles effectueront le voyage pour La Mecque contre 3 165 en 2023, soit une augmentation de 1 023 places entièrement souscrites selon le Minat, ce qui a entraîné de fait la fermeture du guichet unique. Il faut souligner que par le passé, de nombreux problèmes avaient perturbé cette opération, avec notamment des arnaques pratiquées par certains opérateurs qui ont détourné l’argent des pèlerins. Sans oublier les problèmes logistiques liés au transport aérien et à l’hébergement. Pour remédier à ces dysfonctionnements, les autorités ont pris des mesures en vue de mieux organiser tout le circuit. En l’occurrence, le logement des pèlerins à proximité des lieux de prière, l’exclusion des encadreurs « véreux » et l’adoption d’un chronogramme de voyage de 26 jours en Arabie Saoudite. Ces mesures ont eu pour conséquence la « diminution considérable » du nombre de plaintes enregistrées de la part des pèlerins, selon Atanga Nji.

Patricia Ngo Ngouem

Lire aussi:

Hadj 2024 : le prix du voyage à la Mecque connaît une augmentation de 33 000 FCFA hors subvention

Hadj 2023 : Paul Atanga Nji se satisfait de la bonne organisation du pèlerinage à La Mecque depuis 5 ans

Publié dans SOCIETE

A bientôt une année de la prochaine élection présidentielle, censée se tenir en octobre 2025, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) mène une campagne d’inscription sur les listes électorales à bas bruits. Si cette campagne passe incognito, c'est surtout parce que le parti au pouvoir ne priorise pas les inscriptions de masse. Invariablement, plusieurs responsables du parti indiquent que ce choix est celui du Comité central.

Ce qui n’est pas faux. Le 10 janvier dernier, Jean Nkuete, le secrétaire général du Comité central du RDPC, a signé une circulaire relative à la révision des listes électorales cette année. Dans ce document, Jean Nkuete recommande aux cadres du parti de s’impliquer pour « l’inscription sur les listes électorales des militantes, militants, sympathisants, amis et soutiens du RDPC dûment identifiés ».

Dans un article publié quelques jours plus tard dans les colonnes du journal L’Action, édité par le RDPC, la rédaction propose une lecture de la circulaire de Jean Nkuete : « Après avoir établi un plan local de travail, il est question ici pour chaque responsable de base ou toute commission commise à la tâche, de recenser tous les militantes, militants amis et soutiens du parti "dûment identifiés" et non encore inscrits sur les listes d’Elecam et les faire inscrire. Il ne s’agit par conséquent pas d’inscrire pour inscrire, ou encore inscrire le tout-venant ».

Les indécis

Ce choix pour les inscriptions ciblées n’est pas anodin. À en croire un responsable du parti de la flamme qui parle sous le sceau de l’anonymat, avec les inscriptions massives, il arrive d’inscrire parfois plus de militants de l’opposition que des militants du parti. Ce dernier rappelle que ses camarades et lui l’ont appris à leurs dépens dans les villes cosmopolites lors des dernières élections couplées législatives et municipales, qui se sont tenues en février 2020.

Le RDPC tient aussi à s’assurer que tous les responsables de son sommier politique depuis les comités de base, au bas de l’échelle, jusqu’au Comité central, sont tous inscrits sur les listes électorales. Le politologue Pierre Nka croit aussi que, en plus de miser sur ses militants, le RDPC va aussi faire les yeux doux aux indécis qui sont convaincus qu’une carte d’électeur dans ces conditions peut avoir des bénéfices avant ou après le processus électoral.

En face, l’opposition a choisi une toute autre démarche que celle du RDPC en pariant sur les inscriptions massives avec des campagnes de porte-à-porte dans les villes et les campagnes. Les leaders de l’opposition sont tous unanimes que le premier pas vers la victoire en 2025 est de relever la taille du fichier électoral. Elections Cameroon (Elecam), l’organe chargé de l’organisation des élections au Cameroun, annonce un peu plus de 7,5 millions de personnes inscrites. Maurice Kamto du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), le principal opposant de Paul Biya, soutient que la population camerounaise en âge de voter est d’environ 15 millions. Il est convaincu que si le nombre d’inscrits croît considérablement vers la borne de 15 millions, il est certains qu’il ne va pas être possible au RDPC de gagner en 2025. Même si tous les opposants ajoutent à l’unisson qu’il va aussi falloir surveiller le vote…

Michel Ange Nga 

Publié dans POLITIQUE

Des responsables du ministère de la Santé publique ont, le 11 avril à Yaoundé, fait le point sur la prise en charge salariale et le paiement des rappels des salaires et des avancements du personnel de ce département ministériel. D’après une communication de ministère, les rappels des prises en charge salariales de l’exercice 2023 seront entièrement payés d’ici le mois de juillet 2024. « Quant aux paiements des rappels des avancements qui ont débuté en février, environ 8500 personnels bénéficieront de leurs rappels d’ici la fin d’année pour une incidence financière évaluée à 4 milliards FCFA », peut-on lire sur compte Facebook du ministère de la Santé publique.

Le paiement des droits dus au personnel de santé fait suite à un mouvement d’humeur dudit personnel qui a connu un pic avec la création en mars 2022 du mouvement « On a trop supporté-Santé ». Après plusieurs menaces de grève dans les hôpitaux, le gouvernement s’est engagé à apurer la dette due au personnel de santé. De la récente concertation des responsables des ressources humaines du ministère, l’on apprend que « chaque mois, un milliard est positionné pour les rappels de prises en charge salariales et des avancements, ainsi que des autres natures de dossiers entre autres prestations familiales, indemnités de sujétion, etc. »

Le ministère s’est ainsi engagé à poursuivre le processus d’apurement des droits des personnels de santé et à prioriser le traitement des dossiers qui évoluent dans les rappels tout en évitant que les personnels attendent longtemps leurs paiements.

L.A.

Lire aussi : Le Minsanté instaure l’automatisation des actes de carrières de son personnel

Publié dans POLITIQUE

Dans l’après-midi du mardi 9 avril, un incendie s’est déclaré à l’usine de la Société de développement du coton (Sodecoton) à Maroua, la capitale régionale de l’Extrême-Nord, a-t-on appris. Cet incendie a consumé une cargaison de coton estimée à près de 200 tonnes, selon Mohamadou Bayero Bounou, le directeur général de cette entreprise agro-industrielle qui encadre plus de 200 000 producteurs et dont l’État détient jusqu’ici 59 % du capital social. Mais les dégâts pourraient être plus importants, puisqu’il s’agit d’un bilan provisoire. « L’évaluation précise des dégâts est en cours », a déclaré le DG dans un communiqué rendu public peu de temps après le sinistre. Ce dernier ne précise toutefois pas à combien s’élève le préjudice.

Pour le moment, l’origine de l’incendie n’a pas encore été déterminée. Une enquête a été ouverte pour en déterminer les circonstances. Les autorités locales pensent que ce sinistre peut être lié une conséquence des fortes chaleurs enregistrées actuellement dans la région de l’Extrême-Nord. « Nous sommes en avril à l’Extrême-Nord. À l’heure où je vous parle, nous sommes à 45° à l’ombre, et il y a le vent qui souffle. Ce sont des facteurs qui peuvent aggraver les circonstances, le coton étant un produit inflammable », avance notamment le gouverneur, Midjiyawa Bakari, dans des propos rapportés par le journal Ecomatin.

Ce n’est pas la première fois qu’une cargaison de coton appartenant à la Sodecoton est victime d’un incendie. Un départ de flammes dans la nuit du 3 au 4 avril 2017 dans l’un des magasins du groupe français de logistique Necotrans, dans l’enceinte portuaire de Douala, avait consumé une cargaison de coton estimée à 2 481 tonnes. Le volume de fibres ainsi consumées représentait une valeur financière estimée à un peu plus de 2,3 milliards de FCFA. Cet incendie survenait près de 32 ans après le dernier sinistre du genre subi par le géant agro-industriel des régions septentrionales. En 1985, une cargaison de 6 418 tonnes de coton était partie en fumée après l’incendie qui s’était déclaré dans les entrepôts de la société française Saga, rapportait à l’époque Investir au Cameroun.

P.N.N

Publié dans SOCIETE

Joshua Osih (photo) veut faire le tour des régions du Cameroun en un mois. Le président du Social Democratic Front (SDF), parti d’opposition de gauche, a engagé cette tournée politique en commençant par la ville de Maroua dans la région de l’Extrême-Nord. Il a déjà été à Mora, à Mada… Il séjourne à Garoua depuis ce 9 avril. À en croire l’équipe de communication du SDF, Joshua Osih a initié ce projet dans le but de rencontrer les Camerounais et de mieux toucher du doigt les conditions difficiles dans lesquelles ces derniers vivent.

Au SDF, on fait savoir que cette tournée se prépare depuis l’élection de Osih à la tête du SDF lors du congrès ordinaire d’octobre dernier. Cet homme d’affaires, candidat malheureux à la présidentielle de 2018, a été élu par les congressistes avec une confortable avance. Et avec la volonté de poursuivre l’œuvre de son prédécesseur, John Fru Ndi, mort l’année dernière. Joshua Osih avoue aussi à ses proches qu’il veut transformer le SDF en le repositionnant comme un parti social-démocrate.

Agenda

Dans l’agenda social-démocrate implémenté par Joshua Osih, il est question de faire remonter la voix des classes laborieuses du pays. Lors de l’étape de Maroua, il a rencontré des travailleurs invisibles qui cravachent chaque jour pour survivre. « Ce fut une expérience humble de m'engager dans des conversations sincères et d'écouter véritablement leurs histoires et leurs luttes. Ces héros méconnus incarnent l'esprit de persévérance et de résilience, et leurs voix méritent d'être entendues », a-t-il commenté sur sa page Facebook.

Cette tournée accorde aussi une place de choix à la jeunesse. « Nous avons organisé une réunion publique inspirante avec les jeunes Camerounais dynamiques et passionnés. Ce fut une session puissante et enrichissante où nous avons écouté attentivement leurs préoccupations, aspirations et espoirs pour un avenir meilleur. Leurs voix sont la force motrice de notre mission, et nous nous engageons à répondre à leurs besoins et à créer des opportunités qui autonomisent notre jeunesse », rapporte Joshua Osih après son arrivée dans la ville de Garoua.

Il n’est pas exclu que le président du SDF rencontre aussi les syndicalistes pendant cette visite. Surtout qu’il souhaite rapprocher le parti des syndicats pour encrer son orientation vers un parti social-démocrate.

Michel Ange Nga  

Lire aussi:

Présidentielle 2025 : la guerre MRC-SDF autour de la formation d’une coalition de l’opposition

Publié dans POLITIQUE

Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) note dans un récent rapport, une augmentation du nombre de Personnes déplacées internes (PDI) dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Ainsi, ce sont 15 000 PDI recensées entre janvier et février 2024. Cette augmentation est due en grande partie à une série d’incidents de sécurité.

OCHA révèle par exemple que les populations des départements du Mayo-Sava, du Mayo-Tsanaga et du Logone et Chari qui bordent le Nigeria, continuent de faire face à « l’insécurité liée à une intense activité des groupes armés non-étatiques ». Il s’agit notamment des groupes armés liés à la secte Boko Haram qui mènent régulièrement des incursions meurtrières dans ces départements. « Au cours du mois de février, au moins 15 civils ont été tués lors de différents incidents, tandis que 23 autres ont été blessés. Le phénomène d’enlèvement, suivi de demande de rançon, a pris une ampleur particulière dans la zone du bassin du Lac Tchad : au moins 42 personnes ont été enlevées dans le Logone et Chari », rapporte OCHA.

La conséquence de ses incidents est que « au moins 9 133 personnes ont été contraintes de fuir leurs villages, dont 8 129 dans le Mayo[1]Tsanaga, précisément dans les arrondissements de Mokolo et Koza, et 1 004 dans l’arrondissement de Blangoua dans le Logone et Chari », fait savoir l’organisme Onusien.

Le rapport d’OCHA fait également savoir que des affrontements enregistrés au Tchad voisin ont également jetés des populations sur les routes. « Concernant les mouvements transfrontaliers, 238 ménages (2 285 personnes) en provenance de la localité de Gamal, au Tchad, se sont déplacés vers le village Mariam, dans l’arrondissement de Logone Birni (Logone et Chari) entre le 20 et 22 février 2024. Ces personnes se seraient déplacées à la suite d’un litige foncier dans leur pays », peut-on lire dans le document.

L.A.

Publié dans SOCIETE

L’équipe nationale de handball féminin du Cameroun devait participer au tournoi de qualification olympique à partir de ce jeudi 11 avril à Debrecen, en Hongrie. Mais les Lionnes indomptables n’ont pas obtenu les documents administratifs pour s’envoler pour ce pays d’Europe. Ce, « malgré tous les efforts déployés par la Fédération hongroise de handball, la Fédération internationale de handball (IHF, sigle en anglais), le ministère hongrois des Affaires étrangères et l’ambassade d’Allemagne à Yaoundé au Cameroun au cours des dernières semaines », indique l’IHF dans un communiqué publié mardi 9 avril sur son site Internet.

La Fédération camerounaise de handball (Fecahand) a confirmé ce mercredi 10 avril la non-participation du Cameroun à ce tournoi, malgré toutes les démarches entreprises. « La Fecahand avait initialement introduit une demande de rendez-vous auprès du consulat d’Allemagne chargé de traiter les formalités de visa. Cependant, face à l’absence de réaction de cette chancellerie, nous avons sollicité l’intervention de l’IHF et le président de la Confédération africaine de handball (CAHB). Grâce à ces démarches, un rendez-vous nous a été accordé pour lundi dernier. Nous y avons répondu, mais malheureusement, la délégation a été éconduite du consulat sans même examiner nos dossiers, sous le prétexte que nous ne disposons pas d’attestation d’assurance alors que le porteur était à l'extérieur pour les mettre à notre disposition », explique le président de la Fecahand, Abba Oumaté, dans un communiqué.

Il poursuit : « Nous avons alors fait appel à l’intervention de l’État, qui a réussi à obtenir un autre rendez-vous. Cependant, le temps perdu rendait difficile à notre équipe d’arriver à temps sur le lieu de la compétition, ce qui a conduit à notre retrait au détriment de la Grande-Bretagne », dit-il. Il soutient que cette « situation regrettable » intervient alors que le ministère des Sports et de l’Éducation physique (Minsep) avait pris toutes les dispositions pour assurer une bonne participation de la sélection nationale, à savoir « validation de notre participation, le budget nécessaire validé dans les délais et une lettre de recommandation auprès de la chancellerie » mise à la disposition de la fédération par le patron des sports.

Les Lionnes, qui sont vice-championnes d’Afrique en titre, devaient lancer la compétition ce jour face à la Hongrie. Avant d’enchaîner vendredi contre le Japon, puis dimanche contre la Suède. Mais faute de visa, les joueuses camerounaises se voient ainsi privées d’une chance de participer aux prochains Jeux olympiques (JO) prévus du 26 juillet au 11 août prochain à Paris, en France. Conformément au règlement international, l’IHF annonce avoir attribué la place du Cameroun à une autre équipe africaine, mais affirme que toutes les équipes qu’elle a contactées, ainsi que la CAHB, n’ont pas pu confirmer leur participation faute de temps pour les préparatifs et les voyages.

Dans le respect de ses règlements, l’instance faîtière du handball international a décidé d’attribuer cette place à l’équipe féminine de Grande-Bretagne, guidée par sa stratégie de développement de la discipline. « La Grande-Bretagne fait partie du projet des nouveaux marchés de l’IHF et souhaite y participer, tout en étant en mesure d’arriver dans des délais très brefs en Hongrie », explique l’instance. Ainsi, la Grande-Bretagne remplacera le Cameroun dans toutes les rencontres, sans autre modification du calendrier des matches. À noter que les deux premières nations de chaque tournoi qualificatif olympique sont qualifiées pour le tournoi olympique féminin des JO de 2024.

Patricia Ngo Ngouem

Publié dans SOCIETE

La compétition des play-offs up, à Douala, tire vers la fin. Encore deux journées et le champion de la saison sera connu. Pour le moment, Young Sports Academy (Yosa) de Bamenda occupe la première place avec un total de 10 points. C’est d’ailleurs la grande surprise de ces play-offs up. Une performance que le club doit en grande partie à son capitaine John Bosco Nchindo. L’attaquant de Yosa, actuel meilleur buteur de la compétition, s’est complètement transcendé. En témoigne Comme ce hat-trick qu’il réussit contre Dynamo de Douala lors de la deuxième journée.

Deux clubs sont dans le dos de Yosa et ne cachent pas leur ambition. Il y a tout d’abord Coton Sport de Garoua, le champion sortant, en quête d’un 19e titre cette saison. Les Cotonculteurs, à un point de Yosa, sont des adversaires coriaces grâce à leur expérience de la compétition. Les Vert et blanc de Garoua ont, pour la plupart, une longue expérience en Elite One. À commencer par Yves Dooh Moukoko, le patron de la défense et capitaine de la sélection nationale A’, constituée de joueurs locaux. Il est passé par Eding de la Lekié et a même porté le brassard de Canon de Yaoundé l’année dernière.

Comme Coton, Victoria United (Opopo) a aussi 9 points au compteur. Cette équipe est créditée d’avoir le meilleur style de jeu de l’Elite One. Avec Nathan Douala (photo) comme métronome au milieu de terrain assisté de Palai Mba Manjie, le capitaine du club. Opopo peut aussi compter sur l’efficacité de Richmond Nji devant les buts adverses.

Lanterne rouge

Pour terminer, Colombe du Dja-et-Lobo n’a pas encore abdiqué. Avec 8 points, le meilleur club de la région du Sud espère gagner cette année. Car voilà maintenant trois ans que ce club est à la recherche d’un titre de champion. Malgré un mauvais début de saison, Colombe a su se ressaisir en gagnant une place aux play-offs up avec le recrutement du coach Richard Towa de retour d’une expérience en Asie.

À l’opposé, Canon Sportif de Yaoundé et Dynamo de Douala, qui ont carburé pendant la première phase du championnat, sont aux abonnés absents dans ces play-offs up. Canon, dernier de la compétition avec 2 points, paie les mauvais choix de l’encadrement technique, selon plusieurs observateurs. Dynamo, avant-dernier devant la lanterne rouge Canon, a quant à lui perdu son efficacité depuis le départ de Léonel Ateba, sélectionné par Rigobert Song pour la dernière Coupe d’Afrique des nations (CAN) en Côte d'Ivoire. Après cette compétition continentale, l’attaquant camerounais s’est engagé pour le USM Alger (Algérie) où il ne passe pas inaperçu.

Michel Ange Nga

Publié dans SOCIETE

Selon la télévision publique, une centaine de mototaxis ont été saisies et conduites à la fourrière municipale ce mercredi 10 avril à Yaoundé, dans le cadre d’une opération pilotée par le préfet du Mfoundi, Emmanuel Mariel Djikdent. « L’opération que nous menons aujourd’hui rentre dans le prolongement de la lutte contre le désordre urbain. Nous avions, en son temps, sensibilisé et-resensibilisé. On ne voulait plus voir les motos dans le périmètre urbain. Malheureusement, le phénomène persiste », a déclaré l’autorité administrative à la CRTV.

Il faut dire que malgré l’interdiction de circulation des motocycles à titre onéreux, notamment dans le centre urbain de Yaoundé, la mesure est loin d’être respectée par les conducteurs d’engin à deux roues. En effet, de nombreuses mototaxis continuent à sillonner le centre urbain, alors que leur circulation n’est tolérée que dans la périphérie de la ville pour la desserte des zones enclavées. Le préfet dit toute sa détermination à assainir le secteur, alors que des mesures similaires prises jusqu’ici par les autorités locales peinent à réguler cette activité.

Selon Emmanuel Mariel Djikdent, l’opération lancée ce mercredi n’est pas ponctuelle. « Elle va durer dans le temps », dit-il. Il précise que l’activité de mototaxi n’est pas interdite à Yaoundé, juste dans certaines zones, notamment dans le centre urbain comme le dispose l’arrêté conjoint signé en 2012 entre le préfet Mfoundi et le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé (CUY). Ce texte délimite en effet les zones d’activités des mototaxis et fixe leurs conditions et modalités d’exploitation sur l’aire territoriale de la ville de Yaoundé.

P.N.N

Lire aussi:

Assainissement des mototaxis : les syndicalistes obtiennent un moratoire informel de deux mois pour se conformer

Publié dans SOCIETE
Page 7 sur 884