Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?

résultats (8811)

L’alerte est donnée par le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra). Dans un communiqué ce mardi 17 mars 2020, Joseph Lé met en garde le public contre une fausse annonce en anglais sur les réseaux sociaux attribuée au Minfopra, portant ouverture d’une prétendue procédure d’intégration des personnels de l’enseignement maternel et primaire. Ce, moyennant le paiement des frais d’un montant de 14 000 FCFA.

« Il s’agit d’une énième tentative d’escroquerie organisée par des personnes de mauvais aloi à laquelle il ne faut pas céder », prévient le Minfopra. Pour toute information liée à quelque recrutement que ce soit dans l’administration publique camerounaise, le ministre recommande ainsi aux chercheurs d’emploi de se rapprocher de la Direction du développement des ressources humaines de l’État (DDRHE), au quatrième étage de son département ministériel à Yaoundé, portes 405 et 409. Ces derniers peuvent également consulter le site Internet du Minfopra et à la page Facebook du ministère.

P.N.N

Publié dans E-ARNAQUES

L’épidémie de Coronavirus se répand au Cameroun. Dans un tweet, le ministre de la Santé publique, Malachie Manaouda, a annoncé ce 17 mars 2020, la confirmation de 5 nouveaux cas. Il s’agit, selon des sources au sein des milieux sanitaires, d’un nouveau cas importé, puis de quatre personnes ayant été en contact direct avec la première et la 3e personne contaminée.

Face à cette tendance à la hausse du nombre de personnes contaminées, le Premier ministre, Joseph Dion Ngute (photo), a convoqué une réunion de crise. Au sortir de cette séance de travail, le ministre de la Santé a indiqué que la question de la fermeture des frontières et des écoles a figuré parmi les points à l’ordre du jour. « Je ne peux pas en dire plus (…). Le Premier ministre a promis de faire un communiqué ou de rendre publiques des décisions relativement à cette question-là », a indiqué Malachie Manaouda.

Les mesures prises pour limiter la progression du COVID-19 font l’objet d’un débat au sein de l’opinion. La fermeture des frontières réclamée par certains surtout que, selon Dr Georges Alain Etoundi Mballa, directeur de la Lutte contre la maladie, les épidémies et les pandémies au Minsanté, le plus grand risque que le Cameroun court « c’est une importation c’est-à-dire quelqu’un qui amène ça de l’étranger ».

« Question de survie »

« Il faut ordonner une fermeture temporaire de nos frontières aux personnes provenant ou ayant transité par les zones de fortes contaminations. Des restrictions s’imposent davantage allant jusqu’à la mise en quarantaine systématique », propose Dr François Tabetsi.

Cet avis rejoint la position exprimée par certains hommes politiques à l’instar du premier secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS), un parti politique de l’opposition au Cameroun. « Notre gouvernement doit avoir le courage d’anticiper et de prendre des mesures de précaution nécessaires en fermant nos frontières aux ressortissants de certains pays jusqu’à la disparition de la pandémie. C’est une question de survie », a déclaré Serge Espoir Matomba sur son compte twitter.

Mais si la fermeture des frontières permet de limiter la progression de la pandémie, des experts estiment que cette décision pourrait créer un préjudice plus important au Cameroun. Surtout sur le plan économique. C’est du moins l’idée défendue par Beguy Djimoundoum, économiste spécialiste en conception et évaluation de politique publique. « Cette mesure aura de lourdes conséquences sur les populations frontalières. Il y a rareté des ressources alimentaires. Les prix vont augmenter, et cela va entrainer de conséquences que les autorités ne pourront pas toujours évaluer », prévient-il.

Économie extravertie

Comme lui, Dieudonné Essomba estime que le caractère extraverti de l’économie camerounaise ne milite pas en faveur de la fermeture des frontières. De son point de vue, « le Cameroun ne serait pas capable de fonctionner même un seul jour ! » avec des frontières fermées. Car les médicaments utilisés par les formations hospitalières proviennent de l’extérieur.

Pis, « le pays ne produit pratiquement rien de ce qu’il consomme, en dehors des biens alimentaires et quelques produits de l’artisanat. Et même sur le plan alimentaire où son autonomie est la plus grande, le pays dépend trop étroitement des importations de poisson et de riz, sans compter d’autres aliments comme le froment pour le pain. Ce n’est pas avec un tel modèle économique qu’on peut se permettre de fermer les frontières », argue-t-il.

Pour l’instant le gouvernement semble prioriser la vigilance. Dans toutes les ambassades du pays, les hauts-commissariats et les consulats du Cameroun à l’étranger, toute délivrance de visa d’entrée au Cameroun est dorénavant conditionnée par « la présentation du résultat du test au Covid-19 effectué par une institution agréée », selon une note signée le 12 mars dernier par le ministre des Relations extérieures. Et aux Camerounais qui sont à l’étranger et dans les zones affectées, le gouvernement leur conseille de suspendre leur voyage, question pour eux de protéger leurs familles.

BE

Publié dans SOCIETE

Une note d’information attribuée au Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) circule depuis quelques jours sur les réseaux sociaux. Et les Camerounais le partagent abondamment. 

Le document contient un ensemble « d’informations » sur l’épidémie mondiale du coronavirus (Covid-19) qui a déjà officiellement infecté 10 personnes au Cameroun. « Le virus Corona est de grande taille avec un diamètre cellulaire de 400 à 500 micro, donc tout masque empêche son entrée ; le virus ne se dépose pas dans l’air, mais au sol, il n’est donc pas transmis par l’air ; le virus Corona, lorsqu’il tombe sur une surface métallique, vivra pendant 12 heures… », y lit-on par exemple.

Seulement, il s’agit d’un faux document attribué à l’Unicef. « Cette note d’information est en fait un fake. Nous l’avons démenti depuis un moment », indique Salomon Marie Joseph Beguel, l’un des responsables de la communication de l’Unicef-Cameroun.

Pour mettre en lumière les fausses informations qu’elle contient, Unicef-Cameroun renvoie à un article sur le site de l’organisation. En parcourant cet article, on y apprend que le Covid-19 est un nouveau virus de la même famille que ceux à l’origine du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) et de certains types de rhumes courants.

Et contrairement aux allégations contenues sur le faux document en circulation, « Le virus se transmet par contact direct avec les gouttelettes respiratoires produites par une personne infectée (lorsqu’elle tousse ou éternue) et au contact de surfaces contaminées par le virus. Le virus de la Covid-19 peut survivre sur les surfaces pendant plusieurs heures, mais de simples désinfectants peuvent le tuer ».

Bien plus, précise l’organisme onusien, la seule utilisation d’un masque ne suffit pas à arrêter des infections et doit être associée à d’autres mesures : se laver fréquemment les mains, se couvrir la bouche et le nez lorsque l’on éternue et que l’on tousse, et éviter tout contact rapproché avec des personnes présentant des symptômes comparables à ceux d’un rhume ou de la grippe (toux, éternuements et fièvre).

Sylvain Andzongo

17251 coronavirus

Publié dans Fact Checking

Le secrétaire général du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), Jean Nkuete, a signé le 16 mars 2020 une note réactivant la Commission de discipline ad hoc instituée le 5 décembre 2013 en vue de connaître des cas d’indiscipline relevés lors du double scrutin législatif et municipal du 9 février 2020.

Cette commission, présidée par l’ancien Premier ministre Musonge Peter Mafany, devra plancher sur les cas des responsables désignés pour encadrer le processus électoral et les militants qui ont ramé à contre-courant des directives de la hiérarchie du parti présidentiel.

L’Action, l’organe d’information et de propagande du parti présidentiel qui a raflé 316 communes sur 360 et 139 députés sur 167, parle de l’interférence des élites dans le choix des candidats du parti et de l’influence négative de certains de ses mandataires.

Par exemple, une circulaire du SG du RDPC signée le 13 février 2020 rappelle à tous ses mandataires et chargés de mission que « dans le strict respect de la loi et des dispositions pertinentes des textes de base du RDPC, le parti investit des candidats dans toutes les communes et communautés urbaines où il est représenté ».

Sauf que de nombreux élus ont bravé cette circulaire du patron administratif de leur parti en se déclarant candidats face aux candidats investis par le RDPC. Le journal du parti au pouvoir cite notamment les cas emblématiques de Yaoundé, de Douala, de Maroua, de Kribi, d’Edéa ou de Bamenda.

Dans ces plus grandes villes du pays contrôlées largement par le parti de Paul Biya, il a fallu beaucoup de diplomatie et parfois des menaces de sanction pour que les choix du RDPC s’imposent.

D.M.

Publié dans POLITIQUE

Les taux bruts de scolarisation ont baissé dans tous les cycles à partir de l’année scolaire 2015/2016. Dans le préscolaire par exemple, le système n’accueille actuellement que 36% des enfants scolarisables, privant ainsi l’écrasante majorité d’entre eux de l’accès à l’éducation.

Même si le primaire réalise encore un pourcentage honorable de 108% en 2017/2018, les experts notent qu’il se situait deux ans plus tôt à 119%. Le premier cycle du secondaire général affiche un taux de 47% contre 58% deux ans plus tôt, tandis que le second cycle végète à 29 %, soit une perte de 6 points.

Les analyses faites à partir des enquêtes des ménages montrent que l’accès en première année du primaire n’est pas ouvert à tous les enfants. Et que cette dégradation de la couverture du système scolaire est en partie due à la crise anglophone, qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis 2016.

Ces statistiques sont contenues dans le rapport sur le diagnostic de l’éducation au Cameroun, élaboré avec le soutien du ministère de l’Économie et la Banque mondiale par le secrétariat permanent de la Stratégie révisée du secteur de l’éducation et de la formation (SSEF) pour la période 2013-2020.

Ce rapport a été présenté le 10 mars 2020 à Yaoundé, la capitale du pays, lors d’un atelier de vulgarisation du diagnostic sectoriel qui prépare les nouvelles orientations stratégiques devant alimenter la stratégie du secteur pour la période 2020-2030.

Il était question, au cours de cet atelier, de partager les résultats du diagnostic global avec tous les acteurs directs et indirects et de formuler des recommandations susceptibles de nourrir le nouveau plan sectoriel.

D.M.

Publié dans SOCIETE

L’ambassadeur de France au Cameroun, Christophe Guilhou, a, le 16 mars 2020, annoncé à travers son compte Twitter avoir pris des mesures exceptionnelles pour faire face à la vertigineuse propagation de l’épidémie de coronavirus.

« Tous nos agents revenant de France au Cameroun ont l’obligation de se confiner pendant 14 jours. Toutes nos missions en France sont suspendues », a tweeté le chef de la représentation diplomatique française à Yaoundé. « Nos services seront réduits à l’essentiel. Seul le personnel indispensable continuera à travailler sur place », poursuit-il

D’après Christophe Guilhou, ces mesures relèvent du devoir de la France de protéger ses agents et le public camerounais face à une épidémie qui « constitue une menace grave et inédite ».

C’est dans cette optique qu’il a décidé de la fermeture des écoles françaises au Cameroun. « En raison des conditions sanitaires actuelles et par mesure de précaution, M. l’ambassadeur de France a donc décidé de fermer les deux établissements Fustel de Coulanges (Yaoundé) et Savio (Douala) pour une durée de 7 jours à compter du lundi 16 mars », a expliqué Bruno Mercier, proviseur du lycée Fustel, à ses collègues dans un mail qui a fuité sur la Toile.

Cette mesure fait suite à la fermeture des crèches, écoles, collèges, lycées et universités en France décidée par Emmanuel Macron le 12 mars 2020. Le président français justifie sa décision : « Nos enfants et nos plus jeunes, selon les scientifiques, sont celles et ceux qui propagent, semble-t-il, le plus rapidement le virus, même si pour les enfants, ils n’ont parfois pas de symptômes et heureusement, ne semblent pas aujourd’hui souffrir de forme aiguë de la maladie ».

Publié dans POLITIQUE

Le stade de Japoma à Douala a été choisi par la Confédération africaine de football (CAF) pour abriter la finale de la Ligue des Champions, une compétition annuelle de football opposant les meilleurs clubs africains. Cette finale, prévue le 29 mai prochain, sera la première à se disputer sur terrain neutre après la décision du comité exécutif de la CAF en juin dernier.

Selon, l’annonce faite ce lundi 16 mars 2020 par la CAF, cette infrastructure sportive a été retenue suite à l’appel à candidatures lancé par l’instance faîtière du football africain pour les stades devant abriter les finales des compétitions interclubs pour la saison 2019-2020. Japoma a été préféré au Complexe Mohamed V (Maroc) et au stade olympique de Radès (Tunis).

D’une capacité de 50 000 places, le stade de Japoma est l’une des quatre infrastructures sportives retenues pour le Championnat d’Afrique des nations (Chan) que le Cameroun organise du 4 au 25 avril prochain. Lors de sa visite sur le site le 5 février dernier, le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, a exprimé sa satisfaction quant aux travaux de construction de ce « joyau architectural ».

« Je suis comblé par rapport à ce que je viens de voir au stade de Japoma. C’est au-dessus de mes attentes, c’est impressionnant. Tout est bien fait, il manque juste des touches de finition ici et là », avait déclaré le chef du gouvernement.

Les demi-finales de la Ligue des Champions, programmées à la mi-mai, vont opposer Raja Casablanca (Maroc) à Zamalek (Égypte) et Wydad Casablanca (Maroc) à Al Ahly (Égypte).

P.N.N

Publié dans SOCIETE

A l’occasion de la 11e édition de de la Journée de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), qui se célèbre ce 16 mars, Paul Biya, le président du Cameroun et président en exercice de la Conférence des chefs d’État de la Cemac, a prononcé un discours en relation sous le thème : « Améliorer les infrastructures physiques pour promouvoir les échanges entre les peuples de la Cemac ».

« Si l’on peut se réjouir de la mise en œuvre progressive de la libre circulation des personnes et des biens, il est clair que celle-ci ne saurait être réalisée sans infrastructures en nombre suffisant et de qualité. Autrement dit, la problématique des infrastructures demeure l’une des contraintes majeures du développement de notre espace communautaire », a déclaré Paul Biya.

Pour le chef de l’État camerounais, la réduction de la fracture numérique et le développement accéléré de l’économie circulaire au sein de la sous-région (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) s’inscrivent, entre autres, au nombre des défis qu’il faut absolument relever.

À en croire le président Biya, il conviendra de bâtir un espace communautaire plus apte à anticiper les enjeux d’un monde en perpétuelle mutation et à tirer profit des opportunités qui s’offrent à l’amélioration du bien-être des populations.

« Si l’on peut saluer les efforts déjà déployés en faveur de la réalisation d’un nombre non négligeable d’infrastructures physiques, la connectivité entre nos États et avec les autres sous-régions du continent reste l’objectif central vers lequel nous devons tendre », a préconisé Paul Biya.

S.A.

Publié dans POLITIQUE

Les conducteurs de motos-taxis en activité dans la ville de Bamenda, capitale de la région anglophone du Nord-Ouest, seront soumis à contrôle « rigoureux ». L’instruction a été donnée le 13 mars dernier aux autorités administratives de cette région par le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji (photo), au cours de la réunion de sécurité tenue à Bamenda.

« Il a été constaté que la plupart des atrocités commises au Nord-Ouest et même ailleurs sont le fait de la complicité des conducteurs de motos-taxis », a déclaré le Minat. Désormais, chaque conducteur de moto-taxi devra être identifié à travers une carte nationale d’identité (CNI).

« Ces conducteurs d’engins à deux roues ont jusqu’au 17 mars pour se conformer aux nouvelles dispositions. Aussi, la moto doit avoir toutes les pièces exigées », soutient le préfet de la Mezam, Simon Émile Mooh. Du fait du climat d’insécurité imposé par les combattants sécessionnistes, la moto constitue le principal moyen de déplacement dans la ville de Bamenda et ses environnants.

Les élections législatives partielles annoncées la semaine prochaine étaient également au menu des sujets abordés par le Minat à Bamenda. Le patron de la préfectorale a réaffirmé le renforcement du dispositif sécuritaire dans la région du Nord-Ouest.

 « Avec l’élection partielle qui arrive le 22 mars prochain, le dispositif de sécurité sera renforcé, afin que l’élection se déroule dans de bonnes conditions. Elecam va bénéficier de l’encadrement des forces de sécurité et de défense, ainsi que celle des autorités administratives », a informé Paul Atanga Nji.

Depuis quelques semaines la région du Nord-Ouest traverse une escalade de violence, œuvre des bandes armées d’inspiration séparatiste. Ces groupes armés attaquent également des localités des régions voisines comme Galim (région de l’ouest) où les services de sécurité (police et gendarmerie) ont fait l’objet d’une attaque armée « meurtrière » le 7 mars dernier. Les assaillants arrivés à bords de motos ont occasionné la mort de deux militaires, deux policiers et quatre personnes civiles.

BE

Publié dans SOCIETE

Une enquête est désormais diligentée sur l’incident ayant impliqué le sous-officier de gendarmerie Gwe Jean Fils et de militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), vendredi dernier à Garoua dans la région du Nord. Cette enquête ouverte le 13 mars, jour de l’incident, sur instruction du « haut commandement », a été confiée à la diligence de la Légion de gendarmerie du Nord. Elle vise à établir les responsabilités dans cette affaire.

« L’enquête ouverte par nos services va permettre de tirer tout au clair. Cette enquête vise toutes les parties impliquées dans cet incident y compris les responsables du MRC qui ont molesté et désarmé un gendarme en mission. Ces derniers sont attendus à Garoua dans le cadre de cette enquête », a déclaré le colonel Nyong David Fry, le commandant de la légion de Gendarmerie du Nord sur les colonnes du journal L’œil du Sahel.

Dans l’après-midi du vendredi 13 mars 2020, le maréchal de logis-chef, Gwe Jean Fils, a été « violemment molesté » par des partisans du MRC, alors que le leader de cette formation politique était de passage dans la ville de Garoua, informe un communiqué signé du ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi.

Le MRC accuse ce gendarme et trois de ces camarades « en tenues civiles » d’avoir tenté d’assassiner son président, Maurice Kamto. Ces individus « se sont rapprochés de la portière, après avoir filmé successivement toutes les plaques d’immatriculation des véhicules du cortège », explique Roger Justin Noah, le secrétaire général adjoint du MRC. Des « allégations mensongères », selon le Mincom.

Dans la version des faits présentée par le porte-parole du gouvernement, l’intéressé « et quelques-uns de ses collègues, étaient régulièrement commis à une mission classique de renseignement », conformément « aux usages professionnels et aux prérogatives de droit dévolues aux forces de de maintien de l’ordre », a défend le Mincom.

BE

Publié dans POLITIQUE