Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?

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Le concert de la chanteuse Lady Ponce, initialement programmé en avril 2020 dans la mythique salle parisienne de l’Olympia, aura finalement lieu en mai prochain. En cause : la pandémie de coronavirus (Covid-19) qui sévit en France et l’interdiction des rassemblements de plus de 1000 personnes décrétée le 8 mars dernier par le gouvernement français afin de contenir la propagation du virus.

« Suite à la pandémie du coronavirus, le ministère français de la Santé a interdit tous les rassemblements de plus de 1000 personnes jusqu’au 15 avril 2020. De ce fait, notre concert du 12 avril est reporté au 24 mai 2020, en accord avec l’Olympia », annonce la star du bikutsi ce jeudi 12 mars 2020 sur sa page Facebook.

Cette dernière appelle par ailleurs ses fans à respecter les règles d’hygiène pour éviter d’attraper la maladie. Pharempire, le label qui organise ce concert, a également confirmé ce report dans un communiqué publié le 11 mars dernier à Paris.

Selon Samuel Obaker Nlebe, son président-directeur général, l’Olympia pouvant accueillir jusqu’à 1800 personnes, cette salle de spectacle tombe donc sous le coup de l’interdiction ministérielle. « Par conséquent, d’un commun accord avec la direction de l’Olympia, nous avons décidé de reporter la date du concert de l’artiste Lady Ponce », dit-il. La billetterie reste ouverte au public jusqu’au 24 mai prochain, précise-t-il cependant.

De son côté, la chanteuse tient à rassurer ses fans qui ont déjà acquis leur ticket d’entrée pour le concert initialement prévu le 12 avril prochain. « Les billets sont toujours valables », assure-t-elle.

De son vrai nom Adèle Rufine Ngono, Lady Ponce est aujourd’hui considérée comme l’un des poids lourds du bikutsi. Elle se fait connaître du public en 2004 avec son titre « Le ventre ». En 2008, elle est sacrée « meilleur artiste féminin » aux Canal 2’or, en même temps qu’elle décroche le prix de la chanson de l’année avec son single « Trahison », extrait de son album « Confession ». Son septième disque, « Suprême », est dans les bacs depuis le 2 janvier dernier.

Patricia Ngo Ngouem

Publié dans Culture et société

Lors de la 43e session du Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies (ONU), le chargé d’affaires à la Mission permanente du Cameroun au Bureau des Nations unies et auprès d’autres organisations internationales a fait une déclaration sur la situation des Mbororos lors du Dialogue interactif avec le Rapporteur spécial sur les questions des minorités le 11 mars 2020 à Genève en Suisse.

Côme Awoumou a signifié au Rapporteur spécial l’étonnement des Camerounais sur son silence « face aux graves violations des droits de l’Homme de la communauté Mbororo orchestrées par des groupes sécessionnistes terroristes » opérant dans la région du Nord-Ouest. Il a noté, à l’intention du Rapporteur spécial, que les commanditaires de ces violations résident paisiblement en Europe.

Et d’interroger le Rapporteur spécial : « Devrait-on déduire que votre indignation a vocation à être sélective, donc que certaines communautés sont exclues d’office du bénéfice de votre mandat ? »

Pour convaincre le Rapporteur spécial de la gravité de la situation, Côme Awoumou a révélé que des dizaines de Mbororos ont été exécutés sommairement par les sécessionnistes, qui ont blessé 3200 membres de cette communauté minoritaire et forcé près de 11 500 d’entre eux à se déplacer. De plus, 475 de leurs maisons ont été incendiées et 345 000 dollars extorqués au titre du paiement des rançons.

Afin de toucher le drame des Mbororos du doigt, le chargé d’affaires à la Mission permanente du Cameroun auprès de l’ONU a répercuté au Rapporteur spécial l’approbation du président de la République, Paul Biya, autorisant sa visite au Cameroun dans les meilleurs délais.

D.M.

Publié dans POLITIQUE

« On ne peut ne pas amener le ministre Atanga Nji au tribunal ». Propos tenus par Alice Nkom, présidente fondatrice de l’ONG Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac), au cours d’un entretien à ABK Radio, une radio urbaine émettant à Douala, la capitale économique du Cameroun, le 11 mars 2020.

L’avocate au barreau du Cameroun s’est voulue précise : « Par respect pour le peuple camerounais, nous allons donner une tribune pour qu’il vienne prouver que le Redhac a touché 5 milliards de FCFA. Nous allons le trainer en justice ».

Un jour plus tôt, Maximilienne Ngo Mbé, la directrice exécutive de cette ONG, a organisé une conférence de presse pour qualifier les déclarations du ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji, de « mensongères, calomnieuses et outrageantes ».

En effet, le 9 mars 2020, Paul Atanga Nji a, au cours d’un point de presse donné à Yaoundé, déclaré : « Les ONG comme Human Rights Watch, Amnesty International, International Crisis Group, OCHA, Redhac et bien d’autres sont engagées dans une démarche conspirationniste contre le Cameroun et contre les forces de défense et de sécurité ».

Face à la presse, le Minat a assuré disposer de preuves que ces ONG ont reçu plus de 5 milliards de FCFA des réseaux occultes tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays afin de « déstabiliser les institutions, démontrer que le Cameroun ne serait pas en mesure de gérer les déplacés interner et montrer que l’armée poserait des actes contre les civils dans les zones crisogènes ».

Avant le Minat, ces accusations contre les ONG ont été portées par le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, dans un communiqué publié par la presse, ainsi que par Côme Awoumou, le représentant du Cameroun lors du débat général sur le point 04 de la 43e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU le 10 mars 2020 à Genève en Suisse.

Le Minat a sommé les ONG ainsi mises en cause par le gouvernement de produire dans un délai de 60 jours leurs rapports d’activités pour les exercices 2017-2018 et 2018-2019.

D.M.

Publié dans POLITIQUE

Neuf ans après le lancement du recrutement spécial de 25 000 jeunes diplômés, ordonné par le chef de l’État, Paul Biya, certains affirment que des présélectionnés de cette opération ne seraient toujours pas pris en solde.

Pour vérifier cette affirmation, le secrétariat technique de ce recrutement spécial logé au ministère de la Fonction publique a été saisi. Dans ce service, un fonctionnaire qui a requis l’anonymat [pour cause du devoir de réserve : NDLR] confirme qu’il y a effectivement « des cas de présélectionnés qui ne disposent toujours pas de matricule », neuf ans après le lancement du recrutement de 25 000 jeunes dans la fonction publique camerounaise.

Yves B., cadre contractuel au ministère de l’Agriculture, témoigne : « depuis 2011, moi je ne suis pas pris en solde alors que des camarades recrutés la même année perçoivent leur salaire, d’autres ont même déjà bénéficié de promotion jusqu’au poste de sous-directeur. J’ai déjà déposé des requêtes à la fonction publique. On m’a seulement dit d’attendre. Voilà neuf ans que ça dure. Je viens au travail quand c’est possible. Car figurez-vous que je n’ai pas de salaire ».

Comme Yves B., Michelle N., au ministère des Mines raconte qu’elle a contacté « le fameux secrétariat technique », sans succès. « Il faut attendre. C’est qu’on m’a dit », rapporte l’agent public. Elle révèle que plusieurs de ses congénères sont dans la même situation.

Le secrétariat technique, lui, déclare qu’il ne dispose pas encore de statistiques définitives sur ces cas de personnes sans matricules soldes. Il confirme néanmoins que près de 5 000 jeunes se sont désistés au cours de l’enrôlement de 25 000 jeunes diplômés engagé en 2011.

Pour avoir des chiffres consolidés, le ministre de la Fonction publique et la Réforme administrative (Minfopra), Joseph Lé, a signé, le 2 mars 2020, un communiqué invitant « les candidats officiellement présélectionnés au travers dudit recrutement et, n’ayant pas encore de matricules solde, à bien vouloir prendre l’attache de ses services compétents, porte 206, de l’immeuble du Minfopra, munis de toutes les pièces justificatives de leur absorption, dans un délai de 15 jours ».

Le membre du gouvernement prévient que, passé le délai du 17 mars 2020, les intéressés seront considérés comme démissionnaire.

Sylvain Andzongo

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L’Union européenne (UE) a réagi ce 10 mars 2020 au sujet de l’attentat de Bamenda et l’attaque de la ville de Galim par les combattants séparatistes. À travers un message posté sur les comptes tweeter et Facebook, la Délégation de l’UE au Cameroun a condamné « fermement l’attentat contre un défilé pacifique de femmes le 8 mars 2020 à Bamenda ». Par ailleurs, la mission diplomatique « rejette rigoureusement l’attaque d’un poste de gendarmerie à Galim qui a coûté la vie à des civils et des membres des forces de défense et de sécurité ».

La réaction de l’UE intervient 24 heures après celle de la diplomatie française. « L’attaque qui a eu lieu hier (8 mars, NDLR) à Bamenda, pendant le défilé de la Journée internationale des droits des femmes est aussi criminelle qu’inadmissible », a posté Christophe Guilhou, l’ambassadeur de France au Cameroun sur son compte tweeter. Pour le diplomate français, « utiliser des engins explosifs pour mutiler ou tuer est intolérable », a-t-il écrit avant d’adresser des condoléances aux victimes.

Pendant la manifestation du 8 mars, Journée internationale des droits de la femme à Bamenda, un militaire a été tué par l’explosion d’un engin improvisé qui également fait sept « blessés graves », dont quatre militaires, deux fonctionnaires de la police et un civil.

La veille à Galim, une ville du département des Bamboutos à l’ouest du Cameroun, un groupe sécessionniste en provenance de la région du Nord-Ouest, a attaqué la Brigade territoriale de gendarmerie et le poste de sécurité publique. Les échanges de tirs entre les forces de défense et les combattants séparatistes se sont soldés par huit pertes en vie humaine, dont deux gendarmes et deux fonctionnaires de la police et quatre civils.

Dans un communiqué publié dimanche soir par le ministre camerounais de la Communication, René Emmanuel Sadi, le gouvernement a appelé « les pays amis et partenaires internationaux du Cameroun » à réprouver « avec une égale détermination » ces attaques « terroristes ».

BE

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La session de plein droit de la 10e législature de l’Assemblée nationale s’est ouverte le 10 mars 2020 à hémicycle de Ngoa-Ekele à Yaoundé. Les travaux, placés sous le contrôle du bureau d’âge de l’Assemblée nationale, ont été présidés par Laurentine Nkoa Mfegue, députée du parti au pouvoir (RDPC) et doyenne d’âge de l’Assemblée nationale. Elle était assistée des deux plus jeunes élus de la chambre basse du Parlement à savoir les députés Blanche Jacqueline Dague Aïcha du MDR et Nafissatou Alim du RDPC.

« Qu’on soit de la majorité ou de l’opposition, quelle que soit la chapelle politique ici à l’hémicycle, la cause est commune, celle que nous devons toujours défendre à savoir : l’intérêt supérieur de la nation, l’intérêt général des Camerounais », a déclaré la doyenne d’âge.

Dans le contexte de « crise sécuritaire » que connait le Cameroun depuis plus de trois ans, de nombreux défis attendent les nouveaux occupants du palais des verres de Ngoa-Ekele. La doyenne d’âge évoque en priorité « le développement socioéconomique, la paix, l’unité de notre pays, la consolidation de la décentralisation, la cohésion sociale, la stabilité des institutions, l’intégration nationale et le vivre ensemble et la mise en valeur de l’image du pays au niveau international ».

Si le mandat du peuple est « loin d’être une sinécure », la plus âgée des députés prescrit à ses cadets de « bâtir un moral de Lions indomptables », caractérisé par « le fighting spirit », pour relever ce nouveau défi.

Cette rentrée parlementaire concerne 167 députés déclarés élus par le Conseil constitutionnel à la suite du scrutin législatif du 9 février dernier. Cet effectif sera complété à 180 parlementaires à l’issue des résultats des élections partielles prévues le 22 mars prochain dans 11 circonscriptions dans le Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

La session en cours sera également consacrée à l’élection d’un nouveau bureau de l’Assemblée nationale, et la mise en place des différentes commissions spécialisées de la chambre basse. Il s’agira de l’élection du président de l’institution parlementaire pour cette 10e législature, du premier vice-président, des vice-présidents et des questeurs.

Cette élection pourrait intervenir autour du 16 mars prochain selon certaines sources. Cavaye Yeguié Djibril, le président sortant de l’Assemblée nationale (28 ans au perchoir), était absent à la cérémonie d’hier. Selon le journal L’œil du Sahel, le député de 80 ans du Mayo-Sava, réélu en février dernier, est évacuation sanitaire en France.

BE

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Trois partis politiques seront en lice pour l’élection législative partielle du 22 mars 2020 dans la circonscription de Lebialem, région du Sud-Ouest. Il s’agit du Front social démocratique (SDF), du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) et du Parti démocratique du Cameroun (PDC).

Le département du Lebialem où un siège de député est en jeu, fait partie des 11 circonscriptions électorales où le vote des députés à l’Assemblée nationale a été annulé le 25 février 2020 dernier par le Conseil constitutionnel du Cameroun, la plus haute juridiction du pays.

À Buea, la représentation régionale d’Elections au Cameroun (Elecam), l’organe en charge de la gestion et de l’organisation matérielle des consultations électorales et référendaires au Cameroun, informe que son personnel est « prêt » à organiser une des élections avec « succès ».

« Étant donné qu’il ne s’agit que d’une seule circonscription dans le Sud-Ouest, Elecam a l’intention de renforcer son personnel du Lebialem en faisant appel au personnel en service des cinq autres départements de la région du Sud-Ouest », rapporte le journal gouvernemental Cameroon Tribune.

Pour la préparation du matériel, Elecam dispose encore d’une partie du matériel utilisé lors du double scrutin du 9 février dernier. « Ce matériel sera complété par de nouveaux kits qui seront fournis par le siège social d’Elecam à Yaoundé », explique un responsable d’Elecam.

Le 22 mars 2020, les électeurs du département du Lebialem auront donc la possibilité de choisir leur député à travers 141 bureaux de vote installés dans trois arrondissements. Selon la représentation régionale d’Elecam, 38 bureaux de vote seront installés dans l’arrondissement d’Alou, 51 seront ouverts Menji et 52 dans l’arrondissement de Wabane.

Pour l’organisation du scrutin du 22 mars prochain, la question sécuritaire constitue le principal défi à relever par les autorités camerounaises. Surtout dans le Lebialem où la milice armée dénommée « Red Dragons », acquise à la cause séparatiste, multiplie des actes de violence à l’endroit des populations et des responsables de l’administration locale et traditionnelle.

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Le Programme de formation linguistique bilingue, à travers ses centres linguistiques basés dans les 10 chefs-lieux de régions, ambitionne de former 26 000 apprenants au cours de l’année 2020.

Cette performance a été fixée au cours de la conférence annuelle des directeurs des centres linguistiques bilingues, placée sur le thème : « L’évaluation dans l’enseignement des langues pour un bilinguisme efficace », tenue le 6 mars 2020 à Ébolowa dans la région du Sud.

Le coordonnateur national du Programme, George Echu, et les directeurs des centres régionaux ont noté une tendance haussière du nombre d’apprenants formés ces dernières années. Il est passé de 21 000 en 2018 à 24 000 en 2019.

Créé par décret présidentiel du 3 août 1990, le Programme de formation bilingue vise à « favoriser l’acquisition par les participants de la compétence générale voulue pour communiquer oralement ou par écrit dans leur seconde langue, dans les situations de travail décrites par leur employeur ».

Il a également vocation à contribuer à l’unité et à l’intégration nationale, ainsi qu’au développement économique, social et culturel du pays par la promotion des deux langues officielles que sont le français et l’anglais.

D.M.

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La 18e session du Conseil national d’agrément des manuels scolaires et des matériels didactiques (CNAMSMD) qui se tient du 9 au 14 mars 2020 à Yaoundé, capitale du Cameroun, s’intéresse aux livres des classes de première des sous-systèmes d’enseignement francophone et anglophone.

À l’ouverture des travaux, la ministre des Enseignements secondaires, Pr Nalova Lyonga, a prescrit loyauté et clairvoyance aux membres du CNAMSMD, gages de la sélection des manuels pertinents pour l’instruction des apprenants.

L’évaluation, qui prend notamment en compte les aptitudes du savoir scientifique du manuel, la qualité de la langue ou le respect de l’approche pédagogique, concerne au total 168 propositions de manuels à valider, dont 114 pour le sous-système francophone et 54 du sous-système anglophone.

« Nous avons évalué les manuels des classes de 6e en 3e. Ceux-là sont inscrits sur la liste officielle pour une durée de six ans. L’année dernière, nous avons évalué les manuels des classes de seconde. L’année prochaine, nous voulons boucler avec les classes de terminale », précise le Pr Marcellin Vounda Etoa, le secrétaire permanent du Cnamsmd.

Mais le Pr Marcellin Vounda Etoa nourrit un regret lié à la piètre qualité de certaines propositions : « Nous avons toujours un problème avec les manuels de langue et littérature nationale, et les manuels d’histoire et de géographie ».

D.M.

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La seconde phase de l’opération à haute intensité de main d’œuvre (HIMO), mise en œuvre depuis 2016 dans la région de l’Extrême-Nord par le Programme national de développement participatif (PNDP), arrive à son terme le 20 mars 2020.

Dotée de 6,5 milliards de FCFA grâce à une convention de financement signée entre l’Agence française de développement (AFD) et le ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, cette phase a notamment favorisé « la diminution de la délinquance juvénile et des vols dans les villages du fait de l’occupation des jeunes », selon Marie Madeleine Nga, coordonnatrice nationale du PNDP.

Le secrétaire général des services du gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, Roger Saffo, abonde dans le même sens : « De manière globale, je peux dire que cette initiative a beaucoup contribué à la lutte contre la pauvreté, le chômage. L’approche HIMO a occupé les jeunes qui étaient en voie d’être enrôlés par la secte Boko Haram ».

La coordination nationale du PNDP rappelle justement que l’opération HIMO a été conçue pour constituer un frein au recrutement des jeunes par cette secte terroriste qui sévit dans l’Extrême-Nord depuis bientôt une décennie.

Depuis le lancement de la première phase en 2015, précise Marie Madeleine Nga, l’opération HIMO a permis la création de plus de 4000 emplois dans onze communes de l’Extrême-Nord. Elle annonce pour bientôt la troisième phase qui sera financée par l’AFD à hauteur de 10 milliards de FCFA.

D.M.

Publié dans SOCIETE