Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?

résultats (8811)

La ministre des Affaires sociales (Minas), Pauline Irène Nguene, lance le 23 mars 2020 à Yaoundé une opération d’observation et de suivi des enfants de la rue. Cette action pilote, qui va durer trois mois, consistera en l’accueil, au centre d’écoute de Yaoundé, des enfants de la rue, « qui pourront se rafraîchir et s’alimenter. Il leur sera offert une gamme variée d’activités sportives, ludiques et d’éveil ainsi que des soins pour ceux qui sont malades ou ont besoin d’une cure de désintoxication », précise la Minas.

Cette initiative, poursuit Pauline Irène Nguene dans une interview au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, « permettra, en fonction de leurs situations individuelles, de se retirer au bout d’un certain temps volontairement et durablement de la rue ».

L’opération dont le début est annoncé le 23 mars concerne 441 enfants généralement âgés de 9 à 17 ans ayant rompu tout lien avec leurs familles pour écumer les centres urbains. En 2018, le Minas a recensé 877 enfants vivant dans les rues de Douala, de Yaoundé, de Bafoussam, de Maroua, de Buea et de Ngaoundéré où ils s’illustrent par des vols ou la consommation des drogues.

En 2019, rappelle Pauline Irène Nguene, le Minas a organisé 5014 causeries éducatives au profit des familles et des enfants dans le cadre de la prévention du phénomène des enfants de la rue. L’action des pouvoirs publics a entrainé le retour en famille ou le placement dans une structure de rééducation ou d’apprentissage de 307 enfants. Grâce à une convention entre le Minas et le Fonds national de l’emploi, beaucoup d’entre eux ont bénéficié d’une insertion socioprofessionnelle.

D.M.

Publié dans SOCIETE

L’Assemblée nationale du Cameroun procède ce lundi 16 mars 2020 à la remise des attributs aux nouveaux députés. Ces 167 députés, élus au terme du scrutin législatif du 9 février dernier, recevront chacun une écharpe tricolore (vert-rouge-jaune) et la cocarde destinée à leurs véhicules.

Selon un communiqué publié vendredi dernier par le secrétaire général adjoint n°1 de la Chambre, Abdoulaye Daouda, la séance plénière dédiée à cette cérémonie sera présidée par le bureau d’âge de la chambre basse du Parlement camerounais. Il a à sa tête la doyenne d’âge, Laurentine Koa Mfegue. Elle est assistée des deux plus jeunes députés, à savoir Nafissatou Alim et Blanche Jacqueline Dague Aisha.

La remise des attributs aux élus de la 10e mandature de l’Assemblée nationale sera précédée par l’adoption des rapports des six bureaux de vérification des incompatibilités parlementaires mis sur pied à l’ouverture de la session ordinaire de plein droit du mardi 10 mars dernier.

« Aucune difficulté n’a été enregistrée dans la phase de vérification des incompatibilités », a déclaré un responsable du secrétariat général de l’institution. Selon l’article 9 de la loi portant règlement intérieur de l’Assemblée nationale du Cameroun, « si le rapport d’un bureau ne fait état d’aucun cas d’incompatibilité, il est adopté sans débat en séance plénière ».

Passé la remise des attributs, la session parlementaire en cours sera consacrée à l’élection du nouveau bureau et la mise en place des différentes commissions spécialisées de la chambre basse. Cette élection permettra aux députés de voter un président de l’institution parlementaire, un Premier vice-président, cinq vice-présidents, quatre questeurs et douze secrétaires.

Absent à l’ouverture de la session, Cavaye Yeguié Djibril, président de l’Assemblée nationale depuis 28 ans (1992-2020), a regagné le Cameroun. Le député de 80 ans du Mayo-Sava dans la région de l’Extrême-Nord, réélu en février dernier, était en évacuation sanitaire à l’Hôpital d’instruction des armées Percy, à Clamart en France.

Publié dans POLITIQUE

Dans une lettre-circulaire datée du 12 mars 2020, le Premier ministre (PM), Joseph Dion Ngute (photo), demande à tous les membres du gouvernement « de suspendre temporairement » leurs missions à l’étranger ainsi que celles de leurs collaborateurs. Le chef du gouvernement précise que des missions peuvent être déployées à l’étranger, mais « en cas de nécessité dirimante ».

La conséquence immédiate de cette mesure : « les chefs de missions diplomatiques du Cameroun devront, plus que par le passé, être chargés de représenter notre pays aux différentes rencontres internationales qui sont programmées à l’étranger », souligne Joseph Dion Ngute.

Le PM motive cette mesure par le risque élevé de propagation de l’épidémie de coronavirus, « son ampleur à l’échelle mondiale et l’inexistence à date d’un traitement préventif ou curatif ». Ce qui, poursuit Joseph Dion Ngute, « amène les États à édicter des mesures visant à restreindre ou à interdire les regroupements populaires et les déplacements de personnes d’un pays à un autre ».

Dans la même optique, le ministre des Relations extérieures (Minrex), Lejeune Mbella Mbella, a, dans un message-fax signé le 12 mars 2020, demandé à toutes les ambassades, les hauts-commissariats et les consulats du Cameroun à l’étranger « de bien vouloir inclure dorénavant la présentation du résultat test au Covid-19 effectué par institution agréée comme pièce à fournir pour toute délivrance de visa d’entrée au Cameroun ».

Pour sa part, le ministre de la Santé publique, Malachie Manaouda, recommande un isolement pendant 14 jours des personnes entrant au Cameroun en provenance d’un pays touché par le coronavirus.

En dépit de toutes ces mesures, le Cameroun a officiellement enregistré son 5e cas positif de coronavirus dans la nuit du 15 au 16 mars 2020.

D.M.

Publié dans POLITIQUE

Dans ses perspectives pour l’année 2020, publiées il y a quelques jours, l’Institut national de la statistique (INS) estime que les prix du poisson pourraient flamber dans les prochains jours au Cameroun. Une prédiction que l’institution explique par l’interdiction, début février, de l’importation de Chine des produits halieutiques frais ou congelés, décidée par le gouvernement pour éviter l’importation du Coronavirus.

Une inquiétude qui ne se justifie pas, de l’avis du ministre du Commerce (Mincommerce), Luc Magloire Mbarga Atangana (photo). Au cours d’une rencontre avec les importateurs de denrées alimentaires le 11 mars 2020 à Yaoundé, ce dernier a rappelé que le marché camerounais fonctionne par anticipation. « Avec les opérateurs économiques, nous avons pris l’habitude de fonctionner sur la base des stocks d’anticipation », a indiqué le Mincommerce. Des stocks qui permettent de tenir pendant trois à quatre mois, a-t-il ajouté.

Les importateurs présents à la concertation avec le ministre du Commerce ne disent pas autre chose. « Nous disposons de stocks d’alertes assez importants », corrobore un exportateur.

Aussi bien le ministre du Commerce que les importateurs assurent qu’il n’y a rien à craindre pour ce qui concerne la qualité des denrées importées. « La politique d’approvisionnement se poursuit en tenant compte des risques sanitaires liés au virus qui a cours », rassure Luc Magloire Mbarga Atangana.

Les importateurs reconnaissant l’existence d’un dispositif de contrôle sanitaire. Ils notent ces derniers temps des retards dans les procédures d’importation causés par « le dispositif de contrôle préalable pour certification de non-contamination des produits ».

Le Cameroun est un gros importateur de denrées de grande consommation. Par exemple, sur la période 2015-2017, le pays a déboursé au total 956,5 milliards de FCFA pour l’importation du riz, du poisson et des crustacés.

D.M.

Publié dans SOCIETE

A cause de la pandémie du coronavirus (Covid-19), les écoles françaises au Cameroun seront fermées pendant une semaine dès ce lundi 16 mars 2020. « En raison des conditions sanitaires actuelles et par mesure de précaution, M. l’ambassadeur de France a donc décidé de fermer les deux établissements Fustel de Coulanges (Yaoundé) et Savio (Douala) pour une durée de 7 jours à compter du lundi 16 mars », écrit le proviseur du lycée Fustel, Bruno Mercier, dans un mail adressé à ses collègues et qui a fuité sur Internet.

Cette décision s’inscrit en droite ligne de la mesure relative à la fermeture des crèches, écoles, collèges, lycées et universités en France, annoncée le 12 mars dernier par le président Emmanuel Macron lors de son adresse aux Français. Selon le chef de l’État français, cette mesure a été prise pour une raison simple : « Nos enfants et nos plus jeunes, selon les scientifiques, sont celles et ceux qui propagent, semble-t-il, le plus rapidement le virus, même si pour les enfants, ils n’ont parfois pas de symptômes et heureusement, ne semblent pas aujourd’hui souffrir de forme aiguë de la maladie ».

C’est « à la fois pour les protéger », mais aussi « pour réduire la dissémination du virus à travers notre territoire », a justifié Emmanuel Macron, affirmant que des dispositions seront prises pour assurer la continuité pédagogique. La fermeture des établissements scolaires français implantés au Cameroun intervient au moment où le pays enregistre déjà cinq cas d’infection au Covid-19. Le dernier cas a été confirmé dans la nuit du 15 au 16 mars 2020, a déclaré le ministre de la Santé publique (Minsanté), Manaouda Malachie, sur son compte Twitter. « Il s’agit d’une personne rentrant de France. À l’instar des autres [cas], elle a été immédiatement prise en charge », assure le ministre.

P.N.N

Publié dans SOCIETE

Un Camerounais de 46 ans a été testé positif au coronavirus (Covid-19) en République démocratique du Congo (RDC), portant à deux le nombre de cas confirmés dans ce pays d’Afrique centrale. «Un deuxième cas de coronavirus a été confirmé en RDC. Il s’agit d’un sujet camerounais. Il se trouve dans une institution hospitalière pour une prise en charge», écrit le ministère congolais de la Santé sur son compte Twitter.  Le malade en question réside en RDC avec sa famille. Il est rentré le 8 mars dernier, en provenance de France où il était allé en vacances.

«A son arrivée, il ne présentait aucune signe. Mais avant-hier (mardi, Ndlr), il faisait des fièvres et toussait. C’est ainsi qu’il a appelé nos services qui ont confirmé la maladie», a déclaré jeudi soir le ministre congolais de la Santé, Eteni Longondo. Ce deuxième cas a été confirmé en RDC alors que se tenait à Douala, la réunion des ministres de la Santé des pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) pour trouver une riposte commune à la pandémie de Covid-19.  

«La célérité de sa propagation (Covid-19, Ndlr) est devenue une préoccupation majeure, notamment de nos décideurs qui ont, fort heureusement, pris des mesures de prévention pour y faire face. A ces réponses nationales, nous devons sur le plan régional, réagir et adopter des actions concertées. La solidarité qui constitue le fondement de notre essence communautaire, nous commande en effet d’examiner ensemble, les modalités d’une stratégie de riposte régionale à cette menace», a recommandé le président de la Commission de la Cemac, Daniel Ona Ondo, à l’ouverture des travaux. «Plusieurs mesures fortes et urgentes ont été arrêtées, dont la mise en réseaux de nos laboratoires et la publication des directives communautaires en matière de diagnostic», a tweeté le ministre camerounais de la Santé publique (Minsanté), Manaouda Malachie, à l’issue de cette rencontre.

Patricia Ngo Ngouem

Publié dans SOCIETE

Les États membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), font front commun contre la pandémie de coronavirus (COVID-19). Un plan de riposte commun contre le COVID-19 a été adopté ce 12 mars 2020 à Douala par les ministres de la Santé des six pays de cette zone (Cameroun, Tchad, Guinée Équatoriale, Congo, RCA, Gabon). Ce plan est budgétisé à hauteur de 2,031 milliards FCFA.

Le ministre de la Santé publique du Cameroun (Minsanté), Malachie Manaouda, par ailleurs président en exercice de cette réunion ad hoc de la santé de la Cemac, a proposé la création d’un fonds spécial communautaire des urgences sanitaires.

Selon le communiqué publié au terme des travaux, « il s’agit d’un plan global à mettre en œuvre en deux phases ». La phase à court terme qui s’étire sur les trois prochains mois s’achève en mai. Et la deuxième phase, à moyen terme, couvre la période juin-décembre 2020.

« La première phase fait l’objet d’une feuille de route pour un montant total de 633,436 millions FCFA », a déclaré Manuel Nso Obiang Ada, secrétaire exécutif de l’Organisation de la coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale (Oceac). Pour sa mise en œuvre, les ministres ont chargé l’Oceac de mobiliser les financements nécessaires auprès de la Cemac et de ses partenaires.

Un plan, quatre axes

Dans le détail, les ministres de la Santé ont tablé sur quatre axes stratégiques dont le premier vise le renforcement de l’esprit d’équipe, la coordination, l’élaboration, la mise à jour et le partage des informations. Tandis que le deuxième axe investit le champ des mesures de surveillance au niveau des points d’entrées, des voies aériennes, maritimes et terrestres.

En troisième ressort, le plan communautaire permettra d’améliorer les capacités sous-régionales et nationales défensives pour la surveillance des laboratoires et la prise en charge des cas. Ces actions seront complétées par un quatrième axe portant sur la disponibilité des médicaments et autres produits de santé, y compris « les produits de laboratoire, équipements de protection individuels (Épi) et dispositifs médicaux dans la sous-région ».

Dans le monde, plus de 131 000 cas de contamination ont été recensés dans plus de cent pays et territoires, causant la mort de 4923 personnes, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles jeudi à 18h00.

Dans la zone Cemac, le Cameroun et le Gabon sont les pays touchés par cette pandémie, déclenchée en Chine au mois de décembre 2019. Certains pays de la zone Cemac (Gabon, Tchad), frontaliers au Cameroun, ont pris des mesures restrictives des déplacements des personnes au niveau de leurs frontières avec le Cameroun.

BE

Publié dans SOCIETE

Le Cameroun vient de renforcer son dispositif de réserve faunique à travers la création du parc national de Ma Mbed Mbed dans la région de l’Extrême-Nord. Le décret portant création de cette aire protégée, signé le 7 janvier 2020 par le Premier ministre, a été rendu public cette semaine. « Il est créé dans la région de l’Extrême-Nord, département du Mayo-Kani, arrondissements de Guidiguis, Kaélé et Taibong un parc national dénommé Parc national de Ma Mbed Mbed », lit-on dans le document.

Le parc dont le siège social est fixé à Kaélé, chef-lieu du département du Mayo-Kani, s’étend sur une superficie de 12 708 hectares et comprend plusieurs sites, dont les enclaves de Gourney (625 hectares de superficie) et de Torok (environ 585 hectares).

À travers la création de cet autre parc, l’État du Cameroun a pour objectifs « de sauvegarder les espèces animales, végétales et leurs habitats, maintenir les couloirs de migration des éléphants venus de la réserve de Binder Léré au Tchad, et renforcer la conservation transfrontalière des éléphants et de la faune sauvage entre le Cameroun et le Tchad, réguler les cours d’eau dans la zone et leur source », informe le ministère des Forêts et de la Faune (Minfof).

Par ailleurs, le parc permettra de « réduire les conflits entre les hommes et les éléphants dans les localités riveraines et favoriser la sécurité des biens et des personnes, contribuer l’amélioration du bien-être socioéconomique des populations », ajoute-t-on.

Si l’objectif du Cameroun est, in fine, de « contribuer à la mitigation et à l’atténuation du changement climatique », le gouvernement pense que le parc national de Ma Mbed Mbed va favoriser l’insertion socioprofessionnelle des jeunes des localités riveraines. En effet, pour des besoins de surveillance et de contrôle de cette aire de conservation des ressources fauniques, l’on annonce le recrutement des éco gardes communautaires.

La création de cet espace porte désormais à trois, le nombre de parcs nationaux que compte la région de l’Extrême-Nord. Il s’agit du parc de Waza, inscrit au patrimoine de l’humanité, celui de Kalamaloué situé dans le Logone et Chari. À ces parcs s’ajoute la réserve faunique de Kalfou dans le Mayo-Danay. Mais ces aires de conservation font face au phénomène du braconnage, favorisé par le climat d’insécurité imposé par la secte islamiste Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord.

BE

Publié dans SOCIETE

Le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, s’est rendu ce 12 mars 2020 à Galim, une ville du département des Bamboutos, attaquée le weekend dernier par des combattants séparatistes de l’Ambazonie.

Après avoir visité la brigade de gendarmerie et le commissariat de sécurité publique ciblés par les assaillants, le Minat a tenu une réunion avec les membres des comités de vigilance de cette unité administrative. Pour le patron de la territoriale, la rencontre avait pour objectif de « remobiliser » et « mieux organiser » ces comités afin qu’ils donnent « la bonne information » aux forces de défense et de sécurité. Objectif : traquer les séparatistes qui sévissent dans la localité.

« Je voudrais rassurer les populations que la situation est sous contrôle et la haute hiérarchie est en train de prendre des mesures qui ne vont pas tarder à se faire sentir », a promis le Minat. Selon lui, le gouvernement camerounais a opté pour la logique d’une « défense populaire ». « C’est pour cela que nous demandons aux populations locales de travailler étroitement avec les forces de défense et de sécurité, de donner des informations utiles », a expliqué le Minat.

Le membre du gouvernement promet que le Cameroun va « davantage (…) traquer les terroristes, les neutraliser et les envoyer à la justice pour qu’ils répondent de leurs actes. Le Cameroun est un État de droit, le chef de l’État nous a donné les moyens de traquer les terroristes jusque dans leurs derniers retranchements », a-t-il déclaré face aux médias.

Ville limitrophe entre la région anglophone du Nord-Ouest et la région de l’Ouest, Galim est devenue la cible des groupes armés qui revendiquent l’indépendance de la partie anglophone du pays. Dans la soirée du 7 mars dernier, une expédition constituée d’une cinquantaine d’hommes armés a lancé un assaut sur la brigade territoriale de gendarmerie et le poste de sécurité publique. Cette attaque a fait huit morts, dont deux gendarmes et deux fonctionnaires de la police et quatre civils.

BE

Publié dans POLITIQUE

Suite à une polémique née ces derniers jours sur les réseaux sociaux, autour de la validité de la carte de contribuable au Cameroun, Modeste Mopa Fatoing, le directeur général des Impôts (DGI) a publié le 9 mars dernier une circulaire qui fait une mise au point.

« Mon attention a été attirée sur les difficultés d’interprétation des dispositions de l’article L1 du Livre des procédures fiscales relatives à la durée de validité de la carte de contribuable. Je précise que la loi de finances pour l’exercice 2016 a rallongé la durée de validité de la carte de contribuable de deux ans à dix ans. Cette nouvelle durée de validée s’applique indépendamment du format de la carte », martèle le DGI.

Par conséquent, précise Modeste Mopa Fatoing, sont rapportées les termes de la circulaire N° 044/Minfi/DGI/LRI/L du 24 février 2016 conférant la validité de dix ans exclusivement aux cartes établies sur la base des données biométriques du contribuable. Le DGI rappelle enfin que la délivrance de la carte de contribuable demeure gratuite. Contrairement aux pratiques sur le terrain où des usagers paient entre 5 000 voire 45 000 FCFA pour obtenir cette pièce fiscalo-administrative.

S.A.

Publié dans Culture et société