Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?

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La dépouille d’Adamou Ndam Njoya a été inhumée le 8 mars 2020 à Manushi, par Foumban, dans la région de l’Ouest. Âgé de 78 ans, le président de l’Union démocratique du Cameroun (UDC), le parti politique d’opposition qu’il a fondé en 1991, est décédé le 7 mars 2020 à Yaoundé des suites de maladie.

Souffrant depuis quelque temps, la dernière et brève apparition publique d’Adamou Ndam Njoya remonte à octobre 2018 alors qu’il était candidat à l’élection présidentielle. Déjà malade et affaibli, le candidat de l’UDC n’a pas pu faire des meetings comme en 1992, 2004 et 2011où il était également en lice pour la magistrature suprême.

Maire de la commune de Foumban entre 1996 et 2020, il a dû céder son siège à son épouse Patricia Tomaïno Ndam Njoya, élue maire de cette ville de l’ouest du Cameroun, à l’issue des élections municipales du 9 février dernier.

La mémoire de l’opposant a été saluée par la classe politique. « Cette disparition constitue une perte énorme pour la classe politique et le peuple camerounais. Patriote engagé et universitaire de renom, l’homme aura considérablement marqué le paysage politique par son sens élevé du devoir ainsi que son inoxydable combat pour la paix, la démocratie, la justice et le bien-être de ses concitoyens », a réagi le président national du Social Democratic Front (SDF), John Fru Ndi.

Pour Jean de Dieu Momo, le président du Paddec, le Cameroun perd un chancre de l’éthique. C’est le « ministre de l’Éducation nationale qui introduisit en son temps la nouvelle éthique, laquelle se manifesta par une certaine rigueur dans la correction en 1978 des examens du célèbre BEPC qui porte son nom… », a commenté le ministre délégué auprès du ministre de la Justice.

De l’avis du président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto, « un artisan acharné de l’avènement d’un Cameroun véritablement démocratique vient de tirer sa révérence, ayons tous une pensée pieuse pour le repos de son âme et la perpétuation de la lutte qu’il a menée ici-bas ».

Outre sa casquette d’homme politique, d’avocat et d’universitaire, Adamou Ndam Njoya était aussi un haut commis de l’État. Après avoir contribué à la création l’Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC), ce natif de Foumban en est devenu le premier directeur en 1972, avant d’être promu vice-ministre des Affaires étrangères en 1975, puis ministre de l’Éducation nationale (1977) par l’ancien président camerounais, Ahmadou Ahidjo.

BE

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The government has set up measures to ease the procedure for obtaining or renewing passports.

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Un mort et sept blessés graves. C’est le bilan officiel de l’attentat survenu le 8 mars 2020 à l’avenue commerciale de Bamenda, capitale régionale du Nord-Ouest. « C’est vers 10 heures, dans le vif des manifestations festives à la place des cérémonies de la ville de Bamenda, que des terroristes sécessionnistes ont actionné un engin explosif improvisé à une centaine de mètres de la tribune officielle », informe le ministre camerounais de la Communication, René Emmanuel Sadi dans un communiqué.

Le porte-parole du gouvernement indique que l’engin explosif « télécommandé à distance » a tué un militaire. Parmi les « blessés graves », on dénombre quatre militaires, deux fonctionnaires de la police et un Civil. « Tous les blessés ont été évacués par voie aérienne à l’Hôpital Général de Douala et ont immédiatement été pris en charge », renseigne le porte-parole du gouvernement.

Selon une vidéo postée sur le compte Twitter « Honeur et Fidélité », appartenant à l’armée camerounaise, des individus suspectés d’être les auteurs de cet attentat ont été mis aux arrêts.

Attaque de Galim

Dans la nuit du 7 mars 2020, la ville de Galim, dans le département des Bamboutos à l’ouest du Cameroun, a également fait l’objet d’une attaque. Un groupe constitué d’une cinquantaine d’assaillants « lourdement armés » relevant « des hordes terroristes sécessionnistes, en provenance de la région du Nord-Ouest, sont entrées à Galim, dans une caravane motorisée qui s’est dirigée à dessein, sur les sites abritant la Brigade territoriale de Gendarmerie et le Poste de sécurité publique de l’Arrondissement de Galim », explique le Mincom.

Les échanges de tirs entre les forces de défense et les combattants séparatistes se sont soldés par des pertes en vie humaine au sein des forces camerounaises de défense et de sécurité et parmi les populations civiles. « Au total, quatre éléments de nos forces ont été tués, dont deux gendarmes et deux fonctionnaires de la police ».

Le groupe sécessionniste a également assassiné quatre personnes civiles, dont un Camerounais gardé à vue dans la Chambre de Sûreté de la Brigade de Gendarmerie de Galim et trois concitoyens rencontrés « fortuitement », après les deux attaques perpétrées dans cette localité.

Silence des ONG

24 heures après l’attentat de Bamenda (01 mort et 07 blessés) et 48 heures après l’expédition séparatiste à Galim (08 morts), ces actes criminels n’ont été condamnés ni par les Organisations non gouvernementales (ONG) ni par la communauté internationale. Dans un contexte où l’armée camerounaise est accusée par des ONG (Human Right Wacht et International Crisis Group) d’être responsable de la mort des personnes civiles dans des localités du Nord-Ouest, ce silence fait débat au sein de l’opinion.

Pour Yaoundé, il y a lieu de dénoncer ce « silence des Organisations non gouvernementales et autres acteurs de la communauté internationale, face à cette cruauté des bandes terroristes sécessionnistes, dont les commanditaires continuent du reste, de bénéficier du soutien et de la protection de certains partenaires internationaux ».

BE

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Une capture d’écran d’un tweet attribué au président camerounais, partagée depuis la semaine dernière sur les réseaux sociaux, laisse croire qu’il a réagi, sur son compte Twitter, après l’annonce de son homologue ivoirien, Alassane Ouattara, de ne pas briguer de troisième mandat.

« Je salue la décision historique du Président @AOuattara_PRCI, homme de parole et homme d’État, de ne pas se présenter à la prochaine élection présidentielle. La Côte d’Ivoire donne l’exemple, mais un exemple n’est pas forcément à suivre ». C’est le contenu de ce message prêté au chef de l’État camerounais. En réalité, ce tweet n’est pas de Paul Biya, car le compte sur lequel ce message a été publié n’est pas le sien.

En effet, le compte officiel du président de la République du Cameroun est identifié sous le nom de @PR_Paul_BIYA. Il s’agit d’un compte certifié, reconnaissable au badge bleu de Twitter qui permet d’assurer aux utilisateurs, l’authenticité d’un compte d’intérêt public. Or le tweet présenté ici comme celui du président provient d’un compte identifié au nom de @Inzho10__, un ressortissant ivoirien, si l’on se fie au drapeau de la Côte d’Ivoire placé après son identifiant.

Celui-ci n’a fait que partager le tweet d’un autre internaute présent sur Twitter sous le nom d’utilisateur de @Allarou_hassane. Ledit tweet a été publié le 7 mars dernier, soit deux jours après la décision du président ivoirien de ne pas être candidat à l’élection d’octobre prochain dans son pays. Or, le président Paul Biya n’a pas tweeté ce jour-là.

P.N.N

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Les élections législatives partielles dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest se tiendront le 22 mars prochain. Le corps électoral a été convoqué le 6 mars dernier par le chef de l’État Paul Biya.

Ces consultations électorales portent sur 11 circonscriptions : « Menchum-Nord, Bui-Ouest, Mezam-Sud, Bui-Centre, Bui-Sud, Mezam-Centre, Momo-Est, Menchum-Sud, Momo-Ouest et Mezam-Nord (région du Nord-Ouest) et Lebialem (région du Sud-Ouest) », précise le décret présidentiel.

Pour cette élection législative partielle, 13 sièges de député à l’Assemblée nationale sont en jeu. Ces nouveaux élus viendront compléter l’effectif parlementaire à 180 députés. Comme lors du scrutin du 9 février dernier, deux partis politiques seront en lice dans les circonscriptions concernées. Il s’agit du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), parti au pouvoir, et le Social Democratic Front (SDF).

Avec actuellement cinq députés seulement, le parti de John Fru Ndi doit remporter au moins 10 sièges pour pouvoir former un groupe parlementaire à l’Assemblée nationale, selon les termes de l’article 20 du règlement intérieur. Une performance qu’il a toujours réussi à réaliser depuis son entrée à la chambre basse du Parlement en 1997. Il est vrai que depuis lors, la courbe de ses résultats est décadente : 43 députés en 1997, 22 en 2002, 16 en 2007 et 18 en 2013.

L’élection des députés à l’Assemblée nationale du 9 février dernier a été annulée le 25 février dernier dans ces 11 circonscriptions par le Conseil Constitutionnel du Cameroun, lors du contentieux postélectoral.

Cette demande d’annulation partielle des élections législatives a été introduite auprès du Conseil constitutionnel au lendemain du vote par le SDF, le parti de l’opposition le mieux représenté à l’Assemblée nationale, et donc la zone anglophone est présentée comme sa base naturelle.

Devant le conseil, les avocats du SDF ont fait valoir que la situation sécuritaire a entaché le processus électoral. Le parti de John Fru Ndi a soutenu que les opérations électorales ne sont pas déroulées dans certaines circonscriptions à cause de l’insécurité. Le SDF a également accusé Elections Cameroon (Elecam) d’avoir « violé le code électoral en regroupant plusieurs bureaux de vote dans des centres de vote », rendant ainsi difficile l’identification des bureaux de vote par les électeurs.

Selon Elecam, la structure en charge de l’organisation des opérations électorales et référendaires au Cameroun, les forces de sécurité seront davantage mobilisées « maintenant que le territoire de cette organisation [des élections] est plus restreint », afin de mieux sécuriser les électeurs.

BE

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La Croix-Rouge camerounaise (CRC) et le Bataillon d’intervention rapide (BIR), une unité d’élite de l’armée camerounaise, ont remis, le 6 mars 2020, 450 kits de toilettes hygiéniques et de produits d’entretien, du matériel agricole et des produits alimentaires aux détenus de la prison centrale de Nanga-Eboko, dans la région du Centre.

Ce don permettra aux détenus, selon Christian Ebogo, leur porte-parole, « d’améliorer notre hygiène, bref, notre quotidien ». D’autant plus que, insiste la régisseuse, la prison centrale de Nanga-Eboko, créée en 1960 pour accueillir 150 personnes, abrite aujourd’hui 450 détenus. « Ce qui pose des problèmes de santé et d’hygiène corporelle que viennent résoudre les 450 kits remis ce jour à nos pensionnaires », se satisfait Suzanne Mengue.

Le chef de bataillon Guy Hervé Onambélé justifie l’implication du BIR au côté de la CRC loin d’un champ de bataille par la volonté « de donner du BIR l’image, toute somme réelle, d’une armée qui est aux côtés des populations, celle d’une force d’élite qui travaille pour le développement du Cameroun ».

Depuis sa création en 1999, souligne le représentant du commandant en chef du BIR, cette unité d’élite de l’armée camerounaise s’illustre par ses « actions civilo-militaires dans plusieurs champs ». « En éducation, nous enseignons gratuitement là où le besoin d’enseignants se fait sentir, nous aidons à construire des écoles, nous faisons des dons de matériel didactique aussi bien aux enseignants qu’aux élèves », ajoute Guy Hervé Onambélé.

Un engagement que corrobore Cécile Akame Mfoumou, la présidente de la CRC : « En santé, notre partenariat s’est concrétisé dans ce domaine avec la construction d’un bâtiment R+1 consacré à la formation de jeunes gens en kinésithérapie ».

Deux semaines avant la remise du don à la prison centrale de Nanga-Eboko, le BIR a, révèle Guy Hervé Onambélé, « conduit une campagne de dépistage et de traitement des maladies oculaires avec des opérations chirurgicales, notamment de 100 cas de cataracte dans la périphérie du parc national de Waza », dans la région de l’Extrême-Nord.

L’officier supérieur égrène toutes ces actions pour rappeler à l’opinion que, « contrairement à certaines ONG aux agendas mal dissimulés, le BIR travaille pour le bien-être des populations ». Pour lui, « c’est alors absurde de penser que le BIR massacre des populations dont il milite en même temps pour l’amélioration des conditions d’existence ».

Dominique MBASSI

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À l’issue du Conseil de cabinet tenu le 5 mars 2020 à Yaoundé sur la sécurité des établissements scolaires et universitaires, le Premier ministre, Joseph Dion Ngute (photo), a prescrit aux ministres du secteur éducatif de « veiller à la sécurisation physique des établissements scolaires et universitaires », d’après le communiqué rendu public par le secrétaire général des services du Premier ministre.

En outre, poursuit le communiqué signé de Séraphin Magloire Fouda, le chef du gouvernement a instruit aux mêmes membres du gouvernement une « fouille systématique des élèves et des cartables en leur possession et (…) la mise en place des dispositifs de vidéosurveillance ». Il lui revient par ailleurs au ministre de la Justice « d’élaborer un guide pratique sur la qualification pénale assignable à chaque type de violence possible en milieu scolaire ».

Ces mesures visent à remédier à la violence en recrudescence dans les établissements secondaires, marquée ces derniers mois par la mort d’enseignants et d’élèves. D’après le communiqué, les causes de la violence et l’insécurité dans les établissements secondaires sont nombreuses et relèvent aussi bien des élèves et de leurs familles que de l’environnement social. La ministre des Enseignements secondaires cite, notamment, la consommation des drogues et de l’alcool, l’insuffisance des infrastructures d’accueil pour faire face à la hausse des effectifs dans certains établissements ou le déficit de suivi parental.

Le ministre de l’Enseignement supérieur note, pour sa part, qu’en dehors des universités de Buea et de Bamenda basées dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, qui ont enregistré des événements violents liés à la crise dans ces deux régions, le niveau de violence « demeure marginal sur les campus des autres universités d’État et des instituts privés de l’enseignement supérieur ».

Jacques Fame Ndongo précise que « les agressions physiques sont rares dans les campus et sont généralement le fait de malfaiteurs drogués, qui agissent hors des campus, dans des zones excentrées et souvent mal éclairées ».

D.M.

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La Cameroon Water Utilities Corporation (Camwater), entreprise publique en charge de toutes les activités liées à la production, au transport, à la distribution et à la commercialisation de l’eau potable en milieu urbain et périurbain, vient de lancer un appel d’offres international restreint pour le recrutement d’un partenaire technique en vue de la mise en place d’appareils intelligents de comptage de la consommation d’eau de ses plus de 400 000 abonnés.

Camwater, dont le réseau couvre 111 villes, précise que ce système de comptage intelligent sera dans un premier temps expérimenté sur deux sites pilotes à Yaoundé et Douala, les deux plus grandes villes du pays.

L’appel d’offres, restreint aux groupements Emerald/Xylem, Catalyst Business Solutions/Isbem Pvt LTD, Cgcoc/Hangzhou Laison Technology Co.LTD et DAT/Interactive Media Cameroun, souligne que ce système de comptage intelligent s’inscrit dans les innovations en cours d’implémentation dans la relève et la facturation en vue d’une amélioration de l’accès à l’eau potable des populations.

En effet, ce système de comptage intelligent de la consommation est destiné à relever le taux de couverture, les rendements de production et de distribution ainsi que la qualité de la relève et de la facturation.

Le système actuel présente en effet de nombreuses limites. Il s’agit notamment de « la relève manuelle des index de consommation peu fiable, les délais de relève et de facturation élevés, la difficulté des relèves en l’absence des clients ou encore les risques d’erreurs lors de la saisie des index de consommation ». Ces dysfonctionnements entrainent de multiples plaintes des abonnés.

D.M.

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La Confédération africaine de football (Caf) suit avec attention l’évolution de la situation du coronavirus (Covid-19) au Cameroun, pays hôte du Championnat d’Afrique des nations (Chan). Deux cas y ont été confirmés le 6 mars dernier et 171 suspects sont actuellement en isolement. 

« Les instances de la Caf ne sont pas extrêmement inquiètes, mais restent vigilantes en ce qui concerne les matches et tournois futurs tels les matches de la Champions League, la Coupe de la confédération et le tournoi final du Chan devant se dérouler au Cameroun le mois prochain du 4 au 25 avril 2020 », a déclaré l’instance faîtière du football africain, dans une déclaration publiée vendredi dernier sur son site Internet.

« Si la situation l’impose ; en accord avec les pays concernés, d’éventuels huis clos, reports ou même annulations pourraient être envisagés », indique la Caf. En attendant, des conseils aux acteurs du jeu sont promulgués conformément aux directives de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), poursuit la Caf.

Par ailleurs, les plus hautes instances de cette organisation ont mandaté la commission médicale de la Confédération de suivre l’évolution de cette maladie et de mettre en place des mesures d’éveil afin de protéger la santé des footballeurs et de tous les acteurs, apprend-on. Une cellule, placée sous l’autorité du président de la Caf, Ahmad Ahmad, a été mise en place. Celle-ci comprend des experts de divers domaines, notamment des médecins.

Trois des 16 pays qualifiés pour le Chan 2020 sont aujourd’hui touchés par le nouveau coronavirus. Il s’agit du Maroc (vainqueur en titre), du Cameroun et du Togo. Ce dernier pays est venu rallonger la liste des nations africaines (9 au total) désormais aux prises avec le Covid-19.

En rappel, le Chan est une compétition réservée aux joueurs de football évoluant dans les championnats locaux. L’organisation de l’édition 2020 avait été attribuée au Cameroun après avoir été retirée à l’Éthiopie en raison de retards dans les chantiers. Cette 8e édition servira de test pour la Coupe d’Afrique des nations (Can) que le pays organise l’année prochaine.

Patricia Ngo Ngouem

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C’est peut-être la fin du calvaire pour les Camerounais résidant à l’étranger désireux de renouveler ou se faire établir un nouveau passeport, document incontournable pour les voyages internationaux.

En effet, le Délégué général à la Sûreté nationale (DGSN), Martin Mbarga Nguele, a signé le 6 mars dernier un communiqué invitant « les Camerounais résidant à l’étranger, venus au Cameroun pour des raisons diverses et désireux de renouveler leur passeport biométrique ordinaire ou de rentrer en possession dudit document de voyage déjà demandé dans leur pays de résidence, à se présenter personnellement à la porte N° 318 de l’immeuble-siège de la Délégation générale à la Sûreté nationale ».

Les intéressés devront se munir selon les cas, des pièces suivantes : le passeport arrivé à expiration, le laissez-passer délivré par les services consulaires du pays de résidence ayant servi au voyage et le récépissé du dépôt du dossier de demande de passeport.

Cette mesure vise à régler une situation très difficile pour les demandeurs qui se plaignent des délais anormalement longs (parfois un an) pour la délivrance du passeport. En outre, certains usagers accusent des fonctionnaires de police de percevoir plus que les 75 000 FCFA réglementaires pour le « passeport express » en quelques heures ou jours.

Le DGSN, lui, martèle qu’il n’existe pas de « passeport express » et que tout paiement au-delà du montant fixé par la réglementation en vigueur est considéré comme corruption. Ses services expliquent plutôt la faible production des passeports par le fait d’une pénurie du matériel à l’étape de fabrication du précieux sésame.

S.A.

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