Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?

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Les mesures contenues dans la déclaration du Premier ministre du 17 mars dernier vont s’appliquer sur une durée de 15 jours. La précision est contenue dans le communiqué signé hier 18 mars 2020 par le secrétaire général des services du Premier ministre, Séraphin Magloire Fouda. Lequel informe que cette période de restriction est renouvelable « en cas de nécessité ».

Ce communiqué sanctionne la concertation interministérielle « restreinte » tenue à l’immeuble Étoile à Yaoundé après l’entrée en vigueur effective des 13 mesures adoptées par le gouvernement camerounais pour limiter la propagation de la pandémie coronavirus sur l’ensemble du territoire national.

Les travaux présidés par le Premier ministre ont permis de déterminer les modalités d’application desdites mesures. « Un certain nombre de difficultés ont été observées dans la mise en œuvre de quelques mesures notamment la prise en charge des passagers en provenance de l’étranger dans la nuit 17 au 18 mars 2020 », a constaté le chef du gouvernement Joseph Dion Ngute (photo).

Ainsi, « sur instructions complémentaires du chef de l’État », le PM a répercuté aux ministres des Transports et de la Santé publique « que des dispositions soient prises en urgence pour que des protocoles soient élaborés et mises en œuvre à brève échéance ».

Au sujet des modalités d’application des mesures gouvernementales de riposte contre l’invasion du Covid-19, le PM apporte plusieurs éclairages au sujet de certains secteurs. Notamment au plan judiciaire où « les audiences dans les juridictions sont maintenues dans le respect du nombre de 50 personnes maximum autorisées pour chaque regroupement ».

Selon la communication gouvernementale, les échanges commerciaux avec l’étranger vont se poursuivre, en particulier avec le Tchad et la République centrafricaine « sans préjudice du contrôle sanitaire des conducteurs ».

Le train de mesures visant à freiner la propagation du virus au Cameroun est en vigueur au Cameroun depuis deux jours. Dans une déclaration lue sur les antennes de la CRTV, la chaine de télévision gouvernementale, le Premier ministre Joseph Dion Ngute déclaré : la fermeture des frontières terrestres, aériennes et maritimes du pays ; la suspension de la délivrance de visa d’entrée au Cameroun ; la fermeture des écoles (de la maternelle au supérieur, du public comme du privé), l’interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes et la fermeture des lieux de loisirs, des bars et autres restaurants dès 18 heures. 

BE

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Alors que le ministère des Finances (Minfi) a retiré par arrêté n°00000102/Minfi du 7 juin 2012, l’agrément de la microfinance Fonds d’épargne et de crédit d’investissement pour le développement (Fecid), l’autorité monétaire a publié le 17 mars 2020, soit près huit ans plus tard, un communiqué qui fait constater que ladite microfinance est toujours en activité.

Pour remédier à la situation d’escroquerie financière qui peut en découler, le ministre des Finances, « invite les promoteurs de l’ex-Fecid à, sous peine de sanction : s’abstenir de toute activité de mobilisation de l’épargne publique ; retirer sans délai toutes les plaques Fecid apposées sur toute l’étendue du territoire ; s’abstenir d’utiliser une dénomination, une raison sociale ou une expression faisant croire que l’établissement est en activité ou de créer une confusion à ce sujet ». L’autorité monétaire décline toute responsabilité consécutive aux opérations de collecte de l’épargne publique par les individus se réclamant de cette structure.

Fecid fait partie des 28 microfinances qui avaient vu leur agrément retiré en 2012 pour cessation d’activités ou de paiement et ne remplissant plus les « conditions normales d’exploitation ».

S.A.

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Le Conseil électoral d’Election Cameroon, la structure en charge de l’organisation et de la gestion matérielles des consultations électorales et référendaires au Cameroun, s’est réuni en session de plein droit ce 17 mars 2020. Ces assises, organisées au siège d’Elecam à Yaoundé, ont permis aux membres de cet organe de faire un point « exhaustif » du niveau de préparation du scrutin législatif partiel prévu le 22 mars prochain dans 11 circonscriptions des régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Il était question de « procéder aux ultimes réglages pour rester dans les délais », a déclaré le président du Conseil électoral, Enow Abrams Egbe. Compte tenu du climat d’insécurité qui prévaut dans ces deux régions, le président du Conseil électoral a invité ses pairs à mettre un accent particulier sur les défis sécuritaires, « en vue d’assurer de manière optimale, la sécurité des citoyens impliqués dans ces élections ».

Selon l’exposé du directeur général des Elections, Erik Essousse, le matériel et les documents électoraux ont déjà été acheminés dans ces circonscriptions où le vote a été annulé le 25 février dernier par le Conseil constitutionnel, la plus haute juridiction du Cameroun.

Selon Enow Abrams Egbe, les acteurs électoraux doivent faire preuve de sursaut patriotique « pour éviter tout échec ». Pour lui, cette période de rivalité politique qui s’accompagne de séduction et de marketing politique doit avoir pour seule ambition, d’« apporter une plus-value à la qualité de vie de nos populations ».

Pour la crédibilité du scrutin qui se déroulera dans les localités de Menchum-nord et sud, Mezam-sud, centre et nord ; Bui-centre, ouest et sud, Momo-est, et le Lebialem, le Conseil électoral proscrit toute initiative de fraude. D’où l’exhortation de toutes les parties prenantes à faire preuve de sagesse et de civisme, c’est-à-dire à « œuvrer pour la sauvegarde de la paix, de la cohésion sociale et de l’unité nationale ».

Pour ces élections six partis politiques iront à la conquête des 13 sièges de députés. Ils viendront compléter l’effectif de la chambre basse du Parlement à 180 députés élus pour le compte de la 10e législature.

La bataille s’annonce rude entre le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le parti au pouvoir qui compte déjà 139 députés à l’Assemblée nationale et le Social Democratic Front (SDF), le parti politique de l’opposition le mieux représenté au Parlement lors de la dernière législature.

Après les cinq postes de députés obtenus au terme du scrutin du 9 février dernier, le SDF espère remporter au moins dix autres pour pouvoir former un deuxième groupe parlementaire à l’Assemblée nationale.

BE

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Pour se protéger du coronavirus Covid-19, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande plusieurs « gestes barrières ». Il s’agit de se laver fréquemment les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon. Ce geste permet de tuer le virus s’il est présent sur les mains.

Il est également conseillé d’éviter les contacts proches en maintenant une distance d’au moins un mètre avec les autres personnes, en particulier si « elles toussent, éternuent ou ont de la fièvre », prescrit l’OMS. En effet, « lorsqu’une personne infectée par un virus respiratoire, comme le Covid-19, tousse ou éternue, elle projette des gouttelettes contenant le virus. Si vous êtes trop près, vous pouvez inhaler le virus », explique un médecin.

Ce dernier conseille par ailleurs d’éviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche. Car, les mains sont en contact avec de nombreuses surfaces qui peuvent être contaminées par le virus. Si vous vous touchez les yeux, le nez ou la bouche, vous risquez d’être en contact avec le virus présent sur ces surfaces.

En cas de fièvre, de toux et de difficulté de la respiration (dyspnée), appeler le 1510, le numéro vert mis en service par le ministère de la Santé publique camerounais. « Il faut éviter la propagation du virus qui se transmet par voie aérienne. Se rendre aux urgences ou dans le cabinet de son médecin traitant, c’est prendre le risque de transmettre la maladie », explique le Dr Etoundi Mballa, directeur de la lutte contre la maladie, les épidémies et les pandémies au Minsanté.

Port d’un masque

Selon l’OMS, le port d’un masque médical peut contribuer à limiter la propagation de certaines maladies respiratoires. Cependant, le port d’un masque ne suffit pas à lui seul à empêcher les infections et doit être associé à d’autres mesures de prévention, notamment le lavage des mains, l’hygiène respiratoire et l’évitement des contacts proches : il faut maintenir une distance d’au moins un mètre avec les autres personnes.

L’OMS recommande de faire un usage rationnel des masques médicaux afin d’éviter le gaspillage de ressources précieuses. Cela signifie que vous ne devez utiliser un masque que si vous présentez des symptômes respiratoires (toux ou éternuements), si vous pensez être atteint d’une infection par le Covid-19 avec des symptômes bénins ou si vous vous occupez d’une personne présumée infectée par le Covid-19.

BE

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« Je vous demande, chacun en ce qui le concerne, de veiller ou de procéder à la préparation locale des gels hydroalcooliques afin que nos populations puissent y avoir accès en tout temps et en tout lieu ». C’est le message essentiel d’une lettre circulaire signée le 17 mars 2020 par le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie.

Cette correspondance s’adresse notamment au directeur général de la Centrale nationale d’approvisionnement en médicaments et consommables médicaux essentiels (Cename), aux responsables des centrales d’achat confessionnelles, aux pharmaciens titulaires d’officines de pharmacies et aux responsables des formations sanitaires de la 1ère à la 4e catégorie.

Le ministre de la Santé publique instruit par ailleurs à ces responsables « de veiller à ce que lesdits gels soient également rendus disponibles dans leurs structures » afin de permettre au personnel et aux usagers de se désinfecter les mains. Il s’agit là, précise Manaouda Malachie, en l’absence d’un traitement spécifique du Covid-19, d’une mesure importante de prévention de l’infection au coronavirus.

Cette lettre circulaire intervient alors que dans les pharmacies les prix des gels hydroalcooliques ont littéralement explosé. Depuis la confirmation du premier cas le 6 mars, le Cameroun compte aujourd’hui 10 personnes infectées par le coronavirus.

D.M.

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Le Cameroun projette de numériser 120 000 souches d’actes d’État civil dans les municipalités de ville de Yaoundé entre août 2020 et août 2021. C’est l’objectif de la phase pilote du projet de mise en œuvre de l’archivage numérique de l’état civil qui couvre le département du Mfoundi.

Cette initiative, mise en œuvre par le Bureau national de l’état civil (Bunec) à travers le Projet d’amélioration du système d’état civil au Cameroun pour une citoyenneté active (Paseca), était au cœur d’une mission effectuée le 16 mars dernier dans certaines mairies de la capitale camerounaise.

La mission conduite par le directeur général du Bunec, Alexandre Marie Yomo, est descendue dans la commune d’arrondissement de Yaoundé I, II et III afin de sensibiliser les magistrats municipaux nouvellement élus sur le bien-fondé de ce projet et le rôle qui leur incombe dans ce processus de modernisation du fichier d’État civil au Cameroun.

« Des contrats seront à cet effet signés avec des municipalités afin d’apporter l’appui financier et l’assistance technique », a expliqué le DG du Bunec. Le projet sera financé par l’Union européenne. De leur côté, les mairies sont chargées de trouver chacune un local, du personnel de qualité « doté des capacités de rapidité et d’endurance au travail » et un groupe électrogène.

Une fois le projet terminé dans le Mfoundi, « nous souhaitons l’étendre à d’autres départements du pays ; en commençant par le département de la Mifi à l’Ouest et celui du Fako dans la région du Sud-Ouest », a indiqué le directeur général de la Bunec.

La numérisation et l’indexation des archives des actes de naissance, qui aboutiront à l’informatisation du système d’État civil, visent à sécuriser et garantir l’authenticité des actes d’état civil. Selon le Bunec environ la moitié des souches des 9 à 11 millions d’actes répertoriés au Cameroun est inexploitable.

BE

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Les passagers des vols à destination des aéroports internationaux de Yaoundé et Douala ont été mis en quarantaine ce 17 mars à leur arrivée en application des prescriptions du ministre de la Santé publique (Minsanté). Dans une correspondance signée le même jour, Manaouda Malachie demande en effet au gouverneur de la région du Littoral, Samuel Ivaha Diboua, de prendre les dispositions nécessaires pour la mise en quarantaine « systématique » des passagers des vols en direction de Douala.

« J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir prendre désormais, en liaison avec les Aéroports du Cameroun, toutes les mesures de police administrative destinées à la mise en quarantaine systématique de tous les passagers débarquant à Douala », écrit le ministre, qui souligne qu’il s’agit d’une instruction du secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh.

À cet effet, il est demandé au gouverneur de « réquisitionner des hôtels et/ou des espaces susceptibles d’héberger lesdits passagers pendant une durée minimum de 14 jours ». La durée d’incubation du coronavirus (Covid-19) est en moyenne de 5 à 6 jours, avec des extrêmes de 2 à 12 jours ; ce qui justifie la période de quarantaine de 14 jours.

Cette mesure, précise le ministre, vise à « prévenir l’accélération de toute nouvelle importation du coronavirus » au Cameroun, qui compte officiellement 10 cas d’infection. La plupart de ces cas ont été importés notamment de France et d’Italie, deux des pays européens les plus touchés par la pandémie de Covid-19.

Cette prescription n’a vécu que 24 heures. Pour éviter la propagation de la maladie sur le territoire, le gouvernement a décidé d’interdire, depuis ce 18 mars jusqu’à nouvel ordre, tous les vols passagers en provenance de l’étranger.

Les mesures de distanciation sociale ont également été renforcées avec notamment la fermeture des établissements scolaires et universitaires, l’interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes ou encore la limitation des déplacements urbains et interurbains. Elles s’inscrivent en droite ligne de la riposte gouvernementale contre cette maladie qui a déjà fait 7954 morts et contaminé près de 200 000 personnes dans le monde, selon un bilan publié ce matin.  

Patricia Ngo Ngouem

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Cavaye Yéguié Djibril, 80 ans, dont 28 passés sans discontinuer à la présidence de la Chambre basse du Parlement camerounais, a été reconduit à son poste le 17 mars 2020 au cours de la session de plein droit ouverte le 10 mars au Palais de verre de Ngoa Ekellé.

L’élu du Mayo Sava, dans la région de l’Extrême-Nord, a été élu par 147 députés sur les 165 dont les mandats ont déjà été validés, en attendant la reprise des législatives dans 11 circonscriptions des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest représentant 13 députés.

Le membre du bureau politique du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), la plus haute instance du parti présidentiel, cumule 50 ans de vie parlementaire, hormis l’éclipse de 1998 à 1992.

La réélection de Cavaye Yéguié Djibril à la présidence de l’Assemblée nationale a surpris plus d’une personne y compris dans le camp présidentiel, en raison de ses graves ennuis de santé. En effet, la troisième personnalité de l’État a regagné le pays le 14 mars, après un mois d’évacuation dans un hôpital parisien. Il était arrivé dans la capitale française à bord d’un avion médicalisé affrété par le cabinet civil de la présidence de la République.

D.M.

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Une rumeur sur les réseaux sociaux fait état d’un cas de coronavirus (Covid-19) détecté à Douala. « Un cas avéré de coronavirus serait détecté dans le vol de Kenya Airways qui vient de débarquer sur la capitale économique du Cameroun, il y a à peine 1h de temps. Le passager malade, un Européen visiblement, aurait voulu corrompre les agents sanitaires chargés de la détection des potentiels malades et de passer incognito, et s’est heurté à un refus catégorique de l’agent vérificateur. Actuellement, il est entre les mains des services de santé », écrit la plateforme « Le TGV de l’info », dans un post publié le 17 mars dernier sur sa page Facebook.

D’autres affirment que la métropole économique enregistrerait son premier cas de décès lié à cette maladie. Ces informations sont fausses. Les autorités sanitaires n’ont rapporté aucun cas de Covid-19 à Douala, encore moins de décès. En plus, les tests de dépistage au Coronavirus ne se font pas dans les aéroports. « Les contrôles qui y ont cours visent à détecter des cas suspects en prenant notamment la température des passagers. Mais les symptômes étant similaires à celle d’un rhume ou d’une grippe, il n’y a que le test qui permet d’être définitivement fixé », renseigne une source médicale.

Les seuls cas confirmés jusqu’à présent ont été notifiés à Yaoundé, la capitale du pays. De sources officielles, le Cameroun comptait 10 personnes contaminées pour zéro décès, à la date du 17 mars 2020. « Je voudrais malheureusement annoncer l’enregistrement de 5 cas supplémentaires à Yaoundé au Cameroun, portant ainsi à 10 malades dans notre pays », a annoncé le ministre de la Santé publique (Minsanté), Manaouda Malachie, mardi sur son compte Twitter. Toutes ces personnes sont traitées au centre de prise en charge du Covid-19 à l’Hôpital central de Yaoundé.

Patricia Ngo Ngouem

joseph dion ngute bn reduit

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A l’issue d’une réunion de crise tenue le 17 mars 2020 à Yaoundé, le Premier ministre, Joseph Dion Ngute (photo), a rendu publiques les 13 mesures prescrites par le président de la République, Paul Biya, pour endiguer la pandémie de coronavirus.

Parmi les mesures phares annoncées par le Premier ministre à la télévision d’État, figure la fermeture de toutes les frontières terrestres, aériennes et maritimes du Cameroun. Elle s’accompagne de la suspension de tous les vols passagers en provenance de l’étranger.

Les vols de cargos et l’accostage de navires transportant les produits de consommation courante ainsi que des biens et matériels essentiels sont autorisés. Même si leur temps d’escale sera bien encadré et limité.

Outre la suspension de la délivrance des visas d’entrée au Cameroun au niveau des aéroports, Joseph Dion Ngute a réitéré sa décision prise le 12 mars suspendant toutes les missions officielles à l’étranger des membres du gouvernement et des agents du secteur public et parapublic.

Tous les établissements scolaires et universitaires, tant privés que publics, y compris les grandes écoles et centres de formation professionnelle, sont par ailleurs fermés. Les restrictions concernent aussi les déplacements urbains et interurbains, la fréquentation des débits de boissons, des restaurants et autres lieux de loisirs.

Le Premier ministre reconnait qu’« il s’agit des mesures certes difficiles, mais nécessaires pour garantir la protection de tous et de chacun et limiter la propagation de cette pandémie ». Celles-ci prennent effet dès ce 18 mars, jusqu’à nouvel ordre. Le ministre de la Santé publique a déjà recensé 10 cas de coronavirus au Cameroun.

D.M.

Publié dans POLITIQUE