Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?

résultats (8804)

La « grève générale illimitée » des transporteurs routiers prévue pour démarrer ce lundi 6 avril 2020 n’aura finalement pas lieu. « Les syndicats, ayant pris acte de la volonté du gouvernement à donner suite à leurs doléances, ont décidé à l’unanimité de la suspension de leur préavis de grève » adressé le 30 mars dernier au Premier ministre, indiquent les leaders syndicaux de ce secteur dans un communiqué publié le 4 avril dernier.

Cette décision a été prise à l’issue de deux réunions de concertation avec le gouvernement les 3 et 4 avril 2020 à Yaoundé. Les syndicats ont ainsi accepté de suspendre leur mot d’ordre de grève pour permettre au gouvernement d’examiner et de répondre à leurs propositions. Ils réclament la baisse du prix du carburant, en réponse aux mesures gouvernementales de lutte contre la pandémie de coronavirus (Covid-19) limitant notamment le nombre de passagers dans les transports de masse.

« Le secrétaire général des services du Premier ministre a pris acte de cette revendication dont la résolution pourrait alléger les souffrances des professionnels du transport, mais qui reste tributaire du rapport du Minepat (ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, NDLR) sur l’impact économique global du Covid-19 sur l’économie camerounaise », peut-on lire dans le communiqué. « Cependant, et dans un souci d’apaisement, il a été recommandé aux ministres sectoriels de poursuivre le dialogue avec les syndicalistes à l’effet de trouver un point d’équilibre », poursuit le document.

Au terme desdites rencontres, il a été décidé de libérer tous les transporteurs et conducteurs détenus dans le cadre de la répression des infractions liées aux mesures restrictives prises par le ministre des Transports, Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe, ainsi que la libération des véhicules arraisonnés à cet effet et retenus dans diverses fourrières sur le territoire national, apprend-on. Une rencontre entre le ministre de tutelle et les syndicats des transporteurs est prévue ce lundi, dans le but d’aménager lesdites mesures restrictives.

En rappel, les acteurs des transports routiers ont menacé d’entrer en grève dès ce lundi, en l’absence d’une rencontre avec le gouvernement pour trouver, ensemble, « les voies et moyens aux fins de supporter le choc économique » sur leur activité suite aux mesures prises pour freiner la propagation du Covid-19 au Cameroun.

P.N.N

Publié dans SOCIETE

Le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense (Mindef), Joseph Beti Assomo, et son collègue de l’Administration territoriale (Minat), Joseph Atanga Nji, ont effectué, du 2 au 3 avril 2020, une visite de travail à Kyé-Ossi, ville de la région du Sud située à la frontière avec le Gabon et la Guinée Équatoriale.

D’après le service de communication du Mindef, cette descente sur le terrain a été prescrite par le président de la République, Paul Biya, afin de tirer au clair les velléités expansionnistes du pays de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo. Malabo multiplie des incidents ces derniers temps à la frontière avec le Cameroun.

Déjà en 2019, de manière unilatérale la Guinée Équatoriale a entrepris la construction d’un mur à la frontière commune qui, soutient-on au Minat, « a violé l’intégrité territoriale du Cameroun ». Au mépris de la promesse faite à Yaoundé d’arrêter ce chantier, il y a quelques mois Malabo a lancé l’érection de trois miradors le long de la frontière. « La construction de ces miradors ne tient pas compte du tracé de la frontière. Comme si les autorités équato-guinéennes voulaient absolument provoquer un incident avec notre pays », susurre une source sécuritaire.

« La Guinée Équatoriale ne se contente pas d’ériger les constructions à la frontière entre les deux pays. En plus, son armée a fait quelques incursions dans notre territoire, il n’y pas si longtemps. Tous ces incidents ont poussé les autorités camerounaises à renforcer notre dispositif militaire sur le tracé de cette infrastructure », poursuit la même source. À l’en croire, c’est cette forte présence militaire camerounaise qui a décidé les autorités équato-guinéennes à suspendre les travaux lancés.

C’est sans doute en réaction que la Guinée Équatoriale a décidé de fermer la frontière le 11 octobre 2019.

Outre la visite des lieux abritant les chantiers sur une dizaine de kilomètres, Joseph Beti Assomo et Joseph Atanga Nji ont tenu, à huis clos, une réunion d’évaluation de la situation sécuritaire.

D.M.

Publié dans POLITIQUE

Le ministre de la Santé publique, Malachie Manaouda, a reçu, le 31 mars dernier à Yaoundé, le directeur général de Huawei Cameroun, Du Yin.

Selon les informations glanées auprès du ministère de la Santé publique (Minsanté), l’équipementier chinois a offert des cache-nez et un équipement de haute technologie pour le diagnostic rapide des cas de Covid-19. « Cet équipement d’intelligence artificielle permettra aux équipes médicales de diagnostiquer jusqu’à 100 patients par jour », apprend-on du Minsanté. L’institution ne dévoile cependant pas comment fonctionne l’équipement d’intelligence artificielle fourni par Huawei.

Ce don de l’opérateur Huawei intervient après celui du milliardaire chinois Jack Ma, fondateur d’Alibaba, le leader mondial du e-commerce. Comme tous les 53 autres pays africains auxquels le fondateur du groupe Alibaba a tenu à manifester sa sollicitude face à la pandémie du Coronavirus, le Cameroun a reçu 20 000 kits de test, 100 000 masques et 1000 équipements de protection. La cargaison a été livrée le mois dernier par le transporteur Ethiopian Airlines.

S.A.

Publié dans ECONOMIE

En dépit de la crise du Coronavirus qui sévit dans le pays, la sécurité alimentaire est garantie au Cameroun jusqu’au mois de mai 2020, selon l’évaluation faite le 3 avril dernier par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader).

En effet, a-t-on appris, malgré la dégradation de la situation alimentaire dans onze départements des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en proie à des revendications des séparatistes anglophones, aucun département du Cameroun ne se trouve actuellement en situation d’urgence alimentaire ou de famine.

Mais, lorsque le ministère de l’Agriculture se projette dans le futur, le tableau n’est plus aussi reluisant. Selon les projections du programme de veille et de renforcement de la sécurité alimentaire au Cameroun, quatre départements seront en crise alimentaire dans le pays sur la période juillet-août 2020.

De ce fait, apprend-on, un peu plus de 2 millions de Camerounais seront en situation de crise alimentaire, soit environ 8% de la population. À en croire le programme de veille et de renforcement de la sécurité alimentaire, cette situation pourrait d’ailleurs s’aggraver sous l’effet de la crise du Coronavirus.

BRM

Publié dans SOCIETE

Un message diffusé sur les réseaux sociaux, et attribué à l’opérateur de téléphonie mobile MTN Cameroon, annonce une dotation de 10 000 FCFA pour toute personne souscrivant au code #237#. Attention, il s’agit d’une arnaque ! Ce code n’est pas administré par MTN, prévient l’opérateur.

Il s’agit en réalité d’une manœuvre ourdie par des personnes malveillantes qui veulent soutirer de l’argent à leurs victimes, en profitant des dispositions prises par MTN afin de contribuer à la riposte du Cameroun contre la pandémie du coronavirus (Covid-19).

 À noter que toutes les annonces relatives aux services de MTN sont publiées sur le site Internet de l’entreprise et sur ses comptes officiels sur les réseaux sociaux (Facebook et Twitter).

P.N.N

Publié dans E-ARNAQUES

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a établi des ponts de collaboration avec des journalistes camerounais dans la lutte contre les fake news et la désinformation autour de la pandémie de coronavirus (Covid-19). « La propagation de fausses informations peut entraver la réponse aux vraies épidémies. Il est important d’y répondre dans les premières 24 heures », a déclaré Antonio Palazuelos Prieto, expert communication des risques et engagement communautaire à l’OMS, lors d’un briefing des médias sur le Covid-19 vendredi 3 avril 2020 à Yaoundé.

Cette rencontre a été organisée par le bureau-pays de l’OMS en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Ce, sous la supervision du ministère de la Santé publique (Minsanté). Elle a notamment permis d’échanger sur le rôle des médias dans la prévention du Covid-19. Comme la médecine et la science, l’information est également au cœur de la contre-offensive pour vaincre la pandémie. Aussi, est-il important d’outiller les journalistes sur la communication de risques dans le contexte sanitaire actuel, afin qu’ils puissent diffuser la « bonne information ».

« Les rumeurs se propagent en l’absence d’informations crédibles et régulières. C’est pourquoi nous devons donner aux personnes les informations les plus précises possible, de manière rapide et complète. Quand on a la bonne information, on est capable de prendre les bonnes décisions », affirme Antonio Palazuelos.

« Notre ennemi commun est la Covid-19, mais notre ennemi est aussi une “infodémie” de désinformation », avait déclaré le 27 mars dernier le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, en appelant à « promouvoir de toute urgence les faits et la science, l’espoir et la solidarité au détriment du désespoir et de la division ».  

P.N.N

Publié dans SOCIETE

Sous le prétexte d’une mauvaise gestion de la pandémie de Coronavirus par le pouvoir en place, Maurice Kamto, le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), a effectué une nouvelle déclaration ce 3 avril. Cette sortie publique était attendue, l’homme politique ayant engagé le président de la République « sous sept jours à s’adresser aux Camerounais, lui-même, pour leur dire quelle est sa riposte contre le Covid-19 et surtout pour annoncer les moyens de financement nécessaires, aussi bien aux ménages qu’aux entreprises, pour assurer l’efficacité du confinement ».

Faute de n’avoir pas répondu à « cette injonction sans fondement juridique », Maurice Kamto estime que le président Paul Biya « a ce faisant établi sa défaillance comme chef de l’État du Cameroun ». Ce qui lui donnerait, par un mécanisme non explicité, la légitimité d’appeler les Camerounais « à s’auto organiser ».

Dans sa lancée, le président du MRC va jusqu’à édicter des mesures qui relèvent des prérogatives de l’exécutif : « Les sociétés de distribution d’eau et d’électricité ne devront pas recouvrer le paiement des quittances d’électricité, d’eau pendant trois mois : avril, mai et juin ; le paiement des patentes par les transporteurs est suspendu pour la même durée ; le paiement des droits de marché par les vendeurs en détail et les bayam-salams est suspendu », égraine-t-il.

« Stratagème insurrectionnel »

Pour de nombreux Camerounais, cette nouvelle sortie est considérée comme une provocation du MRC vis-à-vis des autorités légitimes et légales du pays. En effet, lors de l’élection présidentielle de 2018, Paul Biya a été réélu avec plus de 71% des suffrages exprimés. Sa victoire a été proclamée par le Conseil constitutionnel et reconnue par la communauté internationale. Au MRC, on continue de parler de « hold-up électoral » et Maurice Kamto se présente depuis comme le « président élu » et qualifie l’actuel chef de l’État de « président de fait ».

Cette posture de l’ancien ministre délégué à la Justice est qualifiée de « stratagème insurrectionnel », par le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), au pouvoir. De son côté, l’avocat ne fait rien pour démentir ces accusations. Au contraire : « Si, dans les 7 jours suivant la publication de la présente déclaration le président de facto du Cameroun n’avait pas donné une preuve physique de ce que c’est bien lui qui est aux commandes de l’État… je me réserve le droit d’appeler à de mesures plus radicales », dit-il à la fin de sa déclaration du 3 avril.

Cette manœuvre du leader du MRC vient s'ajouter à une note controversée du Centre d’Analyse, de Prévisions et de Stratégies. Ce groupe de réflexion apparenté au ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères prédit que le Coronavirus viendra sonner le glas de certains régimes africains, avec une allusion non dissimulée au Cameroun.

Lors de sa tournée en Europe et en Amérique, le président du MRC, dont le parti n’a pas pris part aux élections législatives et municipales du 9 février dernier, promettait à ses supporters que le changement à la tête du pays était imminent. En l’état actuel de la Constitution du Cameroun, mis à part une présidentielle anticipée, une telle promesse ne peut se manifester que dans l’hypothèse d’un recours à l’insurrection populaire.

Idriss Linge

Lire aussi:

04-04-2020- Lutte contre le Covid-19 : l’outrage de la « diplomatie » française au Cameroun

Publié dans SOCIETE

Les opinions publiques d’Afrique sont outrées, après la publication, d’une note sur les conséquences politiques de la pandémie du Coronavirus par le Centre d’Analyse, de Prévision et de Stratégie (CAPS), un groupe de réflexion apparenté au ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères. Le document rédigé le 24 mars 2020 est intitulé « L’effet pangolin : la tempête qui vient en Afrique ? » Il prétend, sans éléments factuels, que les États africains, dont le Cameroun, sont incapables de faire face au Covid-19 et prédit une mise « à bas des régimes fragiles (Sahel) ou en bout de course (Afrique centrale) ».

Sur le continent, cette analyse est vécue comme « un outrage », « une provocation de trop » en provenance de la France. Sur la page Facebook de l’agence Ecofin où la note a été publiée en intégralité ce 3 avril 2020, on enregistre déjà des centaines de messages de désapprobation. « Je peux affirmer que ces prévisions sont erronées. Il y’a beaucoup de détails qu’ils ne prennent pas en compte. Notre capacité à se soigner par les plantes, notre climat favorable, notre expérience des crises sociales, économiques et même sanitaires. Croyez-moi, l’Afrique a déjà connu pire », soutient un internaute. « L’Afrique s’en sortira libre », prédit un autre. « Le temps de l’esclavage est passé », peut-on aussi lire.

Par ailleurs, certains ne comprennent pas qu’on se permette depuis la France, où on rencontre des difficultés à faire face à cette pandémie, de parler de façon « humiliante » et « insultante » aux pays d’Afrique qui jusqu’ici affrontent le problème avec détermination, malgré la modicité de leurs ressources et le soutien jusqu’ici tiède de la communauté internationale.

Cause nationale

Le think tank apparenté au Quai d’Orsay cite par ailleurs le Cameroun comme un des pays d’Afrique centrale où le « choc pourrait précipiter la crise finale de la rente pétrolière ». Cette prédiction est à l’opposé d’autres projections. « Dans la plupart des dernières simulations faites par différentes agences de prévision économique, en cas de crise dure ne dépassant pas 3 mois, le Cameroun affichera tout de même sur 2020 une croissance économique enviable de l’ordre de 1 à 2% », indique l’économiste Robert Beidi dans une interview exclusive accordée au magazine Investir au Cameroun à paraitre ce mois d’avril. À l’en croire, « cette performance viendra principalement de la diversification de son économie et des différentes réformes économiques effectuées ces dernières années sous l’impulsion du FMI ». 

Pour CAPS, ce choc économique pourrait même déclencher « des processus de transition politique ». Sur place, la crise n’est pourtant pas perçue comme la seule affaire du régime en place encore moins du seul président de la République : oppositions, gouvernement, société civile, opérateurs économiques… sont mobilisés pour faire face à la crise sanitaire et à ses conséquences économiques. Les contributions affluant du monde des affaires (plus d’un demi-milliard de FCFA à ce jour) ont amené Paul Biya à instruire la mise en place d’un fonds de solidarité pour la lutte contre le Covid-19, doté d’une enveloppe initiale d’un milliard de FCFA.   

De leur côté, les autorités sont à l’ouvrage. Paul Biya a récemment instruit l’affectation de 45 milliards de FCFA à la gestion de la pandémie. L’argent viendra de l’opération de mobilisation des fonds sur le marché des titres publics de la Banque des États de l’Afrique centrale qui sera lancée dès le 8 avril 2020. 

Des attentes continuent à être exprimées, mais les populations, qui ont affiché au départ une certaine insouciance, se montrent de plus en plus disciplinées et suivent les prescriptions formulées pour faire face au Coronavirus. Les secteurs qu’on présumait difficiles à gérer comme les transports par taxi, les débits de boissons, les snacks… s’alignent au respect des mesures de distanciation sociale.  

Aboudi Ottou

Publié dans POLITIQUE

L’Institut de recherche médicale et d’études des plantes médicinales (IMPM) dispose d’une chaine de production de la chloroquine. Cette molécule est utilisée à titre curatif dans le protocole de traitement du coronavirus au Cameroun, mais sa commercialisation est interdite.

Selon le directeur général de l’IMPM, Pr Jean Louis Essame Oyono, deux équipements installés dans cet institut sont capables de produire respectivement 2000 tests en une journée et 6000 comprimés de chloroquine par minute.

Ces installations ont reçu la visite ce 2 avril 2020 du ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation (Minresi), autorité tutélaire de l’IMPM. « Nous fabriquions la chloroquine ici. On avait décidé qu’on ne donne plus la Nivaquine aux enfants, et on avait arrêté. On va seulement relancer nos machines. Dès que nous aurons la matière première, on peut fabriquer au moins 5000 par minute. Nous ne pouvons pas, avec l’import-export, développer notre pays. Nous avons des chercheurs performants. Nous pouvons apporter des solutions », a expliqué Madeleine Tchuenté.

Les laboratoires de l’IMPM sont également disposés à conduire des essais cliniques sur les plantes médicinales améliorées, dont le quinquéliba et l’artemisia. Son centre de recherche sur les maladies émergentes compte par ailleurs mettre à la disposition du gouvernement, « des connaissances locales actualisées » sur le virus COVID-19 et les variétés en circulation au Cameroun, en particulier leurs pathogenèses, leur épidémiologie et leur modélisation.

En ce qui concerne le diagnostic de la maladie, « nous avons des appareils capables de réaliser le dépistage de l’infection à coronavirus. Nous avons un plateau technique sérologique qui nous permet de faire soit des tests rapides, soit des Elisa, tout comme nous avons un plateau technique pour des tests moléculaires », a précisé Dr Marcel Tongo, chef du laboratoire de virologie de l’IMPM.

BE

Publié dans SOCIETE

L’apprentissage continu et à distance s’est imposé comme alternative à la fermeture des établissements scolaires décidée par le gouvernement pour faire face au coronavirus. Dans une lettre circulaire signée le 31 mars 2020, le ministre de l’Éducation de base (Minedub), Laurent Serge Etoundi Ngoa (photo), demande à ses collaborateurs « d’harmoniser les leçons par niveau et par classe pour un éventuel partage » sur toute l’étendue du Cameroun.

Il leur revient également « de distribuer des modèles de leçons et d’exercices imprimés et/ou photocopiés au sein des communautés des écoles situées en zones rurales ». Et de négocier des tranches d’antennes dans les différents médias audiovisuels, publics, privés et communautaires en vue de la diffusion desdites leçons.

Dans le même temps, les parents sont encouragés à se connecter sur internet afin d’accéder aux leçons de mathématiques, de langues, de sciences et de nouvelles technologies disponibles en ligne.

Cette mesure vient en appui aux enseignements destinés aux élèves des classes d’examen des sous-systèmes anglophone et francophone, qui seront radiodiffusés pendant 2h30 par jour de lundi à samedi, par la CRTV, l’office de radio et télévision public.

Le 17 mars 2020, le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, a édicté 13 mesures gouvernementales visant à stopper la propagation de la pandémie de coronavirus. Parmi celles-ci, la fermeture de tous les établissements scolaires et universitaires pour une durée de 15 jours. Cette mesure restrictive a été reconduite le 1er avril pour 15 jours.

D.M.

Publié dans SOCIETE